Il a demandé l’autorisation de rentrer chez lui après le match face au RC Relizane, mais malgré sa suspension pour le prochain match face au DRB Tadjenanet, l’entraîneur Dominique Bijotat a exigé de lui de réintégrer l’équipe ce vendredi. En concertation avec les dirigeants, il a décidé de le sanctionner, si jamais il décide de prolonger son séjour au Burkina Faso. «Vous n’êtes pas concerné par le match face au DRB Tadjenanet, mais vous devez être là ce vendredi. Si vous ne réintégrez pas l’équipe ce vendredi, vous serez privé d’un salaire», l’a prévenu Bijotat. Habitué à prolonger son séjour pour une raison ou une autre, Diawara n’aura droit à aucune circonstance cette fois. Il a été autorisé à rester chez lui jusqu’à vendredi pour rendre visite à sa femme qui est enceinte.
N. B.
Malo attendu ce mercredi
Si l’attaquant Diawara est autorisé à ne rentrer que ce vendredi, le défenseur Patrick Malo a été informé par son entraîneur et ses dirigeants qu’il devra reprendre avec le groupe ce mercredi. Il a mis à profit les 3 jours accordés par l’entraîneur pour rentrer chez lui au Burkina Faso. Mais comme il n’est pas suspendu pour le prochain match, il devra reprendre avec ses équipiers ce mercredi.
Diawara suspendu face au DRB Tadjenanet
L’attaquant Banou Diawara n’est pas concerné par le match face au DRB Tadjenanet. Et pour cause, il est suspendu pour contestation de décision. Son absence risque de pénaliser son équipe surtout que Boulaouidet a perdu le sens des buts.
Les joueurs ont regagné Tizi à 23h
Ce n’est qu’aux environs de 23h que la délégation de la JSK a regagné la ville de Tizi Ouzou. Soumis à une terrible pression avant et pendant le match, les dirigeants, les membres du staff technique et les joueurs n’oublieront pas de sitôt leur déplacement à Relizane.
Azlef : «Les Relizanais ont usé de menaces de mort pour nous battre»
Le vice-président, Malik Azlef, jette un pavé dans la mare en déclarant que les Relizanais ont recouru à des menaces pour intimider la délégation de la JSK avant et pendant la rencontre. Il pense que si les locaux n’avaient pas usé de ces pratiques d’un autre âge, son équipe n’aurait jamais perdu samedi dernier à Relizane. «C’est regrettable de le dire, mais les Relizanais ont usé de menaces de mort pour nous battre. On est partis à Relizane pour jouer un match de football, mais à notre arrivée au stade, les Relizanais ont usé de toutes sortes d’intimidations, y compris des menaces de mort, pour avoir le gain de match», dénonce le vice-président de la JSK.
«Ils nous ont dit que s’ils ne gagnent pas, on ne sortira pas du stade sains et saufs»
Le bras droit du président Hannachi est convaincu que si le match s’était déroulé dans de bonnes conditions, la JSK aurait pu aisément revenir avec les trois points de la partie. «Lorsque des gens postés à l’entrée de la porte des vestiaires vous déclarent que si leur équipe ne gagne pas le match, vous ne sortirez pas du stade sains et saufs, vous joueurs ne pourront pas garder leur concentration. Certains d’entre eux ont eu peur.» «On les a accueillis avec des fleurs et ils nous reçus avec des couteaux», dira Malik Azlef, l’un des membres du conseil d’administration de la SSPA/JSK qui avoue qu’il ne s’attendait pas à ce que la direction du RCR réserve un accueil hostile à son équipe. «On a accueilli les Relizanais avec des fleurs au match aller, mais ils nous ont accueillis avec des couteaux samedi dernier. Des repris de justice vêtus de gilets ont été postés devant la porte d’entrée des vestiaires réservés et ont sorti des couteaux, on ne quittera pas le stade sains et saufs, si leur équipe ne gagne pas. On s’est plaints auprès des services de sécurité, mais ils leur ont dit qu’ils sont dirigeants du RCR. Ces
pratiques doivent être bannies de notre football», ajoute Azlef.
«Ils ont aussi menacé l’arbitre»
Le vice-président des Jaune et Vert poursuit son réquisitoire contre les Relizanais en déclarant qu’ils ont aussi menacé l’arbitre de la rencontre. «Les repris de justice qui étaient postés devant notre vestiaire n’ont pas menacé uniquement notre équipe, mais ils ont usé de menaces envers l’arbitre de la rencontre. L’arbitre Zouaoui avait eu peur et c’est pour cela qu’il a causé notre défaite. La preuve, il nous a refusés un but limpide.»
«J’ai dû quitter précipitamment la tribune officielle pour fuir les menaces»
Voulant suivre la rencontre à partir de la tribune officielle, Azlef a été contraint de rejoindre le président Hannachi à cause des menaces dont il a fait l’objet. «J’ai dû quitter précipitamment la tribune officielle pour fuir les menaces. C’est la première fois que j’étais confronté à cette situation. Si on veut que notre football aille de l’avant, ce n’est pas de cette façon qu’on doit agir», conclut Azlef.
N. Boumali