Il y avait une terrible pression sur eux avant ce match et l’arbitre les a achevés en sifflant un penalty imaginaire à Guessan. Si l’arbitre n’avait pas offert ce penalty, le match se serait terminé sur le score de parité puisque Rial a marqué dans les arrêts de jeu. Les griefs retenus par les responsables des Canaris contre Necib ne s’arrêtent pas là puisqu’ils estiment que l’arbitre les a privés d’un penalty valable sur l’action de Radouani qui a été fauché à l’intérieur de la surface de réparation. Sans justifier le visage terne montré par les Canaris à Bologhine notamment en première
mi-temps, Necib a été l’une des causes de leur défaite hier face à l’USMA. Les Usmistes n’avaient pas besoin d’un coup de pouce de l’arbitre sur le terrain, surtout que l’équipe n’était pas au top de sa forme. Malgré ça, les poulains de Kherroubi ont fait de leur mieux pour accrocher l’USMA chez elle, mais l’arbitre en a décidé autrement.
A. H.
JSK
Berchiche : «Je jure que je n’ai pas touché Guessan»
Le défenseur des Jaune et Vert n’a pas compris les raisons qui ont poussé l’arbitre à siffler un penalty en faveur de Guessan. Il jure qu’il ne l’a pas touché et que son équipe a été victime de la hogra.
L’arbitre Necib a accordé un penalty à Guessan sous prétexte que vous aviez commis une erreur sur lui, qu’en est-il au juste ?
Je vous jure que je n’ai pas touché Guessan. J’ai joué le ballon et il n’y a eu aucun contact entre Guessan et moi. Je ne m’attendais pas à ce que l’arbitre siffle un penalty sur cette action.
On a constaté qu’à chaque rencontre, la JSK est victime du mauvais arbitrage, comment l’expliquez-vous ?
C’est de la hogra. Aujourd’hui, on a perdu à cause de l’arbitre. On a beaucoup souffert de l’arbitrage en ce début de saison. Il faut que cela cesse, car cela fausse les résultats des rencontres.
Justement, vous avez concédé une deuxième défaite consécutive en déplacement, cela vous a fait sûrement très mal…
Bien sûr, on était venus à Bologhine avec la ferme détermination de
repartir avec un bon résultat, malheureusement l’arbitre en a décidé autrement. On est déçus par cette défaite et on demande pardon à nos fans. On aurait aimé offrir une victoire à notre public, mais il était impossible de repartir avec un bon résultat à cause du mauvais arbitrage de Necib. C’est une défaite très amère.
A. H.
Hannachi : «L’USMA n’a pas gagné sur le terrain»
Le président Hannachi est très emonté contre l’arbitre Necib qui à ses yeux a faussé le résultat final de la rencontre. Il n’était pas présent à Bologhine, mais il a suivi le match sur le petit écran. Il était dans tous ses états au coup de sifflet final, car il estime que son équipe a perdu encore une fois à cause du mauvais arbitrage.
«L’USMA n’a pas gagné sur le terrain», a indiqué le président Hannachi que nous avons eu au téléphone à la fin de la rencontre.
«Il n’y avait pas penalty sur Guessan, mais il y avait sur Radouani»
Très en colère contre le corps arbitral, le président Hannachi n’a pas compris pourquoi Necib avait sifflé un penalty en faveur de Guessan, alors que le défenseur Berchiche n’avait commis aucune faute contre lui. «Les arbitres doivent arrêter ce sale jeu. Il n’y avait pas penalty sur Guessan. Le match était télévisé en direct sur la télévision et tout le monde a vu que Berchiche n’avait pas touché le joueur de l’USMA. Ce qui m’irrite, c’est le fait que l’arbitre n’a pas sifflet un penalty pour Radouani. Il a été fauché à l’intérieur de la surface de réparation, mais l’arbitre a laissé jouer. Sur le plateau de la télévision, le spécialiste de l’arbitrage a clairement dit que le penalty de l’USMA n’était pas valable», tonne le président de la JSK.
«La corruption a cassé notre football»
Irrité par la manière avec laquelle son équipe a perdu face à l’USMA, le président Hannachi avoue que la corruption a cassé notre football. «Tous ceux qui ont vu le match s’accordent à dire que la JSK a été lésée. Je le dis et je le répète, la corruption a cassé notre football», dénonce le président Hannachi.
«Désormais, ce sera la guerre contre les arbitres»
N’arrêtant pas de dénoncer le mauvais arbitrage dont a été victime son équipe depuis l’entame de la saison, le président Hannachi déclare la guerre aux arbitres. «Même sur notre terrain, on ne gagne pas à cause des arbitres. Désormais, ce sera la guerre contre eux, car on ne peut plus se taire. Les supporters sont très en colère, car ils estiment que leur équipe est victime de la hogra.»
«Raouaraoua et Hammoum doivent intervenir»
Dénonçant à chaque match les erreurs des arbitres, le président Hannachi pense qu’il n’y a que le président de la Fédération algérienne de football Mohamed Raouraoua et le premier responsable de la commission fédérale de l’arbitrage qui peuvent mettre un holà à ça. «Le président de la FAF Raouraoua et Hammoum doivent intervenir, car ça ne peut plus continuer comme ça», estime le président Hannachi.
«Je n’ai pas parlé directement avec Bouakaz»
Au sujet de Bouakaz annoncé comme le futur successeur de Mouassa, le président Hannachi a tenu à clarifier les choses. «Je n’ai pas parlé directement avec Bouakaz. Il est en poste à Relizane et moi je respecte tous les clubs. Cela dit, j’ai beaucoup de respect pour le RC Relizane», précise le président de la JSK.
«Je ne me précipiterai pas pour l’entraîneur afin de ne pas faire un mauvais choix»
Le président Hannachi veut prendre tout son temps avant de trancher sur le successeur de Mouassa. Voulant avoir des détails sur l’identité du futur entraîneur de la JSK, le président Hannachi déclare : «On ne va pas se précipiter pour ne pas faire un mauvais choix. On prendra tout notre temps afin de faire un bon choix. On recrutera un entraîneur capable de mener l’équipe à bon port.»
A. H.
Kherroubi : «Il n’y avait pas penalty sur Guessan»
L’entraîneur intérimaire, Mounaïm Kherroubi, a reconnu au coup de sifflet final que son équipe a mal débuté la rencontre. Il affirme néanmoins qu’elle a fourni une belle prestation en deuxième mi-temps, en ajoutant que le penalty accordé à Guessan n’était pas valable. «On est venus à Bologhine avec la ferme détermination de repartir avec un bon résultat, mais on a trouvé des difficultés pour entrer dans le match. En deuxième mi-temps, on a tout fait pour revenir au score, malheureusement l’arbitre a accordé un penalty imaginaire à l’USMA. Il n’y avait pas de faute sur Guessan, mais l’arbitre en a décidé autrement. Malgré ça, mes joueurs ont réussi à réduire la marque dans les arrêts de jeu», déclare Kherroubi.
«Je devais bloquer les couloirs aux Usmistes»
Sur le schéma ultra-défensif mis en place en première mi-temps, Kherroubi explique : «Je devais fermer les couloirs aux Usmistes. Notre problème était dans la circulation du ballon. Pour remédier à cette situation, j’ai incorporé Renaï et Ziaya en deuxième période. Je crois qu’on a bien réagi en seconde période. On s’est procuré quelques occasions, malheureusement le penalty accordé à Guessan nous a été fatal.»
«Je reste à la disposition de ma direction»
Assurant l’intérim depuis le départ de Kamel Mouassa, Kherroubi se dit prêt à accepter n’importe quelle décision émanant de sa direction. «Je suis un employé du club. Je reste à la disposition de ma direction», a annoncé Kherroubi à la fin de la rencontre.
A. H.