La FAF et la CNAD n’auraient pas payé les frais du dossier
Voilà un petit moment qu’on n’a plus entendu parler de Kheiredine Merzougui. L’ancien buteur du Mouloudia continue cependant sa bataille pour retrouver des droits qu’il estime justes. Suspendu 4 ans pour dopage, le joueur a saisi le TAS de Lausanne et a engagé un avocat français, en l’occurrence Jean-Jacques Bertrand pour plaider sa cause. Dans un entretien qu’il nous avait accordé, l’avocat avait fait savoir que les droits de son client avaient été bafoués. Aujourd’hui et selon le clan Merzougui, la FAF et la Commission nationale de la lutte antidopage tenteraient de faire traîner les choses à travers une démarche peu conventionnelle. En effet, d’après l’entourage du joueur, le TAS a demandé à ce que les frais du dossier soient payés à hauteur de 6000€. La moitié devant être prise en charge par le joueur et l’autre moitié par la FAF et la CNAD. Un courrier aurait été envoyé mais les deux instances n’ont pas payé malgré le fait qu’elles soient partie prenante dans le dossier. Une situation qui n’a pas plu à l’entourage du joueur qui assure que cela ne fera pas avancer les choses et que ce serait prémédité car si les frais n’étaient pas payés, le dossier ou plutôt la plainte serait nulle et non avenue.
Merzougui a payé les 6000€
De son côté, le joueur n’entend pas se laisser faire et assure qu’il fera tout ce qu’il faut pour recouvrer ses droits et pouvoir revoir sa sanction à la baisse ou bien encore l’annulation pure et simple de la sanction. Dans ce sens, le joueur a décidé de faire ce qu’il fallait et aurait d’après son clan payé les 6000€ représentant les frais du dossier. Convaincu qu’il a un réel espoir de gagner cette affaire, Merzougui fera tout ce qu’il faut pour aller dans le bon sens.
Il attaquera la FAF et la CNAD s’il gagne
Toujours selon l’entourage de Merzougui. Ce dernier et si jamais il venait à gagner sa bataille et qu’il était blanchi, attaquerait la FAF et la CNAD pour récupérer la somme dont les deux parties se devaient de s’acquitter auprès du TAS. Nous n’en sommes pas encore là mais le dossier avance et Merzougui doit encore patienter avant de connaître le verdict final dans son affaire, lui qui a toujours clamé qu’il avait été induit en erreur par le médecin du Mouloudia.
I. Z.