Lors du mercato d’été, la direction du club sang et or avait commis des erreurs d’aiguillage qui ont couté cher. Agissant de la manière la plus anarchique, la direction du NAHD avait entamé des négociations et fait signer certains joueurs qui n’ont même pas le niveau de la Régionale. Dans une anarchie où seule la commission touchée par les intermédiaires (dont certains parmi les dirigeants) compte, le NAHD a recruté à tout-va. Le comble de cette gabegie a été atteint quand on avait fait venir un joueur pour négocier avant de se rendre compte que ce n’était pas le bon joueur, mais juste son homonyme. D’autres, sous l’influence d’on ne sait qui, ont signé, pris de l’argent pour enfin quitter le club comme si de rien n’était. Bon an, mal an, le NAHD, après un début de saison catastrophique, est arrivé quand même, après un changement d’entraîneur à la cinquième journée, à se hisser à la 7e place, et ce, à une journée de la fin de la phase aller. Voilà alors qu’arrive le mercato d’hiver. Pour faire comme tout le monde, le NAHD se voit obligé de faire son marché. C’est alors qu’on parle de joueurs contactés pour éventuellement venir faire la seconde phase de la saison sous les couleurs sang et or.
Prendre le risque
Des noms sont avancés ; les derniers en date Hamza Boulemdais (CSC) et Abdelmalek Mokdad (MCA). A la bonne heure ! Ces deux joueurs font banquette dans leur club et accusent un déficit sur le plan temps de jeu. Il est bien entendu évident que ces deux garçons sont des valeurs sûres, mais des valeurs sûres en perdition du fait qu’ils ne sont pas compétitifs. Alors les faire venir pour attendre qu’ils reviennent au mieux de leur forme, c’est prendre un risque. Une meilleure gestion de ce dossier aurait voulu que le club désigne une cellule qui sera chargée de ce volet. Celle-ci devrait travailler de concert avec l’entraîneur qui, lui, sait mieux que quiconque quels sont les manques dans son équipe. Cette cellule aurait alors pour tâche de dénicher les joueurs qui viendraient renforcer l’équipe cet hiver, en sillonnant le pays et en assistant à de nombreux matches, comme le fait depuis des années maintenant l’USM El Harrach de Boualem Charef. Mais tant que persistent dans la direction du club husseindéen ces réflexes archaïques, pour un travail méthodique, professionnel, moderne, il faudra repasser. Pour le recrutement cet hiver, circulez y a rien à voir.
M. O.
Entraînement ce matin à Bensiam
La formation husseindéenne s’est entraînée hier au stade Bensiam. L’occasion pour le coach de revoir ses joueurs après le match de coupe. Youcef Bouzidi leur fait part de son mécontentement quant au rendement de certains d’entre eux.
Madi, c’est fini
Eimen Madi au NAHD, c’est fini. Le désormais ex-joueur était passé en milieu de journée au siège du club prendre sa lettre de libération. Une séparation à l’amiable entre les deux parties.
Depart jeudi pour Béjaïa
Devant affronter le MO Béjaïa vendredi dans la capitale des Hammadites, la formation husseindéenne quittera Alger jeudi. C’est par la desserte de la compagnie nationale aérienne reliant Alger à Béjaïa que les Nahdistes embarqueront jeudi matin.
Bouzidi s’est réuni avec les joueurs
Très en colère après certains de ses joueurs après leur piètre prestation samedi en coupe, Youcef Bouzidi a réuni hier l’ensemble de ses poulains. Connu pour être un homme franc, loyal et direct, Bouzidi a fustigé certains et fait l’éloge de certains autres. Il est à noter à ce sujet que des garçons comme Benayad et Drifel, critiqués à tort par une certaine partie du public, ont été encouragés par le coach. Il est vrai aussi de dire que Benayad, qui avait touché par deux fois la barre et la transversale, n’a pas été si mauvais que le pensent certains. Le numéro 11 du NAHD s’est battu jusqu’au bout, usant par ses incessants déplacements la défense centrale de Bouchegouf. Drifel, pour sa part, a été très bon, même s’il n’a connu la réussite que vers la fin du match. Auteur de deux buts, il a provoqué le penalty pour son équipe (qu’il a lamentablement raté, il est vrai) et il s’est battu tout au long de la partie sur tout le front de l’attaque. On ne peut dire que son rendement a été mauvais, loin de là.
M. O.
Condoléances
Ayant appris avec tristesse le décès de Zoubida Meraïki, mère de leur ami et frère Djaafar, Yazid Igderzen et Mustapha Ouaïl présentent leurs condoléances les plus attristées à ses enfants Hamid, Sid Ali, Djaafar, Mehdi et Zoubir, et les assurent de leur profonde sympathie. Puisse Dieu accueillir la défunte en Son vaste Paradis.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.