EN : Gourcuff remet une couche

L’entraîneur national était l’invité hier d’une émission sur la Radio nationale, à travers laquelle il a profité de l’occasion pour apporter d’amples précisions sur son avenir et sur l’actualité de la sélection en général.

Le coach critique le mode de communication de la FAF

Cette sortie médiatique est intervenue après le tête-à-tête qu’il a eu avec Raouraoua, et tout ce qui s’est dit entre les deux hommes. Déjà avant cette rencontre on vous avait fait savoir que Gourcuff n’arrêtait pas de se plaindre du mode de communication prôné par la FAF, rien de ce la n’avait été exposé après la rencontre de mardi passé, et voilà le Français qui décide d’en parler en public, il laisse entendre que plusieurs soucis qu’il a eus à vivre ces derniers temps sont dus à un manque de communication de la part de la FAF, il faut dire que ce point bien précis est l’un des maillons faibles de la fédération, et aucun effort n’est fourni pour informer et la presse, et les supporters qui ont le droit de tout savoir sur ce qui se passe dans le groupe, pour éviter de croire tout ce qu’on leur raconte : « Dans une sélection, dans un climat passionnel comme ici, l’environnement impacte bien le travail, il faut maîtriser l’environnement extérieur, la communication est importante, j’essaye de protéger le groupe de cet environnement, qui le détruit de l’extérieur, et là il y a un problème de communication qui se pose, on ne va pas empêcher les gens de dire n’importe quoi, mais il faut à un moment donné cadrer les choses, et le meilleur moyen pour le faire c’est de communiquer, de le dire, car quand on laisse du vide, c’est la meilleure façon pour que les gens s’engouffrent pour dire n’importe quoi. »

« Remplir le terrain pour éliminer les mensonges »

Gourcuff confirme qu’il a une approche différente par rapport à ses liens avec les journalistes, on sait après la réunion de mardi dernier qu’il ne donnera plus d’interview sans l’aval de sn patron, il explique aussi sa prudence lors du dernier stage lorsqu’il a préféré ne pas communiquer pour épargner la pression à ses joueurs : «Ça fait partie de mon boulot de communiquer, lors du dernier stage j’ai évité la conférence car je voyais que ça risquait de déraper, et l’objet était la qualification, je ne vais pas changer ma stratégie de communication, quand en Afrique du Sud j’ouvre la séance d’entraînement à la presse, et puis après je demande à tout le monde de se retirer, et qu’il y a un journaliste qui se cache dans la tribune, mon attitude après est forcément modifiée, quand j’ai un appel téléphonique que par politesse je réponds et que ça se transforme en une interview, le rapport de confiance n’existe plus, mais la sélection appartient aux Algériens, et on a besoin de communiquer, de remplir le terrain, dire des choses et éliminer des mensonges.»

S.M.A

 

 

 

 

« La FAF est unique et sans Sidi Moussa je ne serai jamais venu »

Un an et demi après son arrivée, Gourcuff nous fait savoir que le CTN aura été la première raison de sa venue en Algérie, il a expliqué qu’il ne cherchait pas de contrat, il trouve les conditions de travail acceptables : « La FAF est unique en Afrique, en terme d’organisation, le CTN est un lieu formidable, un outil nécessaire pour une sélection, je ne serais pas venu si je n’avais pas vu ce centre d’entraînement, on a un staff qui est complémentaire aussi qui travaille dans le même sens », ajoutera-t-il.

 

 

 

S.M.A

 

 

 « Il y a de la haine dans les stades algériens »

Pour terminer, Gourcuff a tenu à corriger ses dires à la fin du stage d’octobre lorsqu’il s’est attaqué aux Algériens, il nous raconte la gentillesse de certains envers lui, mais sans le vouloir il affirme qu’il trouve le public des stades algériens en championnat assez brutal et dégageant beaucoup de haine : « En Algérie j’ai trouvé des gens d’une extrême gentillesse, et le climat global autour de l’EN ne correspond pas du tout à ça, c’est paradoxal, il y a des personnes anonymes qui m’expriment beaucoup de sympathie, et qui ont une analyse de jeu très fine dans laquelle je me retrouve, par exemple, lorsque je vais pour des matches de championnat il y a une haine, un fanatisme qui ne correspondent pas du tout à ça, c’est pour ça que c’est un contraste pour moi qui suis un peu incompréhensible »

« Ce qui m’est arrivé était quasiment politique » 

Pour expliquer le repos qu’il a demandé après le match devant la Tanzanie, Gourcuff revient un mois en arrière, il pense même que le repos s’imposait après une période fatigante et o il aura connu une pression terrible, il n’hésite pas à émettre des doutes concernant l’origine de cette campagne qui était pourtant purement due à un échec sportif : «  C’était un climat délétère, qui n’engendre pas la sérénité, après il y a la pression de la compétition, ça fait partie du métier, je sais la gérer aussi, il y a aussi la pression qui n’est pas du domaine du sport, ça s’apparente à la politique, c’est ce climat délétère qui est usant,

Après, le rôle de la presse est important, ça contribue dans l’éducation et l’information. »

« Le changements d’entraîneurs et le manque de formation me déçoivent »

« J’aurais voulu m’impliquer plus dans le football algérien, mais je suis effondré par la violence, c’est un frein à l’évolution du sport en Algérie, je suis choqué de voir aussi le changement d’entraîneurs tous les 2 mois, la formation de jeunes qui est aussi mise de côté, alors que c’est l’avenir, je suis donc frustré, j’essaye de faire mon job, avec l’EN d’abord, et ensuite apporter mon expérience ailleurs. »

 

 

 

Tout en affirmant que les membres de son staff sont compétents 

 « Ils m’aident, mais c’est moi le maître à bord »

Le président de la FAF a essayé de pousser Gourcuff à changer son staff, il a remarqué que certains éléments n’avaient pas assez de pouvoir pour apporter leur pierre à l’édifice, mais Gourcuff s y est attaché notamment à Mansouri, qu’il avait lui-même ramené : « Il y a une bonne complémentarité, il y a Yazid Mansouri qui a une bonne relation avec des joueurs, qui me sert vraiment de relais, et il est responsable, Guillaume Mary qui est quelqu’un de compétent et qui a une bonne perception du foot, Mika Boully qui je pense est en matière de compétence avec les gardiens, on ne peut pas le remettre en cause, on n’a pas besoin non plus d’avoir une armée mexicaine, Neghiz, quant à lui, est dans un autre rôle, il sert de relais avec les joueurs locaux, c’est important, il suit le championnat algérien, et enfin Hassan Belhadji qui fait partie du staff, ce qui est important, c’est les compétences qui sont avérées et qui sont complémentaires, et la solidarité que je la sens, après j’ai une façon de travailler, il faut de l’entraînement pour faire passer mes idées, les tactiques se développent à travers ça aussi, c’est moi qui dirige tout. »

 

 

« Il n y a pas d’indiscipline en sélection »

« Je défie quiconque de dire qu’il y a un problème de discipline dans la sélection, qui se serait détérioré depuis que je suis ici, j’ai fait 10 ans de Ligue 1 dans un club où il n’y a pas eu de cas de discipline majeure, il y a des écarts de la part de joueurs pas contents de ne pas jouer, il y a actuellement une ambiance que je n’ai jamais vue dans une équipe, après il y a un souci culturel, car ce n’est pas la même approche, ne serait-ce que de l’entraînement car il n’y a pas le même vécu. »

 

 

Il déclare que les 30 joueurs avec qui il travaille, n’ont pas la même valeur

« J’adore Brahimi »

Gourcuff évoque le niveau de sa sélection, il parle des absences qui changent la donne, des joueurs qui ont plus de poids dans son groupe et encense deux éléments particulièrement : «J’adore Brahimi, il n’est peut-être pas reconnu à sa juste valeur, mais quand Yacine est sur le terrain et qu’il n’est pas là ce n’est pas la même chose, quand Ghoulam est là ou quand il n’est pas là, ce n’est pas la même chose, le but ce n’est pas de dénigrer les autres joueurs, mais pour évoluer il faut avoir la meilleure équipe capable pour pouvoir juger, la Tanzanie à Blida c’est là où j’ai vu le plus de belles choses »

  « Depuis la CAN notre progression est bancale »

« Il y a avait des périodes assez intéressantes, et depuis la CAN, l’évolution elle est bancale, mais depuis les Seychelles et la Tanzanie la marge de progression est là, c’est-à- dire être capable de faire front à des conditions de jeu, pour pouvoir s’imposer d’une manière plus nette, l’évolution passe par un effectif qui sera au complet, il ne faut pas croire qu’on a 30 joueurs de la même valeur. »

« Le match contre la Tanzanie c’est le plus accompli, mais… »

« Oui, le match retour face à la Tanzanie  c’est le plus accompli, à 7 à 0 on a vu qu’il y avait encore une certaine immaturité, car il y avait un fléchissement, je voulais qu’on continue à presser » et de revenir au match aller : « Au match aller on a été tellement mauvais que je trouve que revenir à 2 à 2 est un vrai miracle. »

 

 

 

L’objectif majeur reste pour le coach le Mondial russe

« On veut un match amical en juin après les Seychelles »

Gourcuff a semble-t-il déjà programmé sa prochaine saison à la tête des Verts, il a même pensé à réclamer un match amical pour son équipe lors de la date FIFA du mois de juin, celle-ci commence le 30 mai et se terminera le 7 juin, et après un déplacement aux Seychelles le Français voudrait jouer une joute amicale, d’autant que le tirage au sort du mondial comme on vous l’a révélé récemment risque d’avoir lieu en mai en marge du congrès de la FIFA à Mexico, le coach des Fennecs s’attaque déjà aux éliminatoires du Mondial : « L’objectif majeur c’est la Coupe u monde 2018, donc il faut déjà se qualifier, ce n’est pas gagné, ça sera une poule de qualité, en espérant avoir un effectif de qualité pour lutter et se qualifier, et il y a la CAN 2017, ça nous aidera à préparer les éliminatoires, on aura maintenant 3 mois sans matches, puis on aura le déplacement aux Seychelles, puis un match amical après. On ne cherche pas un pays africain ou européen, on verra après les Seychelles, une nation européenne ça ne sera pas évident, une équipe éliminée ? Oui, c’est aussi possible, on verra », a-t-il dit.

S.M.A

 

Concernant la non utilisation des locaux 

« Je n’ai pas de quota »

Critiqué pour sa politique envers les locaux, Gourcuff explique sa démarche, sa politique et annonce que le retour des stages pour le début de l’année, et reconnaît que le progrès du ballon rond en Algérie ne se fera qu’avec une sélection pleine de locaux : « El-Orfi je l’ai vu en Afrique du Sud puis au Lesotho, il m’avait plu lors du stage, après c’était plus problématique, Benayada qui était à un moment donné intéressant, après il est parti avec les militaires, ça ne l’a pas aidé. Il y a des joueurs qu’on essaye de valoriser, comme Ziti avec sa mentalité exemplaire, il y a une concurrence, et l’évolution du foot algérien passe par une présence massive des locaux en sélection, mais la sélection se fait à partir des meilleurs, les gens doivent savoir cependant que  je n’ai pas un quota de joueurs locaux … On a essayé de les voir lors des stages, on a arrêté à cause de la C1, d’autant qu’il s’agissait du club où il pouvait y avoir un maximum de joueurs intéressants (NDLR : l’USMA). »

Il évoque la dernière entrevue avec Raouraoua

«Les joueurs me soutiennent, j’avais besoin de savoir l’avis de Raouraoua»

Alors que la plupart pensaient que la rencontre ayant regroupé Gourcuff et Raouraoua allait accoucher d’une rupture du contrat, finalement, elle aura juste servi pour parler du futur de la sélection au lieu du coach, il explique à nouveau : «J’ai un contrat d’objectif, qui va jusqu’en Coupe du monde 2018, sauf pour des objectifs non atteints, ce qui aurait pu être le cas si on n’était pas passés contre la Tanzanie, le contrat est en cours, il n’y a donc pas de problème, il y avait juste la nécessité de faire le bilan avec le président de la fédération pour préparer le futur, c’est une rencontre que j’avais prévue, et qui était nécessaire.» Et d’enchaîner : «Je n’ai jamais dit je ne serai pas là, j’ai dit je ne serai peut-être pas là en novembre, une élimination mettait automatiquement fin au contrat, le problème n’était pas moi, mais le comportement d’une grande majorité de la presse et du public du 5-Juillet n’était pas en adéquation avec les circonstances, on avait une équipe qui était amoindrie, mais valeureuse, car même si on a raté le match contre la Guinée, contre le Sénégal on avait fait preuve de beaucoup de générosité, avec une défense diminuée, les battre dans des conditions pareilles ça paraissait plus pour moi comme un exploit contrairement à ce que cela avait provoqué.»

 

«J’aurai demandé de partir, si…»

Le repos s’imposait après une période éreintante, c’était un climat délétère, qui n’engendre pas la sérénité, après il y a la pression de la compétition, ça fait partie du métier, je sais la gérer aussi, il y a aussi la pression qui n’est pas du domaine du sport, ça s’apparente à la politique, c’est ce climat délétère qui est usant, maintenant il faut savoir faire la part des choses, le plus important pour mis c’était de connaître l’envie, la motivation des joueurs, de ce côté-là le groupe a été toujours formidable dans son application, ça je le redis sans démagogie, pas de problèmes, car si je n avais pas senti cet élan j’aurai demandé de partir, et voir aussi du côté de Raouraoua s’il avait l’envie de poursuivre, car je ne suis pas là pour un contrat, la plus grande motivation c’est de vouloir travailler avec moi», conclut-il.

S. M. A.

 

 

Il affirme que les coaches des Ligues 1 et 2 Mobilis sont les seuls habilités à critiquer

« Les techniciens des plateaux TV doivent d’abord comprendre ce que c’est une organisation de zone»

Gourcuff revient sur l’interview donnée à El-Khabar, où il a tiré sur les techniciens  algériens présents sur les plateaux TV, le Français s’est mis sur son dos des dizaines de techniciens algériens, en déclarant dans les colonnes du journal arabophone qu’ils ne connaissent rien en tactique, il s’explique et précise : «Déjà ce n’est pas une interview, juste une conversation téléphonique avec une personne que je ne connais pas, que j’ai eu la maladresse et la politesse de répondre, je me suis exprimé par rapport à des techniciens de plateaux TV qui remettaient en cause le 4-4-2 et je pense que ces personnes ne maîtrisent pas l’organisation de zone tout simplement, et quand je parle de ceux-là, je ne parle pas des techniciens des Ligue 1 ou Ligues 2 que j’ai eus à rencontrer dernièrement, lors d’une réunion pour échanger, je parlais des personnes sur les plateaux TV qu’on appelle des techniciens, qui ne maîtrisent pas du tout les aspects de l’organisation en zone, à travers ce que j’ai pu entendre.»

S. M. A.

 

Il évoque une nouvelle fois Halilhodzic et se compare à lui

«Je préfère la défense de zone au marquage individuel de mon prédécesseur »

Gourcuff semble avoir regretté d’avoir parlé du 4-4-2 lors de son arrivée en Algérie, il explique pourquoi et se permet même de comparer son jeu à celui pratiqué par l’EN version Halilhodzic, le complexe par rapport à son prédécesseur n’est visiblement pas terminé. «II y a une interprétation, le 4-4-2 c’est juste un cadre, une vision du jeu, j’ai fait allusion au Barça, qui ne jouait pas toujours en 4-4-2, ça prouve que ça dépasse ce cadre-là, par contre il y a des choix de jeu dans lesquels je serai constant, dans la récupération collective, à partir d’une organisation en zone, j’ai une approche complètement différente de mon prédécesseur, qui adoptait le marquage individuel, pour moi, le jeu collectif commence à partir d’une récupération du ballon dans une défense de zone où chacun est solidaire de l’autre et, surtout, un jeu de passe pour créer le déséquilibre chez l’adversaire, c’est ce qu’on a vu en Tanzanie.»

 

«Moi, je préfère plutôt dominer…»

Quand les conditions de jeu le permettent, il y a des matches comme en Tanzanie, où les conditions du terrain et les conditions climatiques   

ne permettent pas de mettre en place le jeu de passe, et ça implique une adaptation, et c’est ce qu’on a su faire en fin de match, entre faire de la résistance et imposer son jeu et avoir de l’ambition il y a une autre démarche, et je suis dans cette démarche pour que l’équipe d’Algérie soit capable d’imposer son jeu n’importe où.»

S. M. A.

 

 

Le retour au 4-4-2 se profile à l’horizon

«J’ai des soucis au milieu et Medjani en sentinelle, c’est occasionnel !»

Pour l’entraîneur des Verts, les absences, les défections et les départs auront été les points ayant fait très mal à l’EN, il explique comment dans le seul poste de milieu défensif il a trouvé toutes les peines du monde à remplacer un Lacen, parti en retraite, voire même à recomposer le milieu avec un Bentaleb de retour de blessure et un Taïder en méforme, il explique donc les changements apportés lors des 2 derniers matches et nous laisse entendre indirectement que le retour au 4-4-2 est imminent surtout en évoquant le replacement de Medjani. «Quand on analyse les matches depuis la CAN, on a dû faire face à beaucoup de défections, on ne parle pas de joueurs comme Halliche, ou Bougherra qui a arrêté sa carrière, mais surtout Lacen qui était un joueur important dans un secteur sensible, d’autant plus que Nabil Bentaleb était blessé, Taïder tarde a retrouver une forme optimale, c’est donc un secteur un peu déficient, ce qui explique déjà que lors des 2 derniers matches j’ai pensé à replacer Carl Medjani dans ce secteur de jeu, car on avait effectivement un problème défensif à la perte du ballon, on avait besoin de consolider ce secteur de jeu, c’est conjoncturel, c’est lié à des absences, à des blessures, on a eu aussi des problèmes sur le plan défensif à cause du manque d’effectif, même si Mandi peut apporter un plus, et depuis la CAN, on a toujours été diminués notamment en octobre, où on a joué avec un effectif très diminué, et battre le Sénégal avec cette équipe là et sans dénigrer les joueurs qui étaient sur le terrain, pour moi c’est une grande performance.»

 

«Mahrez est plus dangereux à gauche, Brahimi son secteur de jeu, c’est l’axe»

Gourcuff continue à défendre ses idées et nous fait savoir que Mahrez joue mieux à gauche, alors que c’est à droite qu’il brille dans son club, même son de cloche concernant Brahimi, qu’il a trouvé plus à l’aise dans l’axe, après une prestation de premier ordre face à la Tanzanie à gauche : «Le plus important c’est d’avoir des joueurs, des titulaires au meilleur niveau, j’ai évoqué un problème du milieu, un souci de freins à la perte du ballon, avec des joueurs qui n’étaient pas en forme ou qui n’étaient pas là, avec Nabil Bentaleb qui était blessé », et il est encore plus important avec Lacen qui n’est plus là, ou un Saphir Taïder qui est en méforme, donc ce secteur de jeu m’a amené à me poser des questions, après Mahrez qui a joué à droite, je pense qu’il est plus dangereux à gauche, sa capacité de débordement est assez intéressante, Brahimi, même s’il joue à gauche, comme dans l’entre jeu, son secteur d’activité c’est dans l’axe, comme face à la Tanzanie.

 

«Comme Soudani, Belfodil ne peut pas jouer avec Slimani»

«Pour Slimani il y a un problème d’adaptation par rapport au joueur qui joue avec lui, et ça c’est le problème de la sélection par rapport à un club, où vous n’avez pas le temps de créer des automatismes, donc il faut une adaptation  pragmatique aux qualités des uns et des autres, pour Soudani ou Belfodil ça n’a pas fonctionné, même si pour ce dernier contre Oman ça avait bien marché, parce qu’on a gagné 4 à 1 avec un bon match, Slimani adapte mieux ses courses quand il est seul, que quand il le fait avec un autre partenaire en attaque.» Et de continuer concernant le fait que Belfodil joue aux Emirats : «Oui, c’est pénalisant pour Ishak de jouer dans un championnat faible, je ne suis pas agent de joueurs, mais j’ai essayé de le placer en Europe, où il pouvait progresser, ça n’a pas marché», a-t-il répété.

S. M. A.

 

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