La réunion de dimanche dernier ayant regroupé l’ensemble des joueurs avec le président Hannachi a sonné le glas de Mouassa. Il était pourtant déterminé à poursuivre son aventure avec l’équipe, malgré la demande formulée par les joueurs au premier responsable du club de mettre fin à ses fonctions, mais sa convocation par la direction pour la journée d’hier a précipité son départ. En effet, convoqué par les dirigeants, à savoir le président Hannachi et son vice-président Malik Azlef, pour s’expliquer sur les critiques émises contre lui par les joueurs, l’enfant de Guelma a préféré sauver la face en démissionnant de son poste. Il savait parfaitement que la direction ne pourrait jamais sacrifier l’ensemble des joueurs, et comme il lui est impossible de continuer à travailler avec des éléments qui ont remis en cause sa méthode de travail, il s’est retiré sans poser la moindre condition.
Son quatrième passage ne diffère pas des autres puisqu’il quitte encore la JSK sur la pointe des pieds.
La résiliation de son contrat était prête
Après avoir écouté leurs joueurs, les dirigeants avaient fixé rendez-vous à leur entraîneur pour la journée d’hier afin d’écouter sa version. C’est le vice-président, Malik Azlef, qui l’a appelé au téléphone dans la soirée de dimanche dernier pour lui dire que la direction du club souhaite s’entretenir avec lui par rapport à ce qu’ont raconté les joueurs à son sujet. Mouassa lui a répondu qu’il se présentera au siège sans aucun problème. Autrement dit, jusqu’à la soirée d’avant-hier, il ne comptait toujours pas démissionner de son poste. C’est en lisant la presse hier matin qu’il a pris la décision de se retirer. Il a, d’ailleurs, appelé Azlef pour qu’il lui prépare la résiliation de son contrat dès son arrivée au siège. Il était convaincu que la collaboration avec les joueurs était impossible, surtout que la presse a rapporté tous les griefs retenus contre lui par les cadres de l’équipe. Se considérant comme un membre de la grande famille de la JSK, il a tenu à partir sans faire de bruit.
Il a réclamé juste ses salaires
Malgré le contrat qui le lie au club, Mouassa n’a demandé aucune indemnité en résiliant hier son contrat. Il a été conduit au siège du club par le vice-président Malik Azlef et il s’est entretenu quelques minutes avec le président Hannachi avant d’officialiser son départ. Il a demandé juste aux dirigeants de lui payer ses salaires. Ce qui a été satisfait par la direction. Revenu à la mi-mars, il a travaillé 6 mois avant d’être contraint de céder sa place. En tout, Mouassa a perçu 6 mensualités et les dirigeants ont tenu à lui rendre hommage en disant qu’il a été correct avec eux.
N. Boumali