«Le Lesotho, un match pour assimiler et travailler la méthode Rajevac»
Un premier stage avec le nouveau sélectionneur, comment se sont déroulées les premières 24 heures avec lui ?
Plutôt bien passé. Il est vrai qu’on n’a pas encore eu le temps de découvrir et de connaître ses idées de jeu et sa façon de s’entraîner. Pour l’instant, il y a juste eu prise de contact avec lui (NDLR - entretien réalisé mardi). On s’est souhaité la bienvenue, il nous a dit aussi qu’il était très fier de pouvoir nous entraîner. Il nous a demandé d’être le plus professionnel possible et le plus assidu, car on sait qu’aujourd’hui on a un statut à défendre avec des objectifs qui sont très importants. Les prochains mois seront primordiaux pour notre équipe nationale, donc il va falloir bien les préparer. C’est la raison pour laquelle on a essayé dès le début d’être le plus sérieux possible à l’entraînement.
Avez-vous déjà remarqué des changements dans sa méthode de travail par rapport à ses prédécesseurs?
Non, pas du tout, on a seulement fait une séance de récupération, qui était plutôt courte. On en a profité afin de se régénérer pour ceux qui avaient joué et qui avaient voyagé. Je pense que l’on va y voir plus clair en fin de semaine.
Des changements, il y en aura certainement puisque le coach lui-même a affirmé que sa marque de fabrique était un jeu agressif et qu’il ne gagnait pas par plus d’un but d’écart…
On n’a pas encore discuté de tout cela avec lui. Mais on dit souvent qu’une équipe ressemble à son entraîneur. Donc, on va essayer de mettre en application ce qu’il va nous demander sur le terrain. Après, on verra pour les résultats.
En ce qui vous concerne, le coach a affirmé qu’il ne sait pas encore où il vous fera jouer, mais on connaît votre préférence pour le milieu du terrain…
Oui, je pense qu’au milieu du terrain, c’est là où je suis le plus utile pour notre équipe. Mais comme je l’ai déjà dit à chaque stage et à chacune de mes convocations, je suis à la disposition de mes entraîneurs. Ces derniers savent très bien aujourd’hui que je peux évoluer dans les deux postes. Maintenant, libre au coach de me mettre là où il le souhaite.
Vous n’avez pas joué le dernier match en Espagne, vous êtes resté sur le banc, que s’est-il passé ?
Franchement, je ne sais pas. Le coach a fait ses choix. Moi, je suis arrivé il n’y a pas longtemps et j’ai intégré le groupe alors qu’il avait déjà entamé sa préparation. Je pense qu’il faut un peu de temps d’adaptation pour pouvoir être à mon meilleur niveau. Mais il est vrai que ça ne fait jamais plaisir d’être sur le banc, même quand on vient tout juste d’arriver. En tout cas, je ne suis pas forcément inquiet, car j’ai déjà connu ces situations et j’ai souvent réussi à inverser la tendance. Aujourd’hui, ça ne me pose pas de problème de débuter sur le banc.
Comment vous sentez-vous physiquement ?
Ça va très bien, je pense que je n’aurais pas de mal à être prêt pour pouvoir jouer.
Comment avez-vous accueilli les nouveaux ?
Comme d’habitude, comme des frères, une famille. En tout cas, il n’y a pas de consignes. S’ils sont là, c’est qu’ils ont les qualités et le talent pour pouvoir nous rejoindre. De notre part, la seule chose que l’on peut faire pour eux, c’est de les mettre à l’aise, d’être à l’écoute et de bien les intégrer dans notre équipe. En fait, qu’ils sachent tout simplement qu’on est là et à leur disposition à chaque fois qu’ils auront besoin de nous.
Pensez-vous que Bennacer va pouvoir s’imposer en équipe nationale ?
Je ne saurai vous répondre, mais je pense quand un joueur signe à Arsenal et qu’il est recruté par Arsène Wenger, c’est qu’il a forcément de grandes qualités. Il a fait le choix de nous rejoindre à 19 ans et il est clair qu’il a un bel avenir devant lui. On est très fiers qu’un tel joueur nous rejoigne, cela veut dire que l’équipe nationale d’Algérie attire, mais surtout que notre équipe aura une longue vie Incha Allah.
Pensez-vous que le Lesotho sera un bon test avant le Cameroun ?
De toute façon, on n’a pas le choix, c’est le dernier match du groupe et on doit le jouer. C’est sûr que ce sera un bon test pour nous, cela nous permettra de voir comment le groupe va réagir, mais aussi à quel point nous avons assimilé tout le travail effectué toute la semaine sous la houlette du nouveau sélectionneur.
A. H. A.