Il managera le stage des gardiens et parlera avec chacun d’eux.

Il cherche déjà son remplaçant

 

 

Raïs Mbolhi a réussi à occuper les bois de notre équipe national depuis près de six années maintenant. La première fois, ce fut lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud en 2010 à l’occasion de la rencontre face à l’Angleterre. Un match où il a été tout simplement héroïque, à l’image de toute l’équipe, d’ailleurs. A l’époque, Faouzi Chaouchi se plaignait d’une blessure et Rabah Saâdane avait donc pris la décision de mettre dans le bain Raïs Mbolhi.

Depuis, et à quelques exceptions près, ce dernier a toujours été le gardien numéro un de notre équipe nationale. Un statut qu’il a gardé et cela malgré son manque de compétition dans les clubs où il est passé et bonne forme de certains gardiens au niveau local, à l’image de Mohamed Lamine Zemmamouche.

Une décision prise donc par les différents coachs nationaux, qui au final, n’ont pas eu tort de prendre ce risque puisque dans la majorité des cas, Mbolhi leur a donné raison.

 

Un manque de compétition de près de 8 mois, une première

Mais pour cette fois-ci, les choses semblent être différentes. En effet, jamais durant les six dernières années, le gardien de l’EN a autant souffert du manque de compétition. Avec son club turc d’Anttalyaspor, il n’est plus convoqué depuis plusieurs mois, près de huit mois maintenant. Une situation qui commence à peser au sein de l’EN. En fait, pour le nouvel entraîneur des Verts, Georges Leekens, il est tout simplement inimaginable qu’il puisse compter sur Mbolhi comme gardien numéro un de l’EN alors qu’il ne joue pas depuis des mois, car dans un tournoi comme la CAN, il est certain qu’il finira par fléchir. Du coup, l’une des priorités de l’ancien sélectionneur des Aigles de Carthage est de trouver son successeur et cela dans les plus brefs délais, une mission ne semble pas aussi évidente que ça en a l’air.

 

Dénicher l’oiseau rare dans une short lists de 5 gardiens

Ainsi, comme première étape, l’entraîneur national qui est rentré sur Alger hier après une escapade en Angleterre pour voir l’entraîneur de Sofiane Feghouli à Londres et un retour en Belgique pour superviser Idriss Saâdi, comme déjà rapporté dans nos précédentes éditions, Leekens a décidé d’organiser un stage pour les gardiens de but du 10 au 13 décembre prochain. Un stage, qui contrairement à ses prédécesseurs, qui laissaient à Boly une grande liberté d’action, notamment dans le choix du gardien, Leekens, lui, a décidé de chapoter en personne ce regroupement en prenant toutes les initiatives et les décisions nécessaires. Il dirigera non seulement les entraînements, mais il a aussi décidé de s’entretenir individuellement avec chacun des gardiens convoqués.

 

Mbolhi devrait rester dans la liste des 23

Pour rappel, le coach national devrait convoquer pas moins de cinq gardiens, à savoir Malik Asselah (JSK), Chemsedine Rahmani (MOB), Abdelkader Salhi (CRB), Farid Chaâl (MCA) et le nouveau venu, Khairi Barki (ESS). Une short liste de 5 gardiens dans laquelle Georges Leekens espère trouver son bonheur en dénichant l’oiseau rare et le keeper qui pourra garder la cage des Verts durant la CAN au Gabon, et ce, à partir du 15 janvier prochain, date de la première confrontation face au Zimbabwe. Mais avant cela, le coach national souhaite tester un de ses gardiens lors de la prochaine joute amicale le 7 janvier prochain face à la Mauritanie. Si le gardien choisi donnera satisfaction, il n’est pas à écarté qu’il soit reconduit lors du deuxième match, pour l’instant toujours programmé face à la Mauritanie.

Dans le cas contraire, il donnera certainement la chance à un autre gardien.

De son côté, Raïs Mbolhi qui, a priori, perdra sa place de numéro un, fera certainement partie de la liste des 23. En tout cas, une chose est sûre, un autre chantier pour George Leekens avant cette CAN pour lequel il devra trouver vite, et même très vite, une solution.

Asma H. A.