Les camarades de Betorangal se trouvent donc depuis hier au centre sportif de Sidi Moussa, site où ils sont mis dans les meilleures dispositions possibles pour aborder au mieux la partie face aux gars d’Hubert Velud. Le coach, Nacer Sandjak, conscient de l’importance historique de ce match face au TP Mazembe, veut mettre tous les atouts de son côté pour essayer de mobiliser ses troupes pour cette rencontre. Le but est donc de tout faire afin que son équipe réalise un grand match sur la pelouse du stade Tchaker et puisse prendre une véritable option sur le sacre avant d’aller à Lubumbashi.
Les joueurs rassurés par le discours du wali et des actionnaires
Si on avait un peu des doutes sur le moral du groupe avant cette finale, connaissant le gros problème financier dont ils souffrent depuis plusieurs mois, cela s’est visiblement dissipé et s’est vite ressenti sur les visages des joueurs. En effet, les camarades de Sidibé ont été réellement rassurés sur la régularisation de leur situation financière après que le wali en personne leur a promis de prendre les choses en main. Le fait que les actionnaires se soient eux aussi mobilisés pour payer deux mensualités à tous les joueurs a fini par faire reprendre confiance au groupe, sachant que tout le monde ne croyait plus aux promesses d’Attia qui seront restées veines des mois durant. A présent, le staff technique peut être soulagé d’avoir à sa disposition un groupe qui n’a que le côté sportif en tête, cela lui permettra de faire son travail dans une grande sérénité durant ces heures qui nous séparent de cette première manche face aux Congolais.
Ils travaillent d'arrache-pied et veulent relever le défi Les soucis financiers oubliés, les joueurs travaillent d'arrache-pied et ne rechignent pas à l'effort pour répondre présents le jour J et bien aborder le match le plus important de l'histoire du club. Ce sera la rencontre de la consécration pour le MOB et les camarades de Ferhat ne veulent en aucun cas la rater. Leur seul mot d'ordre est la victoire afin de pouvoir avoir une marge de manœuvre au retour. La balle est dans le camp des joueurs, seuls acteurs sur le terrain, et qui n'ont plus droit à l'erreur. S'ils veulent procurer encore de la joie à tous les Algériens, ils n’ont qu’à surclasser les camarades de Kidiaba, un défi aussi grand que la force de caractère qu’ils ont démontrée jusque-là.
B. A.
Baouali : «Le TP Mazembe doit tomber à Blida»
Comment se déroule la préparation de la finale face au TP Mazembe ? La préparation se déroule plutôt bien, le stage effectué à Sousse a été grandement bénéfique pour le groupe et s’est déroulé dans une ambiance bon enfant. Il sera question d’apporter les derniers correctifs nécessaires à Sidi Moussa pendant les prochaines heures, avant le jour du match. On est bien motivés pour réussir notre match et prendre un avantage lors de cette première manche avant d’aller au Congo.
Comment s’annonce cette finale pour vous ? Ce sera difficile, certes, car on aura un grand d’Afrique en face de nous, une formation qui a été habituée ces dernières saisons à jouer les premiers rôles dans le continent. Toutefois, la mission n’est pas impossible. On a une chance et nous la jouerons à fond. Avec de la volonté, on pourra les surprendre et offrir un sacre historique à toute l’Algérie.
Quel sera le meilleur scénario pour vous ce samedi ? Il faut essayer de ne pas encaisser surtout de buts chez nous, et se montrer efficaces en attaque au maximum, c’est ainsi qu’on prendra une option sur la consécration chez nous. A mon avis, c’est comme ça que nous devons procéder, mais c’est à l’entraîneur de voir et de décider de quelle manière nous allons aborder ce match. Cela dit, on n’a rien à perdre, nous allons jouer sans pression et essayer d’imposer notre jeu.
Pensez-vous que le MOB a les moyens de créer l’exploit face au TP Mazembe? Oui, il faut y croire, sinon il vaut mieux rester à la maison. Nous allons jouer la rencontre la plus importante de l’histoire du MOB, et ce n’est pas en victimes expiatoires que nous l’aborderont, bien au contraire. Nous devons faire honneur aux couleurs du pays en se donnant à fond sur le terrain, après tout, sur un match tout peut se passer.
Quel a été le discours du coach avant cette finale ? Il nous a demandé de rester soudés comme ce fut le cas depuis en début d’été, et grâce à la solidarité de tout le groupe, on pourra s'en sortir. Il nous demande de tout donner dans cette finale, car ce n’est pas tout le monde qui a la chance d’arriver à un tel stade de cette compétition dans son parcours, il ne faudra donc pas avoir de regrets et peut importe l’issue.
Un dernier mot ? Je sais que les Crabes rêvent tous d’un sacre, ce qui est logique. J’espère que nous serons tous à la hauteur de leurs attentes et nous ferons de notre mieux pour les satisfaire. Dans tous les cas, qu’ils sachent que le groupe est conscient de la mission qui l’attend et qu’on ne rechignera sur aucun effort pour arriver à notre objectif.
B. A.
Attia n’avait pas de quoi payer les billets
Les Crabes crient su scandale !
Si les joueurs et le staff technique sont en train de tout faire pour être au rendez-vous ce samedi et se donner les moyens d’offrir un sacre africain à leurs supporters, les problèmes administratifs ne veulent eux pas finir. En effet, une réunion était prévue hier matin entre les responsables du MOB, ceux de la FAF et de la LNF, la DJS de Blida et tous les organes concernés par l’organisation de cette finale. Plusieurs décisions ont été prises, mais un véritable scandale concernant la billetterie a vu le jour. Le MOB était représenté par Laâroussi, alors que le président Attia était arrivé en retard à la table des discussions, d’après nos sources. Il était donc prévu que les responsables du MOB payent le quota de billets réservés aux Crabes afin de commencer la vente à Béjaïa, mais il s’est avéré que le président du club s’est déplacé sans amener la somme d’argent nécessaire pour cela. On a donc refusé de lui octroyer ces billets, le site de la FAF a même annoncé le début de la vente des tickets d’entrée au stade Tchaker demain à Blida. Une information qui a été accueillie telle une bombe par les amoureux du MOB, qui étaient tout simplement choqués d’apprendre la nouvelle et ne savaient plus comment réagir à tout ça. Surtout qu’ils avaient déjà montré leur opposition à la délocalisation de cette finale, puis avaient exigé que les billets soient au moins tous vendus à Béjaïa.
Le wali de Béjaïa est intervenu
Etant donné que cette donnée allait forcément mal aux supporters du MOB, c’est le premier magistrat de la wilaya qui se devait de réagir afin d’amener l’apaisement. En effet, le wali de Béjaïa, M. Zitouni Ouled Salah, qui organisé une réunion d’urgence au siège de la wilaya, a mandaté les responsables de la DJS de Béjaïa afin de présenter les garanties nécessaires auprès de leurs confrères de Blida afin de pouvoir faire venir ces billets vers la capitale des Hammadites. Jusqu’à la mise sous presse de ce papier, rien n’avait officiellement été réglé, mais des sources nous ont indiqué qu’il y aurait eu accord pour que 12 000 billets puissent se vendre à Béjaïa aujourd’hui.
B. A.
Passation de consignes Benaï-Rezki hier
Après plusieurs semaines d’attente, c’est finalement hier qu’a eu lieu la passation de consignes entre l’ancien et le nouveau président du CSA/MOB. Les deux hommes se sont attablés en présence des membres de leurs bureaux respectifs et ont pu donc conclure cette procédure administrative obligatoire. Rappelons que Benaï avait refusé de procéder à cette passation de consignes en premier lieu, lui qui avait déposé un recours au niveau de la DJS par rapport à l’AGE.
Benaï : «Je devais veiller à l’intérêt du MOB»
«C’est le wali qui a pris attache avec moi concernant la passation de consignes, puisqu’il avait accordé une subvention de 3 milliards de centimes au MOB, mais il fallait éclaircir les choses au niveau de l’administration du CSA pour que le club puisse recevoir cet argent. C’est donc uniquement pour l’intérêt du MOB que j’ai accepté de procéder à la passation de consignes qui s’est déroulée d’ailleurs dans de bonnes conditions et aucune réserve n’a été portée par le bureau de M. Rezki. Mon recours est toutefois toujours valable, j’attends une réponse des instances concernées.»