C’est un coach très prudent et évasif qui s’est présenté hier en conférence de presse d’avant-match, Schürmann n’a fait que répéter des phrases qu’il aura dit et redit depuis quelque temps en commençant par rappeler ses objectifs dans ce tournoi et donc dans ce match face à l’Afsud lié directement au principal but de l’équipe.

«Depuis le début, on prend match par match, on maintiendra cette cadence pour ce match aussi, l’Afsud a des résultats positifs au niveau offensif.

Quant à nous, on mérite d’être là et on veut aller loin.»

«Mes joueurs ne sont pas euphoriques»

A la question de savoir si le Suisse ne craint pas une certaine euphorie de la part de ses joueurs due au parcours réalisé, il répond : «Je n’ai pas peur de l’euphorie, que ça soit clair, on est des outsiders et le tournoi continue pour nous.»

«Ne les appelez pas locaux, ce sont des pros»

La presse nationale a mis l’accent sur l’origine du groupe qui joue actuellement la CAN, puisqu’ils sont tous issus du championnat national, ce sont des locaux avec un talent grand comme ça, Schürmann refuse cette appellation, il préfère les appeler pros. «Je suis fier de mes joueurs après un an et demi de travail, ils ont montré qu’ils sont digne de notre confiance. Pour moi, ce sont des professionnels, on parle souvent d’eux comme étant des locaux mais pour moi ce sont des pros.» 

«Je ne dévoilerai pas mes cartes, mais Darfalou et Amokrane travaillent différemment»

Pressé par les journalistes, Schürmann finira par cracher une partie du morceau, il n’a pas communiqué comme il se doit concernant le cas de ses deux joueurs blessés, mais il a donné des indices encourageants. «Je ne mettrai jamais mes cartes sur la table, vous verrez tout le jour du match. Mais je sais une chose, le mental aura une grande importance. Quant à mes joueurs blessés, je dirais qu’ils travaillent différemment, on prendra une décision d’ici demain (ndlr, aujourd’hui)», a-t-il conclu.

S.M.A.