Toujours absent sans que personne sache la date de son retour, le milieu de terrain Mohamed Coumbassa est au cœur d’une polémique au sein du club de l’USMH.

Protégé par son entraîneur, le joueur a fini par se croire tout permis. Aujourd’hui, la direction n’attend que le feu vert de l’entraîneur pour le libérer. Tenant à lui, vu ses qualités, l’entraîneur ne souhaite pas se passer des services du Guinéen de 21 ans, pendant que la direction est sur le point de résilier son contrat. Nous avons appris de sources sûres que le président aurait parlé avec l’avocat et le manager du joueur pour leur faire savoir que si les choses continuaient ainsi il aura recours à la FIFA (si ce n’est déjà fait) et qu’en déposant le dossier du joueur au niveau de la FIFA il allait enlever à Coumbassa tous ses droits et devra même rembourser ce qu’il a touché. Une mesure qui devrait pousser le joueur à réfléchir à deux fois avant de songer à prolonger davantage son séjour. Cette démarche du président va, en effet, obliger Coumbassa à revenir le plus vite possible et passera directement devant le conseil de discipline.

 

S’il est gardé, son salaire sera revu à la baisse

Par ailleurs, si jamais Charef insiste pour garder le jeune meneur de jeu, la direction ne compte pas lui maintenir son salaire actuel. Souffrant énormément sur le plan financier, le club de l’USMH cherche le moindre moyen pour diminuer ses dépenses. Le comportement de Coumbassa ainsi que cette longue absence qui lui a fait rater le stage de préparation d’Aïn Témouchent lui feront accuser un gros retard dans son travail. Cela signifie que le joueur ne sera pas concerné par les rencontres officielles pendant au moins un mois. Mais pour la direction de Laïb, payer un joueur un mois sans qu’il joue ne fait pas partie des vœux des responsables harrachis. C’est pour cela que si jamais la direction de l’USMH ne libère pas le joueur elle reverra le salaire de Coumbassa à la baisse, jusqu’à ce qu’il reprenne sa forme et pourrait dans ce cas, s’il réalise de bonnes performances, voir son salaire augmenter mais pas avant la phase retour.

R. H.

Boulekhoua réintègre le groupe

«Je me sens beaucoup mieux»

Réintégrant le groupe, le latéral droit de l’USMH, Zine El-Abidine Boulekhoua, se porte mieux et sa blessure au genou n’est plus qu’un souvenir. Etant rétabli, le joueur devait même jouer quelques minutes lors des matches amicaux disputés hier. Le seule blessé que comptait l’équipe est désormais apte à rejouer et a eu le feu vert des médecins pour retaper dans un ballon après une semaine de soins. Cela soulage l’entraîneur qui sortira de ce regroupement sans aucun joueur blessé, ce qui signifiera la réussite de la préparation pendant que le concerné espère rattraper rapidement son retard. «Je suis rétabli et je me sens beaucoup mieux. J’ai pu avoir le feu vert pour réintégrer le groupe et j’espère être de la partie pour les deux prochains matches amicaux. Maintenant, je dois récupérer mon retard pour être à jour avec le reste du groupe dans notre préparation. Je n’ai pas envie de rater le début de saison surtout que nous avons bien travaillé durant ce stage, pourvu que les choses ne se compliquent pas.»

 

Aujourd’hui biquotidien

Pour aujourd’hui, les Jaune et Noir effectueront deux légères séances d’entraînement avec une première dans la matinée et une autre  en fin d’après-midi au stade du complexe Omar Oussiaf.

 

Vendredi une seule séance au programme

Pour la journée de vendredi, le staff technique à programmé une seule séance d’entraînement au stade Omar Oussiaf d’Aïn Témouchent.

 

Stade, piscine et massages pour le reste du stage

Ayant fait le plus important de la préparation à Alger et lors de la première semaine passée à Aïn Témouchent, les Jaune et Noir auront un programme moins chargé pour la fin de stage. Pour cette fin de regroupement, l’équipe alternera entre travail au stade avec de légères séances d’entraînement, des exercices en piscine et des massages, ce qui garantira des jambes légères et rapides aux joueurs pour leur retour à Alger.

 

Derniers matches amicaux à Aïn Témouchent

L’USMH affrontera El-Kerma et le WAT samedi

 

Avant de quitter Aïn Témouchent et de regagner la capitale, les Jaune et Noir disputeront deux derniers matches amicaux pour clore leur préparation. Cette fois les adversaires de l’USMH auront pour nom la formation d’El-Kerma que les Harrachis ont déjà affrontée lors de ses stages précédents et le WAT. Les deux joutes auront lieu samedi à la même heure. Nous aurons donc comme d’habitude une équipe qui évoluera à domicile sous les yeux de Charef et qui recevra la formation du WAT, tandis que la deuxième ira avec Bechouche et Benomar à Oran pour jouer au stade d’El-Kerma face à l’équipe locale. Le coup d’envoi sera donné, comme pour les précédentes rencontres, à 17h30 et sonneront la fin du stage de préparation puisque l’équipe regagnera Alger dès le lendemain de ces deux joutes. Le staff technique espère que ce regroupement d’Aïn Témouchent se termine sans blessés et que les joueurs auront atteint le seuil souhaité dans leur préparation qui est réussie si l’on croit les membres du staff technique qui se disent très satisfaits.

 

Hier 5^e et 6^e matches amicaux

Les Jaune et Noir ont disputé hier leurs 5^e et 6^e matches de préparation face à la formation de Sidi Chahmi et de Maghnia. En dehors des rencontres déjà jouées à Alger, l’USMH a disputé hier ses 5^e et 6^e matches amicaux. C’est en fin d’après-midi, à 17h30, que l’USMH a joué ces deux rencontres dans deux stades différents, avec une équipe drivée par Charef et un autre par le tandem Bechouche-Benomar qui ont coaché l’équipe qui a joué à Sidi Chahmi.

 

Laïb : «On a trouvé un accord avec Lebbihi»

Le président de l’USMH, Mohamed Laïb, a réussi à convaincre le défenseur axial Badis Lebbihi, de retirer son dossier de la CRL après avoir trouvé avec un lui terrain d’entente. Avant-hier, les deux hommes, qui s’étaient rencontrés pour discuter, étaient sortis de leur rendez-vous sans résultat. Ce qui a obligés le président et le joueur à se rencontrer de nouveau et entamer un deuxième round de négociations pour trouver un terrain d’entente. Lors de cette rencontre, le président Laïb a joué carte sur table et fait part au joueur des difficultés financières du club et de son intention de lui verser son argent dans les plus brefs délais. Le joueur s’est finalement montré coopératif et a accepté le deal du premier responsable de l’USMH pour finalement décider de retirer sa plainte au niveau de la CRL. Lui devant 570 millions, la direction devrait payer par tranche le joueur qui refuse de continuer son aventure avec les Jaune et Noir. Quoi qu’il en soit, le président sera finalement parvenu à trouver un terrain d’entente, ce qui le soulage et qui élimine un problème de plus ce qui rapproche le club de son objectif et d’éviter ainsi la sanction de la LFP concernant le recrutement. «Nous avons finalement pu trouver un accord avec Lebbihi qui a accepté notre proposition. Le joueur s’est montré très compréhensif et je l’en remercie. Comme tout le monde le sait j’ai trouvé le club criblé de dettes, ce qui n’a pas été évident pour nous de surmonter cette situation. Mais on est en train de faire le maximum pour tout régler et éviter les sanctions qui nous menacent.»

 

Au tour de Brahimi de faire le difficile

Le président de l’USMH n’en a pas fini avec les joueurs en litige. Lorsqu’il en finit avec un, un autre se présente ce qui est le cas de l’autre joueur émigré, à savoir Brahimi. Ce dernier ne veut rien entendre et refuse toute discussion avec le président, ce qui agace Laïb. Nous avons appris que le joueur a refusé toute proposition de discussion de la part de la direction et a décidé de retourner chez lui en demandant que les responsables de l’USMH lui versent la totalité de son argent. Une situation qui ne plaît pas à la direction du club qui aurait espéré que le joueur soit aussi compréhensif que Lebbihi et accepter de trouver une solution à l’amiable pour éviter aux Jaune et Noir la sanction d’interdiction de recrutement. Retournant chez lui en France, Brahimi n’a accepté aucune proposition de la direction et met le président dans une position peu confortable, ce qui l’obligera à payer le joueur, à moins qu’une solution se présente d’ici la date butoir fixée par la LFP pour régler les joueurs en litige.

R. H.