EN: La FAF discute avec l’agent de Wilmots

Selon une source digne de foi, l’une des premières pistes explorées par la Fédération algérienne de football, au lendemain de la rupture officielle du contrat de Gourcuff, est celle du sélectionneur actuel de la Belgique, à savoir Marc Wilmots.

Ce serait la première piste explorée

 

La FAF a entamé des pourparlers avec l’agent du coach belge en vu d’un début probable de négociations, d’autant que tout parait aller dans le bon sens concernant ce sélectionneur qui remplit tous les critères initialement arrêtés par la Fédération.

Agés de 47 ans, Wilmots continue son bonhomme de chemin à la tête des Diables rouges, avec qui il a participé au dernier Mondial, réussissant même à les mener sur le toit du monde, puisque son équipe est le leader actuel du classement FIFA.

Ceci dit, malgré ces exploits probants, il semble bien que ses jours sont comptés du côté de Bruxelles, et il pourrait même quitter la sélection de son pays au terme du prochain Euro et ce pour plusieurs raisons.

 

Il touche 90.000 euros et la Fédération belge ne veut pas l’augmenter

Parmi les raisons qui encouragent la FAF à explorer cette piste, malgré le fait qu’elle soit belge, c’est cette guerre froide opposant le coach à sa fédération. A l’issue du Mondial, il a réclamé une augmentation, et il continue toujours d’ailleurs à la réclamer, mais la Fédération belge, pour des raisons qu’on ignore, refuse de la lui accorder. Il parait, selon des proches du dossier, que cela aurait un lien avec le fait qu’il ait occupé le poste d’adjoint de George Leekens, et ce pendant longtemps, avant que ce dernier ne se retire des affaires de la sélection, laissant Marc seul devant de lourdes responsabilités, s’en est suivi une revalorisation du salaire, mais pas assez aux yeux de Wilmots qui a mené très haut la sélection, et ses revendications sont devenues des plus logiques. Mais la Fédération n’a pas bronché, et son salaire ne dépasse donc pas les 90 milles euros, ce qui a donné lieu à une guéguerre qui a donné libre cours aux spéculations les plus folles de la part de la presse européennes, notamment belge, allemande et française, étant donné que le nom du selectionneur a été cité du côté de Schalke, club où il a déjà eu une expérience en tant que joueur et entraîneur, ainsi que Bordeaux où il a évolué au début de ce siècle.

 

Disposé à travailler en Afrique

Les premiers échos qui nous sont parvenus font état d’un retour assez positif, puisque les proches du Belge évoquent un coach qui ne verrait pas d’un mauvais œil le fait d’exercer en Afrique, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. L’autre point encourageant, ce sont ses exigences financières qui semblent abordables au vu du conflit «profitable» l’opposant à sa fédération, mais on n’en est pas encore là. Il ne s’agit, en effet, que d’une piste que la FAF a explorée, et il n y a donc encore rien de concret. Il faudra attendre d’ailleurs la fin de l’Euro et encore, car le contrat de Wilmots ne prendra pas fin avant la fin de la coupe du Monde en Russie en 2018, soit le même contrat que celui qui a été résilié par la FAF avec Gourcuff. Il faudra donc que la participation des Diables rouges au prochain Euro soit catastrophique pour bénéficier d’un limogeage, si l’on se referait à ses dernier propos ou il annonce qu’il ne quitterait pas la sélection de son gré : «Si ça se passe mal en France, on va en parler pendant des jours. Qui on va mettre comme nouveau coach? Ce sera la grande question. Et moi, à ce moment-là, j'annoncerai que je reste» a-t-il déclaré pour mettre fin aux spéculations de départ volontaire.

 

Des milliers de CV atterrissent à la FAF et le tirage des JO pourrait être bénéfique

La FAF a donc bien commencé l’opération prospection, elle ne veut pas perdre son temps, et ce, malgré le fait qu’elle est décidé à s’y prendre calmement, et sans la moindre pression. Selon des indiscrétions, il n’y a point de gros calibres dans la liste des pistes suivies actuellement, elle attaque les noms un par un, selon les critères initialement arrêtés, mais sans se précipiter pour éviter de faire les même erreurs du passé.

Le prochain voyage des dirigeants de la FAF à Rio De Janeiro où aura lieu le tirage au sort du tournoi de football des JO le 14 avril prochain, pourrait même être prolifique pour la sélection ; là-bas, une vaste opération de ratissage va être lancée, et l’on parle de contacts qui pourraient avoir lieu entre Raouraoua et le président de la Fédération brésilienne Nunes Antonio, lequel sera prié de fournir à la FAF quelques noms d’entraîneurs brésiliens ayant connu une aventure à travers le monde, pour éventuellement en choisir quelques-uns et les soumettre au finish qui risque d’être palpitant. Ce ne sera pas demain, ni après-demain, mais sans doute avant juin prochain, afin de pouvoir enfin relancer la machine une fois remise sur les rails.

S. M. A.

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