Bouiche : «Mouassa a guéri la JSK»

Comme tous les fidèles des Jaune et Vert, Nasser Bouiche, l’ex-goleador des Canaris, apprécie à sa juste valeur le retour au premier plan depuis que Kamel Mouassa a repris l’équipe en main. Il met surtout en relief le travail psychologique qu’il a effectué au sein du groupe.

3 matches, 3 victoires, ça gaze à la JSK depuis le retour de Mouassa ?

A son arrivée, Mouassa a trouvé un groupe dispersé, il a alors axé son travail là-dessus pour y remédier. Il a su détecter où était le problème, c’était le souci essentiel de la JSK. Son apport sur le plan psychologique a été très bénéfique. Nos joueurs ne sont pas forts mentalement, c’est d’ailleurs une faiblesse généralisée au sein de notre football. Mouassa connaît le club, il a trouvé les mots pour retaper le moral du groupe, lequel affiche désormais une réelle joie de jouer et de vivre ensemble. Ça se voit maintenant sur le terrain.

En somme, le coach a fait le toubib : il a décelé le mal et administré le traitement adéquat ?

Bien sûr ! Quand on donne aux joueurs l’importance qu’ils méritent, on peut tirer d’eux le maximum. Quand les joueurs voient que le coach fait de son mieux pour éliminer les histoires de clans, ils adhèrent à sa politique. Le football étant un jeu collectif par essence, la mayonnaise prend par la suite.

Peut-on dire que Mouassa a donc guéri la JSK ?

Oui, je suis d’accord. Il a amené surtout dans le domaine psychologique et il a bien cerné le mal qui rongeait le groupe. Les histoires de clans, des joueurs qui ne s’entendaient pas, la mauvaise humeur ne sont plus de mise. La joie de vivre est revenue.

La JSK peut-elle aller à la chasse du podium ?

Tout est possible dans notre championnat. Si vous gagnez 2 matches, vous vous retrouvez en haut du tableau. En en perdant 2, on s’arrime aussitôt au bas du classement. Avec 3 succès de suite, la confiance est revenue, il faut bosser avec cet acquis. Il ne faut pas que ce soit un piège aussi, en croyant qu’on est redevenus forts. On peut vite retomber dans ses travers, à ce moment-là. Mais je pense que l’équipe est bien partie pour aller chercher le podium. Pourquoi pas.

Rial est en fin de contrat, il n’a pas encore été renouvelé, comment interprétez-vous cela ?

Je peux me dire que les dirigeants attendent la fin de saison pour discuter sereinement avec un joueur en fin de carrière et voir s’ils envisagent de poursuivre l’aventure ensemble et dans quelles perspectives. C’est le travail des dirigeants. Il s’agit de respecter le choix de tout un chacun.

Selon vous, la JSK a besoin de Rial ou non ?

Vous savez, le football est ingrat. Un joueur en fin de contrat a naturellement envie de renouveler pour aller le plus loin possible dans sa carrière, ce qui me semble normal. De son côté, le club a aussi sa propre idée. Moi, je vois en Rial un joueur d’expérience capable d’encadrer ses jeunes équipiers et d’aider l’entraîneur. Ce serait effectivement une bonne idée de le garder, seulement il doit être un exemple pour les jeunes.

H. D.

 

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