JSK: Le forfait douteux d’Islam Salah et Touhami

Le groupe de la JSK, qui s’est déplacé à Bel-Abbes, était déjà fortement amoindri.

Après Ferhani, Raïah et Aïboud

 

Pas moins de 7 titulaires indiscutables ne sont pas concernés par ce match. Ziaya, Benkablia et Herbache étant libérés, Raïah, Aïboud et Ferhani blessés, Hidoussi avait déjà du mal à composer son onze. Comme les malheurs n’arrivent jamais seuls, on apprend que deux autres joueurs n’ont pas fait le trajet à Bel-Abbes ; il s’agit des deux centraux Islam Salah et Touhami Sebie. Le premier a fait savoir à son entraîneur qu’il ressentait des douleurs, et qu’il ne pouvait par conséquent pas jouer le match. Idem pour l’ancien de la JSS qui a dit la même chose à son coach. Ce n’est pas tout concernant Touhami puisque, selon certaines informations, le joueur n’était pas du tout content d’apprendre qu’il serait libéré et le fait d’avoir vu son nom dans la presse l’aurait poussé à agir ainsi.

Hannachi ouvre une enquête

Le président de la JSK Moh Cherif Hannachi serait en train de mener sa petite enquête sur la véracité de ces deux blessures soudaines. En effet, pour lui, il n’est pas normal qu’autant de joueurs soient blessés ou disent souffrir de douleurs diverses à la veille d’un match aussi important que celui de Bel-Abbes. Pour lui, il y a anguille sous roche. Il va exiger des examens approfondis à ces deux derniers pour confirmer leur forfait. Par ailleurs, nous avons appris que certains joueurs, qui sont partis avec le groupe, affirment également qu’ils souffrent de bobos et de douleurs. Le président a senti du louche dans tout ça.

Veulent-ils la tête de Hidoussi ?

Certains observateurs avisés pensent que les joueurs n’ont pas supporté les critiques de Hidoussi dans la presse. Ils affirment que c’est une manœuvre pour envoyer un message au coach et au président et aussi provoquer une défaite de trop à l’USMBA, qui provoquerait à son tour le départ de Hidoussi. Bien sûr, ceci est à prendre avec des pincettes d’autant plus que personne ne peut affirmer avec certitude que les joueurs blessés ne le sont pas réellement, seuls les concernés savent ce qu’ils ressentent. Néanmoins, 6 blessés en une semaine, ça fait trop ; c’est même suspect. Soit ces joueurs mentent ou trichent aux entraînements, soit la charge de travail subie par l’équipe n’est pas étudiée.

La direction refait l’erreur de Seddiki et Yesli

L’administration de Hannachi a commis une énorme erreur en libérant Benkablia, Herbache et Ziaya avant la fin de la phase aller. Pourquoi n’ont-ils pas attendu le mercato ? Qu’avaient-ils à perdre si ce n’est un mois de salaire ? La saison dernière déjà, on avait libéré Seddiki et Yesli en plein exercice et l’équipe s’est retrouvée sans milieu récupérateur pendant plusieurs matches ; ce qui avait fait perdre à la JSK des points précieux. Incorrigibles !    

 

Redouani dans l’axe, Guemroud à droite

Selon la même source, face à ces deux absences non prévues, le coach devrait recourir à une autre option. Celle-ci consiste à faire basculer le latéral droit Saâdi Redouani dans l’axe de la défense avec Rial et Berchiche et faire en sorte que Guemroud glisse sur le côté droit de la défense. Pour le moment, on ignore encore le schéma que va adopter l’entraîneur tunisien pour cette rencontre de grande importance.

I. Z.

Le président s’est accroché avec Zafour

Par ailleurs, nous apprenons également que le boss de la formation du Djurdjura s’est accroché avec l’ancien manager général de l’équipe, Brahim Zafour. Cela s’est passé à l’entraînement. On ignore encore les raisons de ce clash, mais il est utile de signaler que l’ancien capitaine de l’équipe continue d’assister aux entraînements même s’il n’est plus en poste. Certains pensent que la déclaration de Zafour sur nos colonnes, où il affirmait qu’il n’a pas démissionné, mais limogé de son poste de manager, est la raison de la colère de Mohand Chérif Hannachi.  

 

Les contradictions de Hidoussi :
«J’ai les meilleurs joueurs… Ils ne méritent pas de jouer à la JSK»


L’entraîneur Sofiane Hidoussi s’est distingué depuis sa venue à la JSK par ses contradictions qui ont laissé plus d’un pantois. Mais la plus drôle est que moins de 48 heures après avoir déclaré qu’il a sous la main les meilleurs joueurs du championnat, il fait un virage à 180% en les qualifiant de très limités. Questionné au cours de la conférence de presse organisée jeudi dernier sur le renforcement de l’équipe, le coach tunisien n’a pas hésité un seul instant à déclarer, devant un parterre de journalistes, que la JSK n’a pas besoin de renfort sous prétexte qu’il a sous la main les meilleurs joueurs du championnat. Mais deux jours après, plus précisément après la défaite face à l’OM, il charge ses joueurs qu’il a encensés 48 heures auparavant. Pour justifier le énième échec à domicile, il n’a pas trouvé mieux que de dire que certains joueurs ne méritent pas de jouer à la JSK, et que pour qu’un joueur porte le maillot de ce grand club, il doit avoir d’énormes qualités.

 

«Un changement dans l’axe s’impose… Je ne peux pas changer ma charnière centrale»
Suite aux multiples erreurs de son axe central, l’entraîneur Hidoussi avait promis, notamment après la défaite concédée face au RC Relizane, d’apporter des changements dans sa défense. Mais cette déclaration n’était que pour calmer la colère des fans kabyles puisqu’il a continué à faire confiance à la même charnière centrale, tout en justifiant qu’il n’avait pas le choix pour composer son axe central. Il a déclaré que Sebie Touhami et Islam Salah ne sont pas compétitifs et qu’il est obligé de composer avec Berchiche et Rial. «Ziaya est mon meilleur attaquant. Ce n’est pas Ziaya que je connaissais.» S’entêtant à faire confiance à Ziaya, qui n’avait marqué aucun but depuis le début du championnat, Hidoussi avait déclaré que celui-ci était son meilleur attaquant et qu’il ne pouvait pas se permettre de le laisser sur le banc. Mais devant la montée des supporters au créneau, le coach tunisien avait tenté de justifier l’injustifiable en se défendant à propos des titularisations de Ziaya. «Il n’est plus le joueur que je connaissais. Il n’est pas au top de sa forme», s’est-il
défendu.

«Il n’y a pas d’intouchables dans l’équipe… Je dois stabiliser mon onze»
N’ayant pas cessé de dire qu’avec lui, il n’y aura pas d’intouchables dans l’équipe, le coach est vite confronté à la réalité du terrain. Il a continué à faire confiance à certains joueurs, alors que leur rendement était catastrophique. Il ne laissait sur le banc que les joueurs qui ne remettaient pas en cause ses choix. Pourtant, il avait annoncé à son arrivée qu’il ne fera jouer que les meilleurs et que celui qui n’a pas sa place dans le onze de départ sera laissé sur le banc. Mais cette déclaration n’a pas été suivie d’effet. A la question de savoir pourquoi il faisait pratiquement confiance aux mêmes éléments, Hidoussi n’a pas trouvé mieux que de dire qu’il a besoin de stabiliser son équipe-type.

N. Boumali

Il est obligé de consulter Adjali sur tout
Ses pouvoirs se rétrécissent


Bien qu’il soit l’entraîneur en chef, Sofiane Hidoussi voit ses prérogatives se rétrécir comme peau de chagrin depuis la venue de Lakhdar Adjali. En effet, d’après une source proche de la direction, le coach tunisien a été informé par ses responsables que, désormais, la prise de décision au niveau du staff technique se fera d’une manière collégiale et qu’il devra consulter ses assistants dans toutes les décisions. Le nouvel entraîneur adjoint, par exemple, aura son mot à dire dans la confection du onze de départ et dans la préparation des matches. Adjali a affirmé à notre journal, dans notre édition d’hier, qu’il n’est qu’adjoint, mais notre source révèle qu’il est coentraîneur. C’est un désaveu pour Hidoussi qui n’a pas réussi à trouver les bonnes solutions. Il avait bien entamé sa mission en battant le CSC chez lui, mais, depuis, l’équipe n’arrive pas à relever la tête. Ce qui a contraint la direction à faire appel à Adjali quelques semaines après son arrivée à la JSK.
A. H.

Les Kabyles depuis hier à Bel-Abbes

 

Une victoire pour éviter l’implosion

Les Jaune et Vert de Tizi-Ouzou ont pris la route pour Bel-Abbes afin d’y jouer le match de la 14e journée de championnat face à la formation locale. Une partie plus que déterminante pour les hommes de Sofiane Hidoussi.

 

Rien ne va plus au sein de la formation kabyle. 14e et premier relégable, la JSK déchante car elle vit une première moitié de saison chaotique qui n’en finit pas avec des résultats décevants et toujours pas la moindre victoire à la maison. Beaucoup de choses se sont passées durant la semaine puisque le président Hannachi en a fini avec Benkablia, Ziaya et Herbache qui ont résilié leurs contrats respectifs. Ce n’est pas tout, Zafour a été limogé de son poste et un nouvel entraîneur adjoint est arrivé en la personne de Lakhdar Adjali. Maintenant, les Kabyles doivent jouer leur match face à la formation de Bel-Abbes demain au stade du 24-Février. Inutile de dire que ce match sera d’une grande importance car tout le monde sait que le club le plus titré d’Algérie est clairement en danger pour la suite du parcours. Avec aussi peu de résultats, la JSK se retrouve à jouer le maintien cette saison et devra batailler ferme pour espérer revenir dans la course.

 

Une équipe très amoindrie

Pour ce déplacement à l’ouest du pays, la JSK sera grandement amoindrie. Raïah, Ferhani, Aïboud, Salah et Touhami sont forfait pour cause de blessure. En plus des trois joueurs qui sont partis, Benkablia, Ziaya et Herbache en l’occurrence, on obtient un groupe amoindri et affaibli à tous les niveaux pour ce déplacement face à une équipe qui respire la confiance après avoir battu le champion en titre, l’USMA, la semaine passée. C’est dire que Hidoussi n’aura en aucun cas la tâche facile pour mettre en avant une équipe qui pourra répondre présent, car les absents sont nombreux, et on parle de joueurs titulaires.

 

Une prise de conscience s’impose

La direction du club est consciente qu’il y a péril en la demeure et c’est pour cette raison qu’elle veut à tout prix ramener un bon résultat de son déplacement à Bel-Abbes. Un autre faux pas serait synonyme d’implosion. Le coach tunisien, qui déclare à chaque fois que son équipe, a les armes en main pour lutter, devra cette fois-ci trouver les solutions nécessaires pour aller chercher les trois points qui permettront au club de retrouver un brin de stabilité. Rien n’est gagné mais il faudra faire le nécessaire pour démontrer que la JSK, malgré sa crise, reste une équipe qui peut se ressaisir ; mais pour cela, il faut prendre conscience que la situation urge.

M. A.

Face à l’absence de Ferhani

Medjkane débutera à gauche

La situation n’étant pas simple déjà, le staff technique kabyle voit les choses se compliquer davantage. En effet, le latéral gauche kabyle Houari Ferhani est blessé et a dû déclarer forfait pour la rencontre. Une absence qui sera certainement ressentie car on parle d’un titulaire indiscutable au sein du onze des Canaris. Cependant, face à cette défaillance, le coach a en main un remplaçant de qualité : il s’agit de Medjkane. Le polyvalent de la JSK est en bonne forme et a un temps de jeu appréciable depuis l’entame de la saison. Il sera le parfait remplaçant de Ferhani au cours de cette partie. Durant les matchs où il a été aligné, il a eu tendance à jouer un peu plus haut, notamment en tant que milieu de terrain. Cette fois-ci, il va retrouver son poste sur le flanc gauche et devra assurer pour apporter le plus qu’on attend de lui.

 

Ziaya parti, tous les espoirs placés en Boulaouidat

Critiqué depuis le début de saison, l’attaquant kabyle El Hadi Boulaouidat résiste tant bien que mal. Il est le meilleur buteur de l’équipe et essaye à chaque fois de faire mieux pour aider son équipe. Si au départ, sa place était menacée par la présence de Ziaya, ce n’est plus le cas maintenant. En effet, l’ancien de Médéa porte maintenant les espoirs des fans sur ses épaules car il reste le seul véritable avant-centre de l’équipe. Le coach mise énormément sur lui pour essayer de secouer les filets adverses et donner l’avantage à son équipe. Il sera bien sûr épaulé par d’autres joueurs comme Mebarki. Le joueur doit donc faire preuve de réalisme et tenter de profiter de la moindre ouverture pour marquer et faire taire les sceptiques à son sujet.

 

Dernier entraînement aujourd’hui

En choisissant de partir deux jours avant la rencontre, le premier responsable de la barre technique kabyle a voulu profiter de l’occasion pour programmer une dernière séance à la veille du match, qui se déroulera aujourd’hui. Selon les informations qui nous sont parvenues, la séance aura lieu au stade des Frères Amirouche. L’occasion pour le Tunisien d’apporter les dernières retouches à son onze de départ et essayer de provoquer le déclic tant attendu, qui permettra au club de quitter la zone de relégation.

M. A.


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