EN: FAF ou staff, qui assumera en cas d’échec ?

48h seulement nous séparent du début du premier stage ô combien important pour l’EN dans la course à la qualification à la Coupe du monde Russie-2018.

La rue affiche son pessimisme par rapport à la composante de la défense

Rajevac a rendu publique sa liste, cela ne lui a pas évité quelque tracas par rapport à  certains choix notamment celui de Bensebaïni. Le natif de Constantine a ébloui les observateurs grâce à un début en trombe en Ligue1, des matches enchaînés l’un après l’autre, des prestations de haute facture que ce soit dans l’axe, au milieu et même à gauche, rien ne semble pouvoir arrêter l’ancien académicien dans son nouveau monde en Bretagne, cela aurait pu être d’une grande utilité pour la sélection, mais Rajevac a surpris plus d’un en l’écartant étrangement pour la 2e fois de suite. il est donc bien clair que le côté sportif n’est pas la raison de cette mise à l’écart, on vous avait expliqué lors de sa première mise à l’écart que la FAF était à l’origine de cette ‘’sanction’’ qui est intervenue à cause des dégâts occasionnés à la sélection des U23 lorsque Ramy s’était engagé avec Rennes pénalisant au passage l’EN olympique, Raouraoua n’a pas digéré ça et a tenu à le faire savoir à sa manière, mais personne ne s’attendait à ce que cette ‘’rancune’’ aille jusqu’à toucher l’intérêt national car le match que l’EN s’apprête à jouer contre le Cameroun peut d’ores et déjà être capital.

 

Sans Mandi ni Belkaroui, le risque s’accroît   

Le constat après cette défection programmée est sans appel : Mandi est déjà forfait, Belkaroui est a 90% out, Rajevac n’aura sous sa coupe pour ce match dans ce poste sensible que Medjani parmi les piliers de l’équipe et de la défense, les autres éléments seront tous là pour combler les vides laissés par les éléments forfait sans oublier les Halliche et Belkalem qui ont encore besoin de temps pour recouvrer leur niveau. La question qui se pose est la suivante : l’EN assumera-t-elle un éventuel échec avec autant d’absences ? Et si c’est oui, qui va l’assumer, le staff ou la FAF, car si l’on analyse les propos du coach, on remarque qu’il a bien mentionné cette fois que c’est lui qui décide et personne d’autre, or que si l’on fouine un petit peu dans les archives on s’aperçoit que le cas Bensebaïni est loin d’être du ressort du Serbe.

 

Un duo Medjani-Cadamuro qui n’aspire pas confiance

Dans la configuration actuelle, on peut être sûr que l’on se dirige vers une charnière centrale composée de Medjani et Cadamuro, soit un défenseur central longtemps utilisé avec perfection au milieu qui retrouve l’axe où il réussit rarement, de surcroît avec un associé qui n’est pas le meilleur élément dont dispose le groupe pour ce genre de matches, il faut dire que Cadamuro que l’on connaissait s’en est souvent bien sorti dans ce poste, mais actuellement il évolue en 2e division suisse et forcément il n’est pas dans la meilleure configuration pour donner le match parfait qu’on attend de lui.

Dans le groupe, il y aura aussi un Tahrat et un Khoualed qui seront beaucoup plus là pour compléter la liste et parer à une éventuelle défection même si tout reste possible. Voilà la situation qui fait de plus en plus peur aux supporters des Fennecs qui s’apprêtent à entamer une nouvelle aventure, mais non sans avoir quelque peu peur de cette défense qui a attendu le match le plus palpitant de toutes ces dernières années à Tchaker pour se fragiliser, aidée par des décisions incomprises de la FAF et du staff qui risquent de coûter cher à l’EN, de surcroît face à une sélection face à qui on n’a jamais connu le goût de la victoire, le pessimisme semble s’être installé, reste à savoir quel plan pourrait nous sortir le Serbe pour parer à ces grandes défections.

 

S. M. A.

 

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