L’international algérien du Sporting, Islam Slimani, ne désespère pas de changer d’air en cette intersaison.

Le rejet de son président des trois propositions qui sont parvenues à la direction du club lisboète n’a pas ébranlé sa détermination à signer dans un club plus ambitieux. Il a d’ailleurs rencontré son agent mardi dernier afin de faire pression sur ses dirigeants pour les amener à revoir leur position par rapport à son transfert. Exigeant pas moins de 30 millions d’euros en contrepartie de sa lettre de libération, le président Bruno de Carvhalo refuse pour l’instant de faire la moindre concession. Il exige le double de ce que lui ont proposé les clubs qui veulent enrôler Slimani en ce mercato estival. La meilleure offre qu’il a reçue selon la presse portugaise avoisine les 15 millions d’euros. Devant la détermination de l’international algérien à évoluer dans un championnat plus coté que celui du Portugal et l’inflexibilité de son président à le céder pour un montant de moins de 30 millions d’euros, un accord entre les deux parties est difficile à trouver.

Réunion imminente
Pour tenter de calmer Slimani qui ne cache plus son souhait de changer d’air, les dirigeants ont prévu une réunion avec lui. La présence de son agent à Lisbonne confirme si besoin est que le président Bruno de Carvhalo l’a invité pour essayer de trouver un accord avec l’international  algérien. D’après la presse portugaise, Slimani est mécontent de sa situation. Lui qui se voyait dans un grand club à la
fin de l’exercice écoulé a eu du mal à comprendre les exigences financières de sa direction. Pourtant, les dirigeants du Sporting l’ont recruté pour la modique somme de 350 000 euros et maintenant ils exigent 30 millions d’euros pour sa libération, 85 fois plus !

 

Casse-tête
Malgré le but inscrit face à Wolfsburg, la presse portugaise annonce que Slimani sera un casse-tête pour l’entraîneur Jorge Jésus. L’international algérien est en super forme en ce moment, mais si son président l’oblige à rester, cela pourrait se répercuter sur sa forme. Actuellement, c’est Slimani qui fait le forcing sur son président pour le libérer en ce mercato estival, mais s’il n’obtient pas ce qu’il souhaite, il lui sera difficile de se concentrer sur ses matches. L’ayant engagé pour des miettes, ses dirigeants doivent penser à l’intérêt de leur attaquant au lieu de ne chercher qu’à rentabiliser son transfert.

N. Boumali