-des joueurs prêts à témoigner -au moins 8 autres joueurs prenaient les mêmes vitamines

Il ne se passe pas un jour sans que de nouvelles informations viennent épaissir le dossier ô combien tumultueux de l’affaire Merzougui, qui a été suspendu, pour rappel, la semaine passée par la commission de discipline de la LFP en le privant de jouer au football, son gagne-pain, durant les quatre prochaines années.

Dans l’une de nos dernières éditions, on a rapporté comment le joueur s’est laissé piéger dans cette affaire en prenant des vitamines proposées par l’un de ses coéquipiers, qu’il décidera de prendre après avoir eu l’aval de l’un des membres du staff médical.

Ces détails ont suscité un mouvement de panique dans la maison du Doyen, puisque les fans du club algérois ont insisté pour conforter les détails relatés par Compétition.

Soumis à une charge de travail importante par Ighil, Merzougui avait souffert d’une grosse fatigue, et c’est là qu’un coéquipier est intervenu pour lui proposer de prendre la même chose que lui, à savoir les vitamines comportant cette matière prohibée. A vrai dire et pour plus précis, ce coéquipier les a, lui aussi prises, et ce, avec l’aval de ce membre qui serait, selon nos sources, le médecin-chef en personne, à savoir Foued Abdelouahab. Ce serait ce dernier qui a donné le feu vert aux joueurs qui ont pris ces « vitamines » puisqu’ils ne sont pas deux mais plusieurs - au moins huit joueurs - à avoir consommé ces produits dopants.

Sûr et certain de n’avoir rien fait de mal et qu’il a été juste piégé par son médecin sans même que ce dernier ne le sache, Merzougui a décidé de mener une bataille pour essayer de réduire la sanction. Il a consulté des proches du dossier et a décidé de prendre le même avocat pris par Belaili dans son affaire. Merzougui, qui sait que son dossier est différent de celui de l’Usmiste, espère bénéficier de la clémence des autorités concernées, d’autant qu’aux dernières nouvelles, des coéquipiers du MCA se seraient portés volontaires pour témoigner devant la justice de reconnaître les faits et de dévoiler l’identité de celui qui aura été à l’origine de la prise de ce produit.

Merzougui compte donc jouer ses dernières cartes dans la bataille pour prouver sa bonne foi, en présentant un dossier en béton. Les prochains jours risquent d’être riches en enseignements.

M. A.