Il affiche son optimisme à un mois du match contre l’EN
Que peut-on retenir de la victoire de mardi contre le Gabon ?
Je pense que nous avons vu un bon match. Je suis satisfait de tout ce que j’ai vu durant ce match. C’était un match difficile, parce que nous avons essayé quelque chose avec beaucoup de nouveaux joueurs. Et on sait que ce n’est pas souvent évident. Je l’ai dit avant ces deux rencontres : il fallait donner des victoires au public de Limbe, parce que la dernière fois, face à l’Afrique du Sud (2-2, le 26 mars, ndlr.) ça n’avait pas été. C’était la déception pour tout le monde. Avec ces deux victoires (2 à 0 contre la Gambie et 2 à 1 face au Gabon), je crois que nous avons fait notre travail.
Quelle comparaison faites-vous de la prestation de vos joueurs face au Gabon et face à la Gambie ?
Pour moi, ce sont deux très bons matchs. J’ai dit samedi que j’étais satisfait de la performance et de la mentalité qui régnait sur le terrain. Contre le Gabon, on a fait beaucoup des changements, mais globalement rien n’a changé dans le sens où la mentalité, le jeu et la solidarité sont encore là. On a gagné le match 2 à 1, avec au moins quatre occasions de mettre des buts. C’était deux très beaux matchs. Je pense qu’on est vraiment partis.
Vos expériences ont été faites, mais maintenant, y a-t-il parmi ces joueurs qui sont certains d’avoir gagné leur place ?
Je ne vais pas citer des noms, mais je pense qu’on peut être satisfait de certains joueurs qui ont montré de meilleures choses que d’autres. Mais il faut tenir compte du fait que pour certains, c’était la première fois. Ce n’est pas évident d’arriver chez les Lions et tout de suite jouer un match. Je ne vais certainement pas juger les joueurs sur ce point-là, car je trouve que globalement c’était positif. Dans 3 à 4 semaines, on joue contre l’Algérie. Je ne peux que prendre 23 joueurs ; il va falloir faire des choix. Mais, même s’il y a des joueurs qui ne seront pas là contre l’Algérie, ce qui me met vraiment à l’aise, c’est qu’on a un noyau de 30 joueurs ou plus, et que s’il se passe quelque chose, on peut facilement remplacer.
Allez-vous garder Benjamin Moukandjo comme capitaine ?
Je répondrai à cette question dans quatre semaines. Tout peut arriver. Attendons, et nous verrons.
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