En effet, lors de la réunion technique d’hier à 11h30, au siège de la FAF, les responsables de la sélection algérienne ont en fait voir de toutes les couleurs à leurs homologues tanzaniens. Comme le veut la réglementation, cette réunion technique a regroupé les arbitres, le commissaire aux matches, ainsi que des représentants des deux équipes. Au cours de celle-ci, certains points relatifs à l’organisation de cette rencontre ont été discutés, puis celui ayant trait aux maillots des deux formations. Les Algériens, comme d’habitude, ont choisi le blanc. Maillot, short et bas, tout en blanc pour les Fennecs. Les Tanzaniens apportent alors leurs maillots qui sont de couleur bleue. L’arbitre les refusera, et c’est juste de sa part puisque pour le gardien de but algérien Raïs Mbolhi, on a prévu un équipement de couleur bleue. Problème. Le représentant de la formation tanzanienne, dont l’équipe n’a que deux jeux de maillots, l’un en bleu et l’autre en blanc, se trouve coincé. Il demandera alors aux Algériens de changer le maillot de leur gardien de but Raïs Mbolhi. Sa demande n’est pas acceptée par la partie algérienne, et là aussi, à juste titre. En effet, lors du match aller samedi dernier, les Algériens ont voulu jouer en blanc, alors que le gardien de but tanzanien, A. Mustapha, avait un équipement en blanc. Le représentant de l’EN demande aux Tanzaniens de changer le maillot de leur gardien de but afin que l’Algérie puisse jouer avec un maillot de couleur blanche. Il essuiera un niet catégorique. Aujourd’hui, les rôles sont inversés ; si à l’aller, les Tanzaniens avaient fait preuve de bon sens, ils auraient certainement eu beaucoup moins de problèmes aujourd’hui. Aux dernières nouvelles, les responsables de la formation tanzanienne étaient en train de chercher un magasin d’articles de sport sur les hauteurs d’Alger. Le commissaire aux matches leur ayant accordé un dernier délai pour présenter un équipement de couleurs autres que le bleu et le blanc. Ils avaient jusqu’à hier soir.
M. M.