Boudebouz : «Je me sens bien à Montpellier»

Dans une interview accordée à Sofoot, Ryad Boudebouz est revenu sur le récent départ de Courbis, un fait qu’il regrette déjà :

 «Avant la trêve, il nous avait dit qu'il était fatigué, mais de là à partir... On a été étonnés, quand il parlait, il se projetait sur la fin de saison. Le choix a été fait rapidement et on a été surpris.» Et de relater les bienfaits que le coach a eus sur son rendement : «Quand je regardais de l'extérieur, je remarquais que les joueurs offensifs progressaient sous ses ordres avant de partir dans de très bons clubs. Quand il m'a fait venir à Montpellier, il m'a dit qu'il allait me faire progresser, et même quand cela ne se passait pas très bien au début, il m'a maintenu sa confiance. C'est quelqu'un que j'apprécie et même s'il n'est plus là, les conseils qu'il m'a donnés vont me servir. Et puis on pourra se recroiser un jour, même retravailler ensemble, peu importe.»

Ryad a ensuite reconnu qu’il se sent comme un poisson dans l’eau depuis quelque temps dans son club : «Franchement, oui, comme la deuxième année à Bastia où je m'étais libéré. À Montpellier, cela a été plus rapide. Je suis un affectif, j'ai besoin de bien m'entendre avec les gens autour de moi, avec les coéquipiers pour être brillant. Quel que soit le club, tu ne peux pas briller si les partenaires autour n'ont pas envie que tu brilles. J'ai mis un peu de temps à m'adapter, mais, aujourd'hui, cela se passe bien, je m'entends bien avec tout le monde.»

Après avoir expliqué son choix pour l’Algérie aux détriments de la France, et sa préférence pour le football technique qui a fait pencher son choix, Boudebouz a donné son avis sur les attaques du 12 novembre dernier en France en défendant son point de vue et sa religion, l’islam : «La plupart des musulmans pensent comme moi, mais ne le disent pas : ces gens (les terroristes) ne sont pas musulmans. On peut ensuite facilement se servir de ce qu'ils ont fait pour décrier l'islam, beaucoup le font, mais la vérité, c'est que, dans chaque religion, on n'a pas le droit de tuer. C'est dommage de croire que des pratiquants de l'islam peuvent tuer, c'est faux de le croire. Un exemple tout simple : Lassana Diarra est musulman, il a perdu quelqu'un pendant les attaques. Ces gens n'épargnent personne, même les musulmans comme nous...», a-t-il conclu.

S. M. A.

 

 

Classement