Au moment ou de folles rumeurs circulaient à Tizi Ouzou concernant le retour d’Aït Djoudi à la JSK ou même concernant la venue d’Alain Michel, le premier responsable du club le plus titré d’Algérie ne veut pas précipiter les choses, lui qui est déjà sur les traces d’un entraîneur étranger : «Tout ce que je peux vous dire pour le moment est qu’on est sur les traces d’un grand entraîneur étranger, je ne peux pas dire plus, même pas la nationalité de cet entraîneur mais une chose est sûre, on ramènera quelqu’un qui pourra libérer les joueurs le plutôt possible et qui pourra aussi améliorer les résultats de l’équipe et réaliser les objectifs du club, sinon je ne veux pas entrer dans les autres détails.»

 Malgré nos insistances auprès du premier responsable du club kabyle pour connaître le nom de cet entraîneur étranger que la direction jaune et vert tenterait d’engager dans les prochaines heures, Hannachi ne voulait rien dire : «Désolé mais pour le moment, on préfère travailler dans la discrétion totale sur ce dossier afin d’éviter les scénarios des précédentes fois où quelques personnes malintentionnées ont pris attache avec les entraîneurs étrangers qu’on a contactés pour les dissuader de venir travailler à la JSK, cependant, je vous communiquerai son nom au moment opportun, on va débuter les négociations avec lui dans les prochaines heures, j’espère qu’on arrivera à trouver un terrain d’entente avec lui le plus tôt possible.»

«Kherroubi pourrait diriger l’équipe contre l’USMA»

Concernant les préparatifs de la rencontre de samedi après-midi qui mettra aux prises au stade Omar-Hamadi l’USMA avec la JSK, Mohand Chérif Hannachi précise : « Le DTS des jeunes catégories a été nommé ces derniers jours adjoint de Mouassa, il est donc là pour assurer l’intérim, il connaît bien la maison, il va préparer dans de très bonnes conditions le match de samedi prochain et si on arrive pas à engager un bon coach avant le match de samedi, c’est Kherroubi qui dirigera l’équipe à Bologhine, sinon, après la rencontre contre l’USMA, le nouvel entraîneur sera là.»

«Mouassa a redemandé de partir, on s’est séparé à l’amiable» 

Sur le départ de Mouassa, Hannachi explique : «Comme tout le monde le sait, Mouassa a demandé à l’issue de la rencontre de samedi passé de partir, pour la stabilité de l’équipe, on a refusé sa démission mais hier matin, il est venu me voir pour me dire que sa décision de partir est irrévocable, hélas, on s’est séparé à l’amiable, maintenant, on doit nommer un bon entraîneur, quelqu’un qui pourrait provoquer le déclic très rapidement.»

«Kamel était très correct, il est victime des… arbitres»

Contrairement aux autres entraîneurs qui obligent les dirigeants et les responsables du club à leur verser des indemnités pour résilier leur contrat, Mouassa s’est montré très correct avec Hannachi, ce dernier estime : « Kamel était tout le temps très correct avec nous, il restera notre grand ami, on lui souhaite bon courage dans la suite de sa carrière professionnelle, il est victime des … arbitres, je ne veux plus parler de ce sujet mais si les arbitres étaient corrects avec nous, on aurait enregistré de très bons résultats et l’équipe est aujourd’hui sur le podium.»

1. A.   H.  

Il était très estimé par les Kabyles 

Pourquoi Abid Charef a tourné la veste ?

En plus de quelques tempêtes qui ont secoué la maison kabyle depuis le début de saison, les arbitres, d’une manière générale, n’étaient pas corrects avec la JSK, du moins pour le moment. Hannachi n’a pas cessé de crier sur tous les toits depuis le début du championnat qu’un complot a été bien préparé contre son équipe. Le numéro 1 de la JSK a fait un grand bruit à l’issue du match JSK-CAB mais aussi au lendemain de la rencontre JSS-JSK. Le grand tapage que le président des Canaris du Djurdjura a fait n’a servi à rien en fin de compte. Samedi dernier, lors du grand derby de la Kabylie, la formation du Djurdjura a été de nouveau volée par les arbitres, pourtant Abid Charef est un arbitre très estimé en Kabylie, lui qui est connu par sa correction et son honnêteté, néanmoins ce dernier a fermé les yeux sur un penalty plus que valable alors que les dirigeants de la JSK parlent même du but du MOB qui, selon eux, est entaché d’un hors-jeu. Une chose est sûre, le penalty qu’Abid Charef n’a pas sifflé était valable et la JSK aurait pu gagner son match si l’homme en noir avait désigné le point de penalty à la suite de la faute de Lakhdari sur Boulaouidet dans la surfaces de réparation. Aujourd’hui, c’est tout le monde à la JSK qui pose la même question, pourquoi Abid Charef a tourné la veste ? La question reste posée…

On craint le scénario de l’année passée à Bologhine

Apparemment, les arbitres sont devenus le grand cauchemar des dirigeants jaune et vert en ce début de saison, la preuve, à la JSK, on craint dès maintenant un mauvais arbitrage samedi prochain à Bologhine. Le scénario de l’année passée est toujours vivant dans les esprits des Jaune et Vert qui n’oublieront jamais le massacre de l’arbitre Boukhalfa qui, devant tout le monde, n’a pas hésité de voler les coéquipiers du capitaine Rial. Bref, Hannachi et ses proches collaborateurs ne veulent pas revivre le même scénario de l’année passée à Bologhine, ils exigent la désignation d’un bon arbitre qui sera correct et honnête sur le rectangle vert.

1. A.   H.

La direction dément pour Alain Michel et Aït Djoudi

Quelques minutes seulement après la résiliation du contrat de Kamel Mouassa, la nouvelle a fait le tour de Tizi-Ouzou, c’est tout le monde qui parlait du départ de l’enfant de Guelma mais aussi de son successeur. Les supporters n’ont pas hésité à réclamer le retour d’Aït Djoudi alors que quelques proches du club voulaient à tout prix imposer Alain Michel. Pour ce qui concerne Aït Djoudi, avant même le départ de Mouassa, le public jaune et vert parlait du retour de l’enfant de Michelet à la JSK, néanmoins, les hauts responsables du club le plus titré d’Algérie n’ont jamais songé à Aït Djoudi, d’ailleurs, le nom de ce dernier n’est pas sur le calepin de Hannachi qui veut engager un grand entraîneur étranger. Concernant Alain Michel, la direction kabyle n’a pas l’intention d’engager cet entraîneur. A chaque fois qu’on parle de la venue d’un entraîneur à la JSK, on évoque la possibilité de la venue d’Alain Michel mais en réalité, le nom de ce coach français qui connaît bien le championnat algérien n’a jamais intéressé les dirigeants jaune et vert à leur tête le président Hannachi. Bref, la direction de la formation de la ville des Genêts dément pour Aït Djoudi et Alain Michel. Selon une source crédible, Hannachi est sur les traces d’un grand entraîneur étranger.

                     A.H.