Dans la mesure où les joueurs «expatriés» ne joueront pas les JO, le patron de la barre technique de l’EN U23, Schürmann, se doit de puiser désormais dans la liste de l’équipe nationale A’ (joueurs locaux) dépassant les 23 ans pour espérer trouver des joueurs capables d’apporter le plus escompté lors des Jeux olympiques.

Trois locaux de plus de 23 ans en renfort

 

Lors de la dernière tournée à Séoul, le technicien suisse a retenu cinq joueurs. Il s’agit, en effet, du défenseur de l’USM Alger, Benayada, des milieux de terrain du DRB Tadjenanet, Saâyoud, et du NA Hussein Dey, Seddiki, ainsi que les attaquants algérois du MC Alger, Abid, et du CR Belouizdad, Nekkache. A quatre mois du tournoi olympique, le patron de la barre technique des Verts n’est tout de même pas encore fixé sur les joueurs à ramener à Rio. Des critiques ont été prononcées par des spécialistes et des médias, quant au choix de certains joueurs. L’on cite notamment le défenseur Benayad et le centre-avant Abid, qui ne jouent pas régulièrement avec leurs équipes respectives. Or que les Verts auront besoin d’éléments jouissant de leur forme optimale pour espérer ne pas rater leur retour aux Jeux olympiques après une si longue absence. Schürmann se doit impérativement son travail de scooting et ce, dans le but de trouver l’oiseau rare. Devant l’incapacité de son groupe d’être à la hauteur des exigences du haut niveau. D’autres joueurs sont en train de réaliser une saison pleine avec leur club. Au sein du leader du championnat, des joueurs comme Koudri ou autre Boudebouda semblent avoir le profil requis pour aller à Rio. C’est le cas aussi à la JS Kabylie, le MC Oran…pour ne citer que ceux-là. Il suffit d’avoir le (bon) œil et l’autorité de prendre les décisions.

R. K.  

 

Les Verts seront fixés à…Maracana

 

Devant toutes les tracasseries qui, visiblement, empoisonnent le quotidien du staff technique de l’équipe nationale olympique, celle-ci a cependant les yeux braqués vers l’opération de tirage au sort prévue le 14 du mois en cours. Le tirage au sort s’effectuera dans le mythique et somptueux stade Maracana de Rio de Janeiro. Une enceinte complètement rénovée la veille de la Coupe du monde 2014, qui reste témoin des grands événements du football brésilien. Le tournoi se déroulera, pendant le premier tour, avec quatre groupes de quatre nations chacun. Deux équipes de chaque poule passent aux huitièmes de finale,  tour à partir duquel débutera l’élimination directe en un seul match.

                                                      R. K.

 

Les 16 pays qualifiés

Asie : Japon, Corée du Sud et Irak.

Afrique : Algérie, Afrique du Sud et Nigeria.

Concacaf : Honduras, Mexique et la  Colombie.

Conmebol : Argentine et le Brésil (pays hôte).

OFC : Fidji

Europe : Allemagne, Danemark, Portugal et la Suède.

EN olympiques 

 

Après la défaite de la Palestine et la tournée ratée à Séoul

EN olympiques : les prémices d’un échec à Rio

 

Par Rafik Khaled

 

La sélection nationale olympique (U23) de football donne de gros soucis aux observateurs et même aux responsables de la Fédération algérienne de football.

 

L’image flamboyante affichée lors de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie à la fin de l’année écoulée à Dakar (Sénégal) s’est sérieusement détériorée. Finalistes malheureux de la CAN, mais vaillamment qualifiés au tournoi final de football des Jeux olympiques prévus en août prochain à Rio de Janeiro (Brésil), les Verts ne gardent plus que cette image d’une équipe en mesure de relever le défi et de  «vendre» une image saine de produit du cru. Tout s’est soudainement noirci en l’espace de quelques petits mois. Les amoureux des Verts sont désormais sceptiques quant à la capacité des coéquipiers de l’attaquant de l’USM Alger, Oussama  Derfalou, de se hisser aux exigences d’un tournoi si relevé, comme celui des JO. Le doute a commencé à gagner l’esprit des Algériens depuis la fameuse joute amicale du 17 février dernier contre la sélection nationale de la Palestine dans un stade du 5-Juillet plein à craquer. Venus, il est vrai, pour exprimer leur soutien historique et constant à la cause palestinienne, les supporters algériens auront été, toutefois, déçus par le rendement des capés de l’entraîneur suisse Pierre-André Schurmann. Ces derniers ont été battus sur leur propre terrain sur le petit score de 1 but à 0. Beaucoup pensaient que la nature «politique» de la rencontre aurait été la principale cause de la défaite des Verts. D’autant plus que les supporters présents sur place, par mesure de solidarité par la Palestine, ont encouragé l’adversaire des Verts. Soit ! Nos Olympiques ont montré quelques signes inquiétants dans les différents compartiments. Fallait-il s’en soucier ? A quelques quatre petits mois du tournoi prévu dans la féerique Rio de Janeiro, l’équipe nationale ne semble pas, faut-il l’avouer, avoir les moyens requis pour qu’on puisse espérer un bon résultat aux JO. Elle aura, si on prend en ligne de compte sa forme actuelle, beaucoup de difficultés pour espérer rééditer l’exploit de sa «aînée». Celle-ci a émerveillé, pendant l’été 2014, les «footeux» du monde entier se qualifiant, pour la première fois dans l’histoire du football algérien, au deuxième tour d’une Coupe du monde. 

 

La Corée met à nu les insuffisances

Entamant la phase sérieuse de sa préparation aux Olympiques le mois passé, l’équipe nationale olympique s’est rendue à Séoul en vue de disputer deux rendez-vous amicaux avec la Corée du Sud. Deux bons tests, dans la mesure où les Verts vont, d’abord, découvrir un autre style de jeu issu du continent asiatique et, ensuite, avoir une idée sur le haut niveau. Dur, dur aura été cependant la découverte du haut niveau pour les Algériens. Renforcés par six joueurs de plus de 23 ans, la bande à l’entraîneur Schurmann s’est tout simplement noyée devant une sélection sud-coréenne, elle aussi qualifiée aux Jeux olympiques de Rio, s’inclinant à deux reprises. Lors de la première rencontre disputée vendredi dernier, les Verts ont plié l’échine s’inclinant par 2 buts à 0 avant d’enchaîner lundi dernier, cette fois-ci, sur un score plus lourd de 3 buts à 0. Un bilan bien maigre, voire inquiétant. Cinq buts et pas des moindres encaissés contre une ligne d’attaque muette. Les Verts ont-ils les moyens de faire honneur au football algérien lors des JO, après une longue éclipse de plus de trois décennies ? Seul le coach Schurmann semble avoir la bonne réponse.

 

L’indiscipline, l’autre problème

Alors qu’on pensait que les cas d’indiscipline ne concernent que l’équipe nationale première, il se trouve finalement que la sélection olympique n’est pas épargnée par ce problème. Le stage de Séoul a été marqué par un écart disciplinaire émanant de l’attaquant Ferhat. Ce dernier s’est accroché verbalement avec Schürmann, après avoir été mis sur le banc. Le coach a remis son rapport et Ferhat risque d’être frappé d’une décision ferme. Les clignotants sont au rouge à quelques encablures des JO.

R. K.

 

Ils ne seront pas présents

Les professionnels compliquent la tâche des Olympiques

 

Coup dur pour la sélection nationale olympique. Son staff technique ne pourra pas compter sur les joueurs évoluant à l’étranger, dont la Fédération algérienne de football projetait de faire appel à certains d’entre eux en vue de renforcer l’équipe en prévision des Jeux olympiques.

 

Selon des informations (sûres) révélées cette semaine par nos soins, aucun joueur qui se produit dans les championnats étrangers ne sera en mesure de jouer le prestigieux tournoi de Rio de Janeiro. La FAF avait nourri l’ambition, conformément aux règlements régissant le football olympique, d’engager trois joueurs. L’on parlait avec insistance de Slimani, Feghouli, Mahrez, Brahimi, Bensebaïni, Aït-Athmane ou autre Benzia. Si la piste de ce dernier a été écartée d’emblée dans la mesure où le pensionnaire de LOSC Lille avait participé avec l’équipe de France aux éliminatoires des JO 2016, les autres joueurs pressentis ont buté sur le refus catégorique de leurs clubs respectifs du fait que cette compétition ne se joue pas à une date FIFA. C’est dire l’impossibilité de renforcer l’équipe nationale des moins de 23 ans par des joueurs qui évoluent à l’étranger. Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, avait déjà laissé entrevoir le doute lors de la dernière conférence de presse animée le 9 janvier de l’année en cours à la salle des conférences du complexe Mohamed Boudiaf. Le patron de la fédération avait la possibilité de faire participer des joueurs comme Mahrez ou autre Brahimi, dans la mesure où ceux-ci seront occupés par leur éventuel transfert. Les autres joueurs pressentis, soulignait Raouraoua, auront de grandes difficultés pour se faire libérer, en raison du refus de leurs clubs. L’entraîneur national Pierre-André Schürman, voit, du coup, sa tâche se compliquer davantage avant les Jeux olympiques. L’actuelle composante de l’équipe, dont les joueurs accusent un grand manque d’expérience en la matière, aura du mal à rivaliser avec les «gros bras» de la planète.

R. K.