Le technicien français reconnaît la montée en puissance de son joueur, mais ne s’est pas montré étonné, car d’après lui, c’est grâce à son replacement auquel il a lui-même procédé que le joueur a fini par se sentir libre et libéré sur la pelouse, pour ça il a fallu une série de tests pour enfin mettre la main sur la position idoine. «C’est tout à fait logique qu’il revienne en forme, je l’ai remis a son vrai poste, en début de saison il jouait en 10 et revenait pour avoir un rôle de numéro 8 mais ça ne marchait pas fort, alors je l’ai fait jouer en 9 et le résultat est encourageant.
Il était très bon face à Marseille, et c’est tant mieux pour nous.»
«Il a le potentiel pour aller au bout de ses actions»
Les retouches du technicien français ont donc apporté ce qui manquait à Ryad, ce dernier doit néanmoins être plus entreprenant individuellement, car comme on le sait, il a le talent qui lui permet d’être plus performant, il ne lui manque d’après s’ancien coach de l’USMA que de prendre ses responsabilités. «Maintenant je demande à Ryad de prendre ses responsabilités, car il est très collectif, face à l’OM, sur certaines actions, il cherchait la passe, alors qu’avec son potentiel, il pouvait, à lui seul, finir l’action, il faut qu’il prenne ses responsabilités et doit compter sur sa qualité technique pour faire la différence », nous dira un Courbis très sûr de lui.
«Bensebaïni est en pleine période d’apprentissage, on le laissera travailler»
Ramy Bensebaïni, qui n’a pas été autorisé par le MHSC à se rendre avec l’EN olympique au Sénégal, continue de jouer les matches de championnat avec son club, d’ailleurs lors de sa dernière sortie avec l’OM il n’a pas été brillant, il a même causé un but lorsqu’il a oublié dans son dos un attaquant de l’OM qui ne s’est pas fait prier pour mettre le ballon dans la cage, pour Courbis, ces fautes sont essentiellement dues au manque d’expérience du joueur dans le championnat de France, d’autant plus qu’il joue depuis son arrivée en Hexagone dans des postes différents. «Il ne faut pas lui en vouloir, c’est un garçon qui est en train de faire son apprentissage, il vit la même chose que Mapou Yanga Mbiwa, que j’ai fait débuter en tant que latéral gauche, et qui est passé par la suite arrière latéral central, il faut le laisser travailler», a-t-il dit.
«Son maintien ? Il faut d’abord que j’assure le mien»
Etant donné que Bensebaïni ne joue avec les Héraultais qu’à titre de prêt, il sera confronté à la fin de cet exercice avec la dure décision de son maintien ou de sa libération, pour le moment, le joueur alterne le bon et le moins bon, rien n’est encore décidé, même son entraîneur n’en sait encore rien, il explique : «Ça ne dépend pas de moi, et puis je ne sais même pas si moi je vais y être la saison prochaine», conclut-il.
S. M. A.