Un brin d’espoir pour les locaux
« Le championnat doit servir de base pour la sélection, je vais le suivre»
L’ancien sélectionneur du Qatar a bien voulu rouvrir le dossier des locaux ; il dit que le championnat doit être une base pour les différentes sélections et que le joueur local doit être suivi comme les pros. Il donne un exemple en nous rappelant ses succès au Ghana, encore et toujours. Là-bas en plus des seniors avec qui il avait brillé, il avait même emmené les U20 de ce pays au titre mondial : « Il faut suivre les locaux comme ceux qui jouent à l’étranger ; le championnat national doit être une base pour la sélection nationale. Au Ghana, beaucoup de joueurs ont renforcé l’équipe première du championnat local. Ce sont de jeunes joueurs et c’est avec eux qu’on a réussi en Afrique du Sud. Je vais suivre le championnat, et c’est sûr que j’y trouverai les bons éléments pour atteindre mes objectifs», a-t-il promis.
S. M. A.
Défaite de l’EN olympique contre l’Irak
« Ne condamnez pas ces jeunes, ce n’est qu’un match»
La défaite des Olympiques avant-hier contre l’Irak fait craindre le pire. Le coach national était au stade et a bien voulu hier commenter ce résultat négatif : « Je ne peux pas donner un avis sur un seul match. Je pense que l’Algérie a de bons jeunes joueurs, il faut les soutenir, mais c’est sûr qu’une défaite rend l’image un peu négative, une victoire rend les choses un peu plus belles. Il y a eu de belle choses et des moins belles, mais il faut rester derrière ces jeunes et les encourager. C’était un match et demain, il y en aura d’autres. Les joueurs vont certainement se ressaisir plus tard», a-t-il tenu à encourager à sa façon les poulains de Schürmann.
S. M. A.
Le coach veut de l’aide
« Je compte sur le soutien du public et des médias »
Le constat a toujours été fait par les étrangers qui viennent chez nous et ce n’est pas Rajevac qui va les contredire : «Le public est partout très exigeant, mais les Algériens sont des férus ; tristes pour la défaite et contents pour la victoire. Les gens ici vivent pour le foot, je compte sur leur soutien et celui des médias.» Et d’enchaîner concernant la relation avec les gens de la presse : «Vous aurez droit à des conférences de presse avant les stages et à la fin des matches, comme ça se fait partout », explique-t-il sa méthode.
S. M. A.
Gestion des stars
« L’autorité s’installera naturellement »
Le nom du Serbe est lié à l’affaire Muntari en Coupe du monde 2012 lorsqu’il l’a chassé du groupe en pleine compétition. Rajevac nie malgré tout avoir un problème dans sa gestion des noms ; il ne veut pas qu’on lui colle cette étiquette : « C’est un honneur de travailler avec de tels joueurs. La question de la gestion du groupe m’a été posée au Ghana ; on m’avait évoqué la présence des stars comme Appiah, Asamoah et les autres, mais quand vous travaillez avec eux et qu’ils connaissent votre méthode, votre autorité s’installe naturellement. Et puis il n’y aura pas que de stars, il y aura des jeunes qui vont percer aussi.»
S. M. A.
Les réponses du coach étaient plus longues que la traduction
Kristijan n’a pas tout traduit
La première conférence de presse du sélectionneur national Milovan Rajevac nous a permis d’assister à la première parution aussi de son adjoint-interprète Kristijan Cvijetic. C’est lui qui traduira désormais ses propos aux joueurs ne comprenant pas le serbe ou l’anglais, mais aussi aux journalistes lors des conférences de presse au moins jusqu’à ce que Milo apprenne à parler la langue de Molière.
Ceci dit, cette première sortie de Cvijetic n’aura pas été de tout repos, que ce soit pour lui ou pour les journalistes présents qui ont eu du mal à admettre et comprendre pourquoi Kristijan résumait les réponses du coach Rajevac.
En effet, les réponses en serbe paraissaient longues et assez consistantes en infos, mais son interprète résumait le tout en quelques petits mots, alors que les représentants des médias aimeraient bien que l’adjoint traduise dans le détail de ce que dit le coach.
Milo, qui peut parler anglais, ne l’a pas fait et a choisi sa langue maternelle, alors que les présents auraient voulu qu’il s’exprime en anglais car le message serait passé mieux. On avait l'impression de rater des choses au moment où le public attend des choses et des choses du coach et surtout des promesses.
Ceci dit, on salue la volonté de Milo qui s’est dit prêt à apprendre le français, sachant que la FAF a fait un grand sacrifice en optant pour ce coach, elle qui voulait un technicien qui parle français. Mais la tentation d’essayer avec ce coach était plus grande. Espérons maintenant que Milo apprendra rapidement à communiquer dans la langue française et pourquoi pas faire comme Renard et Vahid qui avaient même appris quelques mots en arabe. En attendant, Kristijan pourra nous détailler un peu plus amplement les réponses du coach ou tout simplement que ce dernier s’exprime en anglais en présence d’un interprète.
S. M. A.