Z. Djelloul : «Ferhat nous manquera beaucoup à Rio, mais…»

Comme beaucoup, Zoheir Djelloul, l’ex-entraîneur de l’USM Blida, regrette l’absence de Zinedine Ferhat, qui ne disputera pas les Jeux olympiques pour raison disciplinaire. Mais comme beaucoup aussi, la discipline passe, à ses yeux, par-dessus tout.

 

Jeudi, l’Algérie débutera contre le Honduras les JO de Rio, comment ça se présente ?

Ça va être un match très important pour notre sélection, ce sera même exceptionnel. C’est notre première rencontre aux JO après 36 ans d’absence, nos joueurs seront bien motivés pour la circonstance. J’espère que le stress et l’excès de précipitation ne leur joueront pas un mauvais tour. Il est toujours très important de gagner le premier match dans un tournoi. Ce sera très difficile, mais, apparemment, nos capés ont assez d’expérience pour gérer au mieux l’entame des jeux. J’espère qu’on réussira un bon résultat.

Que représente pour vous le fait de participer aux JO ?

C’est vraiment extraordinaire ! Vous savez, il y a de grandes stars du football mondial qui n’ont jamais eu cette chance. On vit cela peut-être une seule fois dans la vie. Et l’entame des JO est déterminante pour la suite du parcours. Le Honduras n’est pas une équipe facile à manier, il faudra bien gérer cette partie sur le plan offensif et défensif, collectivement et individuellement. Si on réalise au moins le match nul, on enchaînera les deux autres matches dans un bon état d’esprit.

L’absence de Ferhat risque-t-elle d’être pénalisante pour l’équipe ?

C’est assurément un joueur qui va beaucoup manquer à la sélection, il avait quand même un poids dans l’équipe et sa place est indiscutable. Seulement, quand on parle de discipline, il faut que le tout monde suive. Il s’agit de l’équipe nationale, pas d’un club, c’est la nation et on ne joue pas avec ça. Même si Ferhat manquera beaucoup, il reste que c’est une leçon pour tout le monde. 

Affronter le Portugal et l’Argentine ensuite, ce n’est pas de la tarte…

Oui, c’est clair, on aura affaire à deux grandes nations du football. C’est pourquoi il est impératif de négocier au mieux l’entame face au Honduras pour bien gérer après les deux matches suivants.

Ne faut-il pas songer à battre le Honduras plutôt que de tabler sur un nul ?

Oui, il faut gagner contre le Honduras et essayer de le faire même contre l’Argentine et le Portugal. On ne doit pas se présenter dans la peau d’une victime expiatoire. Il faut jouer ses cartes à fond, après le terrain tranchera. On doit laisser une bonne impression à chaque fois. J’espère que nos joueurs seront à la hauteur et, pourquoi pas, qu’ils entreront dans l’histoire. Toute est possible.

Un mot sur votre litige avec l’USM Blida ?

J’ai essayé d’appeler le maire de Blida pour réclamer mon argent. On m’a fait la promesse d’être régularisé dans une semaine. J’espère qu’ils vont tenir parole. Autrement, je serai dans l’obligation de transmettre le dossier à la Chambre de résolution des litiges. C’est la moindre des choses que je devrais faire.

H. D.

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