MOB : Le MOB victime de la hogra et de régionalisme à Constantine

Si les Vert et Noir se sont inclinés sur le score de 1 à 0 face au CSC vendredi dernier, il semble bien qu’il y a eu des facteurs qui ont grandement contribué à faire chuter le MOB, et ces facteurs n’ont rien à avoir avec le sport, malheureusement.

En effet, la direction du club d’Yemma Gouraya a fortement dénoncé ce qui s’est passé du côté de l’antique Cirta à travers un communiqué qui a été adressé à la ligue de football professionnel et qui nous a été présenté, les responsables qui nous ont contactés ont tenu à nous raconter l’enfer vécu ce jour-là et se disent prêts à saisir les hautes instances de pays pour que justice soit faite dans cette affaire. On nous a même appris que le DGSN, M. Abdelghani El-Hamel, va être saisi dans les heures qui viennent par la direction du MOB, et ce, afin de lui faire part des dépassements graves qui ont eu lieu vendredi dernier. Car on estime que le service d’ordre n’a pas été du tout à la hauteur de sa mission.

Les dirigeants du MOB ont été blessés et chassés du stade !

Pour revenir aux faits, la direction du MOB affirme que déjà ce n’est pas normal que les policiers cèdent à la pression du public du CSC et fassent sortir leurs supporters du stade, ces derniers sont bien des Algériens et ont donc normalement le droit de suivre un match dans n’importe quel stade d’Algérie. Le président Ikhlef nie aussi avoir demandé à faire sortir les Crabes du stade, surtout que cela n’est pas de son ressort. L’actionnaire Belaïd Ouzbidour a, lui, reçu un projectile sur la tête, qui lui a occasionné trois points de suture et sachant bien que ça aurait pu être bien plus grave. Face à ça et d’après les dires des responsables béjaouis, les policiers sur place n’ont rien fait pour protéger les Mobistes. Pire, ils n’ont fait que céder à la pression de ceux qui voulaient faire du mal à la famille du MOB et se sont réellement acharnés àv le faire. Les dirigeants qui se sont déplacés pour suivre la production de leurs capés furent, selon eux, chassés tout comme les supporters du stade. En effet, ces derniers nous ont appris que les policiers les ont obligés à quitter la tribune d’honneur où ils étaient assis et ont fini par regarder la rencontre dans un café à l’extérieur du stade. Tout cela est quand même assez grave et va à l’encontre de toutes les valeurs que défendent le football et la nation algérienne en général. On nous rajoute que les joueurs, eux, avaient très peur sur la pelouse quand ils ont vu comment leurs supporters et dirigeants ont été traités, et donc on ne peut vraisemblablement pas jouer à son meilleur niveau avec la peur au ventre. Pour la direction, le service d’ordre a donc failli à sa mission, qui est celle de protéger l’ensemble des acteurs de l’événement, y compris les visiteurs, c’est pour cela qu’elle ne compte pas se taire.

«On a été victimes de régionalisme à Constantine !»

Les responsables du MOB vont plus loin en affirmant que ce qu’ont vécu les Béjaouis à Constantine est tout simplement un acte de régionalisme, pour ne pas dire autre chose. En effet, les Mobistes ont été traités de tous les noms d’oiseaux à Hamlaoui, en allant jusqu’à attaquer les valeurs de toute une région, et ont eu aussi droit à des jets de pierres et projectiles lors de ce match par le public local. Alors, comment pouvons-nous laisser cet acharnement perdurer ?! C’est bien aux hautes instances d’intervenir pour faire en sorte que cela cesse à l’avenir, car au MOB on a bien l’intention de ne plus se taire devant ces actes racistes, surtout que les dirigeants du club béjaoui avaient prouvé qu’ils dépassaient bien cela, en allant jouer la finale de la Supercoupe à Constantine au mois de novembre dernier, bien que beaucoup étaient contre cette idée. On a aussi affirmé que les Béjaouis avaient déjà eu à faire à ce racisme le 1er novembre dernier à Constantine lors de la finale de la Supercoupe, mais avaient préféré se taire, à cause de tout ce que symbolisait ce jour-là. Toutefois, à présent, on a bien l’intention de dénoncer ces manœuvres, car la direction sent bien que le MOB est visé.

Le match de la réconciliation n’a finalement pas servi ?!

La direction du MOB est d’autant plus choquée par ce qui s’est passé à Constantine vendredi dernier que c’est bien elle qui avait pris l’initiative de réconcilier les deux galeries, en invitant l’équipe du CSC à un match amical il y a un peu plus d’un mois, celui-ci devait servir à tourner la page et revenir à de bonnes relations entre Crabes et Sanafir, les dirigeants du MOB avaient même pris un risque ce jour-là, car certains supporters s’opposaient à l’idée. Finalement, tout cela n’aura servi à rien, vu comment les Béjaouis ont vécu l’enfer vendredi. Les dirigeants mobistes affirment que les gens du CSC n’avaient pas à faire un lien entre les problèmes sportifs et administratifs de leur club et le MOB, car nous ne sommes pas responsables de leurs déboires.

B.A.

Bentayeb : «On doit battre l’ESS»

Un commentaire sur la défaite face au CSC vendredi dernier…

Je pense que nous avons tout de même fait un match plein, on avait vraiment les moyens de réussir un meilleur résultat. Malheureusement, on rate beaucoup d’occasions surtout en début de match et on laisse l’adversaire revenir dans la partie. Après, le scénario était assez cruel avec ce penalty dès le début de la seconde partie, on a eu les occasions pour revenir, malheureusement, ça n’a pas marché pour nous, on doit vite oublier cette défaite et passer à autre chose.

Ne craignez-vous pas que le moral du groupe soit touché ?

Non, je ne le pense pas. Si c’était une rencontre qu’on avait totalement ratée et où on avait rien démontré, ça aurait pu être le cas. Mais là, on sait bien que notre défaite n’était pas méritée, et que nous avons réalisé une bonne prestation. Nous avons donc juste à travailler davantage pour réussir nos prochaines sorties.

Vous jouez l’ESS ce mardi, comment voyez-vous cette partie ?

Ca sera certainement une rencontre assez compliqué contre un adversaire qui a un effectif de qualité et qui pratique un très beau football. Pour nous, le nom de l’équipe adverse importe peu, on joue à domicile et devant nos supporters, on doit donc juste tout faire pour prendre les trois points. On est à la troisième position du classement, on sait qu’on est donc très attendus, on doit juste répondre présents dans ce genre de confrontations.

Le MOB doit jouer plusieurs matchs en un laps de temps court ce mois-ci, ne craignez-vous pas la fatigue ?

C’est vrai qu’on a un calendrier difficile, c’est certainement la période la plus compliquée à gérer pour nous, on aura beaucoup d’ambitions en fin de saison si on arrive à bien s’en sortir. Je reste confiant, le staff technique et les joueurs sont concentrés, on va donc tous se battre pour réussir le meilleur parcours possible.

Vous jouez au Ghana en LDC, vous qui avez eu une expérience avec le MCEE face à l’Ashanti Kotoko la saison dernière, comment voyez-vous ce match ?

Dans cette compétition, on connaît rarement le niveau réel des adversaires, il faut surtout bien gérer les efforts. On aura certainement un climat différent là-bas, et il faudra juste se concentrer sur ses qualités, on sait qu’on a les moyens pour produire un football de qualité. Il vaudrait mieux aller faire la différence là-bas avant le match retour chez nous.

On sent que vous vous plaisez bien au MOB depuis votre arrivée…

Oui c’est bien le cas, je prends beaucoup de plaisir ici. Le fait que je connaissais un peu tout le monde avant d’arriver est certainement un facteur important. Après, quand vous intégrez une belle équipe qui marche bien, c’est plus facile de jouer et tenir son rang. J’espère bien continuer ainsi et réaliser de grandes choses au MOB.

Zerdab et Sidibé remplacent Ferhat et Yaya pour le match devant l’ESS

L’entraîneur en chef du MOB, Abdelkader Amrani, a décidé de prendre son groupe en regroupement dès hier en préparation au match contre l’ESS. Ainsi, le coach béjaoui a fait revenir Sidibé et Zerdab parmi la liste des convoqués, eux qui avaient été ménagés face au CSC. Ils remplacent Yaya suspendu, ainsi que Ferhat qui saute donc une nouvelle fois.

B.A.

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