- «Les morts et les blessés accompagnent le MCA, où va-t-on ainsi ? »
Que pensez-vous de la situation qui prévaut au MC Alger ?
On n’y comprend plus rien, mais je dois dire que Sonatrach doit prendre des décisions. On a entendu qu’il y a quelque chose qui ne va pas, mais c’est aux responsables de cette entreprise de se prononcer.
Vous faites allusion à Omar Ghrib ?
S’il faut l’enlever, il faut le faire, s’il faut le maintenir, il s’agit de le dire aussi. C’est Sonatrach qui a démis tous les derniers présidents, c’est à elle de se déterminer encore. Entre-temps, les gens se perdent et ne savent plus où donner de la tête, surtout quand on consulte les journaux où on peut lire que chacun y va de sa propre version et de sa propre logique aussi. Dans l’intérêt du club et de ses joueurs, et afin de pouvoir poursuivre dans une situation calme et saine, il faut prendre des décisions.
Qui verrez-vous à la place de Ghrib ?
Aucune idée, mais je suppose qu’ils mettraient quelqu’un de chez eux, de Sonatrach.
Au fait, pourquoi voudrez-vous que Ghrib soit limogé ?
Mais ce n’est pas ce que j’ai dit, nuance. Au contraire, ça ne me gênera pas qu’ils le gardent. Je vous explique simplement qu’il y a un malaise évident et que, dans l’intérêt du club, il faut agir dans un sens ou dans l’autre. Autrement, c’est le MCA qui va trinquer.
Jugez-vous catastrophique la situation sportive du club ?
Non, loin de là, mais on voit quand même ce qui se passe. Je me rappelle que lorsque mon frère Achour était le président du club, la situation sportive n’était pas catastrophique, non plus. Cela n’a pas empêché Sonatrach de le démettre de son poste. Il y a un malaise aujourd’hui et il s’agit d’agir.
Où situez-vous le malaise, précisément ?
C’est de notoriété publique maintenant, il suffit de revoir la dernière sortie d’Omar Ghrib, sur la chaîne télé Ennahar TV, pour s’en rendre compte. Il a insulté des gens, il donne même l’impression d’insulter tout le monde. Il faut remettre les choses à leur place. Après, s’ils veulent le garder ou l’évincer, c’est l’affaire de Sonatrach. Mais dans tous les cas de figure, cette dernière doit prendre une décision. Ça ne peut pas durer ainsi parce qu’on voit ce qui se passe en parallèle.
Quoi au juste ?
A chaque fois que le Mouloudia joue, c’est la catastrophe dans le stade : il y a des morts, des blessés. Il faut arrêter ! On n’avait pas ça avant. On va aller où comme ça ?
H. D.