Hier dans la journée, Bendebka et son père débarquent dans le bureau du président Ould Zmirli. Les Bendebka demandent au président du NAHD de laisser le joueur partir dans un club portugais. Ce à quoi, le président Ould Zmirli demande d’abord à voir quelles sont les modalités de ce transfert. Il s’avère que le club portugais, qui n’a même pas daigné envoyer un de ses représentants en Algérie, veut avoir le joueur husseindéen pour une durée de dix-huit mois, sans aucune contrepartie financière. Une condition jugée inacceptable par le président du NAHD. Ce dernier, défendant les intérêts de son club, indiquera au papa Bendebka qu’il est hors de question de prêter un joueur sans aucune garantie, sans que le club emprunteur ne daigne se montrer et agi à visage couvert. Le président Ould Zmirli fera savoir aux Bendebka que Salim Boukhanchouche, prêté au CA Batna pour une durée de six mois, a fait l’objet d’une négociation entre les deux clubs. Le club batnéen a dû débourser de l’argent pour concrétiser ce prêt. Ajoutant : «Il n’est pas normal que notre joueur aille dans un autre club sans contrepartie, comme il n’est pas normal qu’on ne connaisse même pas ce club qui n’a pas daigné envoyer ne serait-ce une correspondance dans ce sens et puis juste pour les formalités, nous refusons ce silence de ce club qui s’apparente plus du mépris envers le joueur et envers le NAHD.» Il semblerait que le clan Bendebka n’a pas accepté la décision du président Ould Zmirli, préférant envoyer le joueur à l’aventure.
M. O.