PAR LAMINE KEZZIM
Après 1 an et demi, le bilan du Breton est mitigé, voire négatif, il a échoué à la CAN en ne dépassant pas les quarts alors que l’objectif assigné était au minimum une demie, l’EN sous sa coupe n’a battu aucun ténor d’Afrique, son fameux 4-4-2 a été un ratage surtout que les joueurs ne se sont jamais adaptés, il n’y a pas eu match de référence avec ce système, les Verts ont mieux joué à chaque fois qu’il passait en 4-1-4-1 ou en 4-2-3-1, il n’a pas su mettre en place une assise défensive solide capable d’équilibrer le jeu de l’EN, l’équipe reste vulnérable dès qu’elle sort de Blida. Il a continué à faire jouer les mêmes joueurs malgré leur faible rendement, il n’avait aucune confiance pour les locaux, il a coupé l’élan de certains (DJABOU, SOUDANI), il avait du mépris pour les médias algériens, il ne s’est jamais impliqué dans les grandes orientations de formation comme annoncé à son départ, sa relation avec son adjoint NEGHIZ était quasi nulle, son rapport avec RAOURAOUA était glacial !
Avec tous ces griefs, il était condamné à partir, et pour sa succession, les Verts ont besoin d’un profil complètement opposé au mathématicien !
- Un entraîneur ayant gagné des titres avec un club.
- Une expérience internationale.
- Ayant déjà drivé une sélection de haut standing.
- Ayant laissé une empreinte dans chaque club ou sélection.
- Possédant une philosophie de jeu basé sur l’offensive et le beau jeu !
- Inspirant et mentor d’autres grands coachs.
- Avoir une forte personnalité.
- Dégageant du charisme avec un brin de folie.
- Capable de résister à la très forte pression du public et des médias.
- Etre coach universel
- De préférence pas français car ils ont tous échoué en ALGERIE !
Il est évident qu’avec ces critères-là un profil se dégage, celui de MARCELO BIELSA dit «EL LOCO», ça paraît comme un pari fou mais qu’il est tentant, quand on voit l’empreinte que laisse cet entraîneur là où il passe, le jeu pratiqué par ces équipes, l’engouement autour, la folie qu’il met dans les matchs, le personnage atypique qu’il est, les variantes tactiques qu’il propose, ce n’est pas anodin que pas mal de grands entraîneurs se considèrent comme disciples de BIELSA, à commencer par GUARDIOLA ! Des coachs comme SAMPAOLI, POCCHETTINO ou même ZIDANE s’inspirent d’EL LOCO, qui ne laisse jamais indifférent !
Si coach VAHID, qui est loin d’être un coach du 1er cercle, a réussi à gagner les cœurs des supporters algériens, certes, le résultat en Coupe du monde y est pour beaucoup, mais le personnage de VAHID, un peu fou, capable de fulgurances, a attiré la sympathie du grand public, alors qu’a contrario GOURCUFF, personnage froid, hautain et trop carré pour les Algériens, les Algériens veulent quelqu’un qui leur ressemble !
L. K.
Les coachs à éviter absolument !
- LIPPI : très grand coach, champion du monde avec l’Italie en 2006, le problème c’est que depuis 2010, il n’est plus sur la scène internationale, il s’est exilé en CHINE et à 68 ans, il est plus proche de la fin !
SCOLARI : lui aussi champion du monde en 2002 avec le BRESIL et au très grand palmarès, ce globetrotter du foot reste sur un échec cuisant avec la sélection brésilienne et une gifle mémorable face à l’Allemagne, il a 68 ans et il est en fin de carrière !
L. K.