Par M. STITOU
Tout en rappelant que durer sur le banc du MCO, ce n’est pas évident au vu «de l’instabilité chronique qui caractérise ce grand club». Il se targue même d’être resté en poste quinze mois, mais surtout d’avoir contribué au retour sur la scène continentale de l’équipe «après, rappelle-t-il, une traversée du désert qui dura plus de dix ans». Fait-il allusion au classement de l’équipe à la fin du précédent exercice (le MCO a fini troisième) ? Un exploit dont Cavalli se targue d’avoir été l’un des principaux artisans. Il a été contesté après une première phase de championnat calamiteuse, où le MCO n’a récolté, à deux journées de la fin de l’aller, seulement 15 points, une maigre récolte pour une équipe censée jouer les premiers rôles cette saison. Soumis à une forte pression, Cavalli avait résisté en réfutant l’idée d’un départ. «J’irai jusqu’au bout de mon contrat», répliquera le Corse à ceux qui spéculaient sur son avenir au MCO. Cependant, craignant de sortir par la petite porte, Cavalli ne pouvait laisser passer les opportunités qui se présentaient à lui. En effet, convoité par plusieurs clubs, l’ancien sélectionneur national s’est rendu à l’évidence que la solution pour mettre fin à ce conflit latent, entre lui et son employeur, c’est de partir travailler ailleurs. Ainsi, à quelques jours du match entre le MCO et le NAHD, Cavalli, qui ne communiquait avec Baba que par le biais d’intermédiaires, s’est déplacé à Aïn Turck où, contre toute attente, lui qui refusait carrément de partir en exigeant la résiliation de son contrat surprendra plus d’un. Cependant, il essuiera le refus de son président. «Assure le match du NAHD et après on rediscutera», suggère Baba à son entraîneur. Ce dernier qui, dans sa tête, était partant du MCO, tout en assurant le coaching du match, joué et gagné face au NAHD, affichait une mine radieuse en conférence de presse, car il venait de gagner un match important, mais surtout s’est assuré que son éventuel départ du club se ferait sur une bonne note.
Belhadj : «Pourtant, il était royalement traité chez nous»
Pourtant les rapports entre lui et son désormais ancien coach étaient bien sous tous rapports, depuis l’entame du nouveau exercice. Ahmed Belhadj affirme que Cavalli ne manquait de rien au MCO. «Il était royalement traité, je ne vais pas revenir sur les circonstances de son départ, je préfère les garder pour moi. Néanmoins pour qu’il n’y ait pas de mauvaises interprétations, c’est lui qui a demandé à partir», prévient le président lequel, afin de montrer sa bonne foi, expliquera : «On lui a payé le mois de novembre, en plus des deux primes ; je pense qu’on est correct avec lui.»
Sa dernière exigence, payer l’IRG
Afin de signer la résiliation de son contrat, Jean-Michel Cavalli a exigé de la direction de payer une partie de l’argent que lui doit l’administration des impôts. Alors qu’on parle d’un montant de 140 millions, Cavalli serait prêt, dit-on, à payer la moitié de ce montant de sa poche pourvu que le reste soit assuré par le club. Ce n’est qu’une fois ce problème réglé que Cavalli compte signer sa lettre de résiliation.
M. S.
Rendez-vous Bouali-président
Le MCO, qui a jeté son dévolu sur Fouad Bouali, espère conclure rapidement avec cet entraîneur. Selon nos informations, hier un rendez-vous était pris entre le président Ahmed Belhadj et Bouali pour négocier les modalités de son contrat et arrêter le programme de travail au cas où, bien entendu, les deux parties se mettraient d’accord sur tous les points. On y reviendra.
Intérêt pour Chatal
Officiellement libéré par le MOB suite à sa demande, l’attaquant Djamel Chatal, qui est toujours la propriété de l’USMA (il était prêté au MOB), est attendu durant le week-end à Oran, suite à une invitation du président Ahmed Belhadj intéressé par le profil de ce jeune attaquant. Le MCO, qui ne dispose pas dans son effectif de plusieurs solutions en attaque, serait disposé à enrôler Chatal, a-t-on appris d’une source proche du club phare de l’Ouest.
La réunion du CA annulée
Après la décision du P-DG de la SSPA/MCO de revenir sur sa démission, la réunion du conseil d’administration, prévue ce samedi, a été simplement annulée, a-t-on appris.
Ce qui motive Berramla à revenir au MCO
Tayeb Berramla, qui a tout conclu cette semaine avec le MCO, signera son contrat au plus tard ce samedi, comme nous l’a révélé un proche de la direction mouloudéenne. Berramla, qui est également sollicité par la JSK et l’ESS, préfère, croit-on savoir, opter pour le club de sa ville. Autre motif qui pousse Berramla à choisir le MCO, ce dernier aurait une revanche à prendre sur le sort. En effet, accueilli en grande pompe l’été 2009, Berramla a passé, en raison des relations conflictuelles avec quelques joueurs-cadres de l’époque, une saison mitigée. Depuis, Berramla a juré de revenir au MCO avec l’objectif de marquer son passage. Quand l’occasion s’est présentée cette fois-ci, il s’est montré très enthousiaste à l’idée de revêtir la tunique rouge et blanche. C’est l’une des raisons qui le motive à faire son come-back au MCO, alors qu’il avait tout réglé avec la JSK.
M. S.
Belhadj : «C’est bon, je renonce à ma démission»
Par M. S.
Finalement, le premier responsable du MCO ne se retirera pas des affaires du club. Après avoir déclaré, à la fin du dernier match MCO- NAHD (1/0), qu’il va remettre sa démission au conseil d’administration, Ahmed Belhadj est revenu sur cette décision, suite aux nombreuses marques de soutien qu’il a reçues, selon ses propos. «J’ai été touché par les nombreuses marques de sympathie, que ce soit des supporters qui m’ont supplié de rester, ou la réaction des responsables locaux, ce qui m’encourage à rester à la tête du club», expliquera-t-il. Ce revirement du président était prévisible ; d’une part, aucun repreneur ne s’est manifesté publiquement pour lui succéder et, d’autre part, il a brandi la menace de démission pour faire réagir les responsables locaux. Ces derniers, en lui apportant leur soutien, ont montré qu’ils sont contre son départ de la présidence. Il faut dire que la crise qui secoue le club peut s’accentuer avec le départ du président d’autant, doit-on le rappeler, qu’aucun candidat ne s’est pas manifesté pour lui succéder.
M. S.