Dans une interview accordée au magazine français Onze Mondial, paru, avant-hier, l’international algérien Ahmed Kashi évoque sa blessure qu’il a contractée au mois de septembre dernier. « Mes nouvelles sont bonnes », a-t-il déclaré avant de poursuivre : « Je rentre tout juste de Suède où je me suis fait opérer. Avant d’opter pour ce choix, j’ai fait un tour d’horizon. J’ai consulté notamment plusieurs spécialistes à Paris qui m’ont parlé d’une indisponibilité de six à douze mois. Quelques jours auparavant, à Londres, j’avais rencontré un médecin suédois habitué depuis vingt ans à traiter des cas comme le mien. A priori, je devrais pouvoir reprendre d’ici 8 à 10 semaines. » S’agissant de la nature de sa blessure, Kashi explique que ce n’est pas du tendon d’Achille dont il souffre. Il dira : « C’est une gêne rare qui s’appelle la maladie de Haglund. C’est une bosse qui pousse derrière le talon à cause des frottements entre l’os et la chaussure. Ça m’irritait beaucoup et je ne pouvais plus continuer. L’opération s’est bien déroulée, je vais entamer une rééducation de deux mois et j’espère ensuite retrouver les terrains. »
« On est comme une famille avec la sélection algérienne »
Interrogé sur l’ambiance de l’équipe nationale, Ahmed Kashi répond : « Disons qu’on est comme une famille. Tout le monde a approximativement le même âge, entre 23 et 28 ans. Du coup, ça facilite les choses. Mais, il y a surtout beaucoup de talent dans l’équipe. » A propos de ce qu’il a vécu en EN, le joueur dira : « C’était une super expérience, un véritable plaisir d’être là et de représenter toute une nation. J’en suis sorti grandi. Je me suis retrouvé au contact de très bons joueurs, ça m’a permis de m’évaluer, de voir le niveau qui me sépare encore du top. Après ça, tu n’as qu’une envie, c’est de retourner en sélection. » A propos de Christian Gourcuff et des internationaux algériens qui carburent en Europe, Kashi affirme : « Gourcuff est un entraîneur qui connaît le football, un éducateur. Il maîtrise son métier et je m’entends bien avec lui. Après la CAN, il m’a demandé de persévérer, de ne rien lâcher et de garder le même état d’esprit… Je ne suis pas du tout surpris par ce que font les Mahrez, Brahimi et Ghoulam. D’une part, parce que ce sont des joueurs de qualité. D’autre part, car ils ont trouvé à l’étranger un environnement favorable pour s’exprimer. C’est une très bonne chose pour le football algérien. C’est l’équipe nationale qui va en profiter. »
Pour rappel, Ahmed Kashi, milieu de terrain de Charlton FC, n’a fait qu’une seule apparition avec l’équipe nationale avec laquelle il n’a plus été sélectionné, depuis le mois de septembre dernier, en raison de sa blessure.
S. B.