Comme on a pu le constater avant-hier l’EN a peiné sur un plan défensif, la faute à une entrée ratée de Mesloub qui, visiblement, n’était pas prêt pour la rencontre.

On ne lui accorde même pas des bouts de matchs en EN

 

 

 

La bataille était rude au milieu et la nature de la rencontre devait impliquer la présence de joueurs joignant technique et physique, à l’image de Guedioura ou même Abeid, qui est en sélection maintenant depuis quelque temps, mais qui n’a toujours pas bénéficié d’une bonne occasion de s’affirmer, et de confirmer le bien que son club, le Panathinaikos, et ses fans pensent de lui.

 

Rencontré à l’hôtel au moment où il s’apprêtait à monter dans le bus pour rejoindre l’aéroport, Mehdi nous dira d’abord sur la rencontre : «Le match était difficile, et l’EN a dû batailler pour arracher ce point du nul qui lui permet de rester invincible.»   

L’Ethiopie a changé beaucoup de choses pour pouvoir battre l’EN, le jeu était à leur actif, et il y avait forcément un esprit revanchard, Abeid le mentionne : «Après le score de l’aller, l’équipe a bien réagi, on a senti leur envie de nous battre, ils étaient prêts à tout pour, mais on a réussi le nul, c’est ça l’essentiel», expliquera-t-il.

 

Pour Abeid, sa situation en club est plutôt bonne puisqu’il bénéficie de la confiance de son staff technique, en attendant celui de l’EN : «Ça se passe très bien pour moi, je joue beaucoup au Panathinaïkos, les gens sont contents de moi, et je suis très content de ça, en attendant d’avoir une chance pour pouvoir le faire en sélection.»

 

Il faut dire aussi que même s’il ne le fait pas jouer, Gourcuff a le mérite d’avoir lancé Abeid dans ce groupe, le joueur a forcément donc de l’estime pour son coach et surtout du respect.

Lorsqu’on lui demande de s’exprimer concernant la possibilité de son départ, voilà ce qu’il répond : «On souhaite que le coach reste, on compte sur lui, ce qui est sûr qu’avec lui on progresse, donc ça sera mieux qu’il reste le plus longtemps possible.»

S. M. A.