Arezki Saouli est un Franco-Algérien ayant en charge l’équipe de France de Street Soccer. Il rêve de promouvoir cette discipline dans son pays d’origine. Entre-temps, il nous explique ce que c’est.

 

Qu'est-ce que c’est le Street Soccer, en quelques mots ?

Le Street Soccer est une variante informelle du football. Cette discipline se pratique sur un petit terrain de 16 mètres sur 22 mètres, avec 2 mi-temps d’une durée de 14 minutes chacune. On joue avec 3 joueurs de champ et 1 gardien de but. Les murets autour du terrain font partie du jeu. D'ailleurs, leur utilisation est très recommandée techniquement. Les penalties se tirent depuis le milieu de terrain en enchaînant une simple conduite de ballon. Il y a aussi la règle la plus importante qui régit le Street Soccer.

Quelle est-elle ?

C’est celle qui consiste à pouvoir jouer librement en cas de possession de ballon. Dans le cas contraire, on est obligés d'exclure un joueur des trois. Aussi, on est tenus de défendre à 2 seulement, le troisième devant attendre et essayer d'intercepter le ballon sur la deuxième moitié de terrain de côté de l'adversaire.

Comment êtes-vous venu dans cette discipline puisque beaucoup penchent plutôt pour le foot traditionnel qu'on connaît ?

D'abord, je dois dire que je n’ai pas dérogé à la règle puisque j’ai pratiqué le football comme tout le monde au début. Cela jusqu'au jour où j'ai découvert ce sport, c’était lors de ma participation au tournoi national organisé à Clairefontaine, en 2010 ; je représentais l'Alsace à l'époque. Depuis, le Street Soccer a pris le dessus.

Vous êtes Franco-Algérien, peut-on connaître vos origines en Algérie ?

Je suis né le 29 décembre 1980 à Asnières-sur-Seine, en banlieue parisienne. Mais je suis originaire de Bouandas, de la wilaya de Sétif. Je suis marié et père d'un petit garçon prénommé Abdallah qui a tout juste 9 mois.

Et vous êtes sélectionneur de l’équipe de France de Street Soccer…

Effectivement, j’ai du reste effectué un bon parcours jusque-là. J’ai déjà participé aux coupes du monde de 2010 au Brésil, 2011 en France, 2012 au Mexique. Enfin, aux Pays-Bas en 2015, j'ai perdu la finale de la Host Cup face à l'Autriche. 

Est-il possible de promouvoir le Street Soccer en Algérie ?

Promouvoir ce sport en Algérie, c'est une chose qui me tient vraiment à cœur. Cela d’autant plus qu’on sait que l'Algérien possède un grand potentiel technique et qu’il est un grand passionné de sport en général. Naturellement, je serai ravi de donner un coup de main pour que cette discipline prenne son essor en Algérie. Surtout que les retombées peuvent être très bénéfiques pour la société.

Comment au juste ?

La pratique du Street Soccer est un véritable accompagnement social pour nos jeunes. Cela relève du principe de l'insertion à travers le sport, qui a fait ses preuves. Ce serait vraiment génial surtout si on parvient à concrétiser ce projet. En tout cas, je n’hésiterai pas à apporter ma pierre à l’édifice.

H. D.

Zetchi charge la CFA

Kheireddine Zetchi, le président du Paradou AC, a fait des déclarations fracassantes sur les ondes de la radio Chaîne I, au terme du match de son club face MCEE, à El-Eulma. Il a tiré à boulets rouges sur Khelil Hammoum, le président de la Commission fédérale des arbitres (CFA), ainsi que son équipe, dénonçant la gestion des désignations des arbitres. Pour rappel, Zetchi est déjà sous le coup d'une suspension de 6 mois. Sera-t-il convoqué par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel ?

Futsal : les demi-finales le 8 avril à Akbou

L’Association de la Sûreté de Skikda, le Club Futsal de Bordj Bou-Arréridj, le CFF Akbou et le MC Béjaïa se sont qualifiés pour les demi-finales de la coupe de futsal, après le déroulement des huitièmes et quarts de finale les 30 et 31 mars 2016 à la salle omnisports d’Akbou. Les demi-finales auront lieu à la salle OMS d’Akbou le vendredi 8 avril 2016.

15h : Club Futsal Bordj Bou-Arréridj/Association Sûreté Skikda

16h : CFF Akbou/MC Béjaïa