Le capitaine de la JSK a, encore une fois, fait perdre deux points à son équipe. Comme face au MCO, il a raté un penalty à un moment crucial de la partie, mais avant cela, il avait offert un cadeau à l’adversaire qui, par l’intermédiaire de Chibane, a ouvert le score contre le courant du match. C’est le résultat d’une décision catastrophique prise par Mohand Cherif Hannachi et son bras droit Malik Azlef, celle de garder Rial dans l’équipe à l’intersaison.

Ce n’est pas seulement parce qu’il a raté deux penalties à Tizi-Ouzou, qui ont coûté 4 points précieux à l’équipe, que Rial doit rendre le tablier (le plus vite serait mieux), mais à cause de son influence négative sur le jeu de l’équipe de manière génale, celui de la défense en particulier. Ali Rial joue dans un poste sensible où l’erreur est impardonnable. Parce que Berchiche, qui joue à ses côtés, n’est pas un très grand défenseur, ses fautes se payent cash. A 36 ans, ses jambes ne répondent plus comme avant. Des bourdes, il en commet à chaque match. Ce joueur, pourtant estimé par le public de la JSK, est aujourd’hui vomis par tout le monde. Le match qu’il a réalisé hier a poussé même ses plus grands fans à l’insulter. Après une carrière riche à l’USMA puis à la JSK, Ali Rial ferait mieux de sortir par la grande porte en gardant le peu d’estime que lui portent les Kabyles ; faute de quoi, il ferait face à la colère des supporters à chaque match.

Lent et mauvais dans la relance

De l’avis de tous, la JSK, malgré le semi-échec, a réalisé hier son meilleur match à Tizi-Ouzou depuis plus d’une année.  Les gars de Hidoussi ont posé le ballon et continué à le faire jusqu’à la dernière minute. La JSK a créé beaucoup d’occasions et a eu la possession de la balle. Sans les ratages inexpliqués de Ziaya et consorts, le score aurait facilement été lourd pour les Canaris. Les seules fois où la JSK a failli est quand Rial touche le ballon. Si ce joueur a été mauvais défensivement, sur le pan relance, il a été catastrophique. Ses balles longues et son jeu direct ont cassé le rythme de l’équipe kabyle constituée essentiellement de joueurs techniques et vifs. Qui donnerait une balle aérienne à Renai, Tafni ou Mebarki qui mesurent tous 1,65 m lorsque ces derniers sont muselés par des gaillards ? Seul Rial peut le faire.

Merci et au revoir

Si on dit tout cela aujourd’hui, c’est parce que cette situation dure depuis que Belkalem a quitté la JSK. Rien que pour cette année, Rial a fait perdre à son équipe au moins 9 points. Face à l’USMA, malgré son but, il a été catastrophique. La même chose s’est produite face au MCO, le DRBT et les autres matches. On ne peut pas effacer ce que ce joueur a offert à la JSK. Les supporters reconnaissent tous son amour pour l’équipe, son abattage et la volonté qu’il met à chaque match ; mais à un moment ou un autre, il faut savoir céder sa place. Rial est fatigué, malgré ses bonnes intentions, il fait plus de mal que de bien à la JSK. Il est temps qu’il se retire. Merci et au revoir.

M. A.