Comment avez-vous accueilli la nomination de Georges Leekens à la barre technique des Verts ?
J’ai bien accueilli cette désignation car je pense que c’est un choix judicieux de la part de la FAF après le départ de Milovan Rajevac.
Pourquoi un bon choix ?
Je parle en connaissance de cause car je l’ai connu en 2003 lorsqu’il avait pris en main la sélection algérienne pour la première fois. Il a une forte personnalité, c’est un bon communicateur et sur le plan travail, il est compétent. Il est proche des joueurs et sait faire passer son message.
Mais certains ont critiqué ce choix ?
Après le départ de Rajevac, tout le monde a réclamé un coach expérimenté parlant français et qui connaît bien le football africain. Je pense que Leekens répond à tous ces critères ; je me demande pourquoi certains tirent sur le bonhomme sans le connaître.
Vous avez connu Leekens en 2003 puisqu’il vous a sélectionné à l’époque à 32 ans pour la première fois avec les Verts…
Je me souviens bien de cette époque qui restera gravée dans ma mémoire. J’étais gardien de la JSMB, et grande fut ma surprise en apprenant que j’étais convoqué. Leekens n’a pas hésité à me titulariser en amical contre l’Angola en mars 2003, et personnellement je ne l’ai pas déçu.
Parlez-nous un peu de ce technicien ?
C’est un coach qui communique bien, il est compétent et discipliné. C’est un vrai professionnel qui a d’énormes connaissances en football. Il n’est pas resté longtemps en Algérie, mais il a commence à structurer l’EN en matière d’organisation. Sous sa houlette, l’EN a été qualifiée pour la CAN 2004, ce qui montre bien ses qualités.
Pensez-vous qu’il sera capable de booster l’EN contre le Nigeria ?
Le match du Nigeria sera celui des joueurs car Leekens ne peut pas être jugé pour cette rencontre ; il n’a pas le temps d’apporter sa touche. Ce n’est que durant la CAN du Gabon qu’on peut lui demander des comptes et évaluer son travail.
K. H.