EN: Mandi : «Difficile de partir sur un échec»

Après 16 ans de bons et loyaux services rendus au Stade de Reims, Aïssa Mandi a décidé de changer d’air, il quitte son club de toujours, direction le championnat le plus fort au monde : la Liga, où il rejoint le Bétis Séville pour 5 ans.

 

 

Après sa présentation officielle par son club, et ses premiers mots lâchés en Espagne en tant que nouveau joueur du club andalous, Mandi a accordé hier une longue interview au site officiel de son ancien club, le Stade de Reims, où il est revenu sur sa longue expérience sous le maillot rouge et blanc, et la fin qui a eu lieu cet été malheureusement sur une fausse note, à savoir la relégation : « Oui. J’avais fait part de ma décision au président avant la fin de saison. Je voulais vivre autre chose. Cela fait 16 ans que je suis au club, je vais bientôt avoir 25 ans et ma volonté était de me lancer dans quelque chose de nouveau. Malheureusement, ça tombe sur une descente en Ligue 2 et je dois dire que c’est difficile de partir sur un échec», a-t-il dit.

 

«J’ai opté pour le plus insistant, pour le projet le plus convaincant »

Mandi relate les faits d’un été pas comme les autres, où il était question de son départ de Reims, il finira par choisir le Bétis, il explique : «Le Bétis était mon premier choix. J’ai eu plusieurs sollicitations, mais le Bétis a été le projet le plus convaincant. Tous les éléments étaient réunis : c’est un club mythique, ambitieux, avec des supporters incroyables. Les dirigeants ont insisté, le coach a également pris le soin de m’appeler, au final c’est tout naturellement que je me suis tourné vers le Bétis.»

 

«J’ai permis à Reims d’être au Brésil»

Mandi est le 2e joueur seulement depuis plus d’un demi-siècle qui a permis à Reims d’être en Coupe du monde, une fierté pour le joueur : «Je me souviens qu’avant de partir, le président m’avait dit qu’il n’y avait pas eu de Rémois à une Coupe du monde depuis la génération 1958. C’était un peu bizarre, j’avais du mal à me rendre compte. Il était fier que ce soit un joueur formé au club qui renoue avec l’histoire. De mon côté, je l’étais également de représenter mon club à travers ce Mondial. Je n’oublie pas que c’est grâce au Stade de Reims que j’ai pu intégrer la sélection d’Algérie, disputer une Coupe du monde et une CAN.»

 

«L’accession mon meilleur souvenir, il faut remonter»

Le défenseur de l’EN n’oublie pas l’une des meilleures saisons de sa carrière lorsqu’il a accédé avec son équipe, il a profité de l’interview pour appeler les fans à resserrer les rangs autour du club et le replacer en division une : «Je me souviens de l’année de la montée en Ligue 1, c’était incroyable… Cela reste pour moi la meilleure année des supporters, ils ont poussé jusqu’au bout pour que l’on obtienne cette montée. Je les invite à faire de même cette saison parce que la place du Stade de Reims est vraiment en Ligue 1», conclut-il.

S. M. A.

 

 

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