Après les revers (3-1) subi face au Nigeria, peut-on dire que pour le Mondial 2018, c’est cuit pour l’Algérie ?
Mathématiquement, non. Certes, en prenant 1 point sur 6 en ayant joué un match à la maison, ce n’est pas la meilleure entame possible. Mais rien n’est fait de façon définitive. Il va falloir tirer les leçons pour essayer de rebondir lors des matches suivants, qui n’auront pas lieu tout de suite ; ce qui permettra au nouveau sélectionneur de connaître mieux ses joueurs. Il reste 4 matches, il faudra les prendre sans calculer.
Qu’est-ce qui ne marche plus au sein de cette équipe, selon vous ?
Difficile de répondre sans être à l’intérieur du groupe. J’ai le regard du simple supporter qui voit de l’extérieur. Partant de là, je pense que ce qui s’est passé lors du match contre le Cameroun, au stade Tchaker de Blida, n’a pas facilité la préparation de la rencontre au Nigeria. Faire match nul contre le Cameroun n’est pas dramatique, c’est quand même une grande nation du football africain, même si ce pays n’a pas l’équipe d’avant. J’ai l’impression que la sélection nationale a paniqué après la partie de Blida.
Comment voyez-vous la suite, désormais ?
Il va falloir négocier au mieux les deux matches face à la Zambie en espérant que le Cameroun et le Nigeria vont se neutraliser, ce qui nous remettrait dans la course. On a le temps de bien s’y préparer.
L’Algérie est condamnée à réussir un sans-faute ?
Exactement, on n’a pas plus le choix. On est dos au mur, la double confrontation face à la Zambie va nous permettre de voir plus clair. Il s’agira de prendre 6 points pour rester en vie.
N’avez-vous pas l’impression que les Verts piétinent parce que leurs éléments-clés sont moins décisifs, à l’image de Slimani et Mahrez ?
Je ne le crois pas parce que ce n’est pas le cas dans leur club. En revanche, je suis d’avis à dire encore que l’après-Cameroun ne nous a pas été profitable. Il y a eu beaucoup de choses qui se sont passées, alors qu’il fallait rester calme. Je me souviens des deux matches qu’on a livrés au stade 5-Juillet contre la Guinée et le Sénégal ; on a eu des difficultés, je pensais que cela allait servir de leçon, cela n’a pas été le cas finalement. On ne doit pas tout remettre en cause à la moindre contreperformance. Il reste 4 matches, donc 12 points en jeu, il faut se concentrer sur ça en faisant tout pour prendre le maximum de points, en espérant que les autres en auront moins.
Khaled, quelles sont vos nouvelles ?
J’ai arrêté de jouer au foot depuis la saison dernière, je suis maintenant un jeune retraité et je profite de mon année sabbatique.
H. D.