Mourad Rahmouni, le coach du MC Saïda, se remet d’une intervention chirurgicale après une ablation de la vésicule biliaire. Mais quand on lui demande de commenter le parcours du MCS, du MOB et de la JSK, il n’hésite pas une seconde pour donner son précieux éclairage.

- «Je veux rester au MC Saïda»

 

Rassurez-nous d’abord au sujet de votre santé…

Ça va, j’ai été opéré au niveau de la vésicule biliaire il y a moins d’une semaine et je m’en remets bien, même si je suis toujours en convalescence. Cela m’a d’ailleurs empêché d’assister au dernier match de Saïda à Boussaâda. Mais tout ça est derrière moi, je me porte mieux.

OK, alors parlez-nous du MCS qui a finalement assuré son maintien en Ligue 2 Mobilis…

Ce n’était pas évident avec 14 points seulement engrangés au terme de la phase aller. C’était un défi pour moi et la direction du club. Dieu merci, nous l’avons relevé. L’objectif est atteint même si ce n’était pas facile.

Allez-vous poursuivre l’aventure avec Saïda ?

J’aimerais bien rester car il n’y a que la stabilité qui aidera la progression de l’équipe. Je l’ai fait avec le MO Béjaïa où je suis resté trois ans. J’ai une réunion avec la direction du club la semaine prochaine, j’espère qu’on trouvera un terrain d’entente pour travailler sur le projet qui me convient. En tout cas, je veux bien poursuivre ma mission à Saïda.

Puisque vous en parlez, un mot sur le MOB et sa prestation en coupe de la CAF face à l’Espérance de Tunis ?

Il ne faut pas mettre trop de pression sur ce club. Quoiqu’on dise, il a un jeune vécu en première division et c’est la première fois qu’il se lance dans l’aventure africaine. Malgré tout, le MOB honore le football algérien. Ces derniers temps, ça va moins bien, certes, mais il ne faut pas se montrer trop exigeant. Incha Allah, il fera un pas en avant et deviendra encore plus grand.

0-0 à Béjaïa, faut-il encore croire à la qualification ?

J’ai vu le match aller, l’équipe est passée à côté du sujet, elle n’a pas joué sur sa vraie valeur, peut-être que la pression a eu raison des joueurs qui ont évolué avec la peur de mal faire. Ils ont usé de longues balles en avant, cela a fait l’affaire de l’adversaire. Ce sera difficile au retour, quoique tout reste possible dans le football. Mais quand on loupe la première manche à la maison, généralement c’est très pénible au retour.

Un mot aussi sur la JSK, votre ancien club, qui a effectué une remontée spectaculaire depuis le retour de Mouassa…

On est très contents pour la JSK. L’équipe jouait le maintien et maintenant elle se bat pour la 2^e place, c’est très bien. 5 victoires consécutives, c’est comme ça qu’on aime la JSK. On voudrait la voir toujours en haut. Encore un succès contre l’ASM Oran et les chances de décrocher la 2^e place seront plus grandes.

H. D.