Fouad Bouali, l’ex-entraîneur du CR Belouizdad, a mis à profit son limogeage du Chabab pour subir une intervention au niveau de la hanche. Il est maintenant remis sur pied et prêt à reprendre du service. Entre-temps, il se penche sur l’équipe que dirige à présent Badou Zaki.

Donnez-nous de vos nouvelles…

Après avoir été limogé du CR Belouizdad, j’ai saisi l’opportunité pour subir une opération chirurgicale au niveau de la hanche. Tout est dans l’ordre maintenant, Dieu merci, je suis rétabli ; je ne béquille plus depuis un mois et j’ai même commencé à m’entraîner. Je suis rentré de France lundi dernier, après avoir subi un contrôle médical satisfaisant.

 

Donc, prêt à repartir au combat ?

Oui, je suis prêt pour le travail, si travail il y aura.

 

Avez-vous assaini votre situation financière avec le CRB ?

Non, cela n’a pas encore été réglé. Quand on limoge quelqu’un, on doit le rencontrer et lui parler, cela n’a pas été fait malheureusement. Il y a eu juste le directeur financier et le DAG qui sont venus nous dire que le contrat n’était plus valable, et que la rupture avait été faite à l’amiable. Pour moi, une séparation à l’amiable signifie une rencontre avec le président pour essayer de trouver une solution idoine. Dans l’affaire, je regrette le fait que mon préparateur physique n’ait pas pris un sou, de son arrivée à son départ. Cela fait tache noire au CRB.

 

Vous comptez saisir les instances compétentes pour faire valoir vos droits ?

Maintenant que je suis remis sur pied, je peux me déplacer pour y voir de près. Je note cependant que le président Malek est parti, il va donc y avoir un autre président. Je vais faire un saut à Alger pour essayer de régler cette histoire à l’amiable.

 

Que dites-vous de l’équipe du CRB actuellement ?

Ce n’est pas parce que j’ai été limogé de ce club que je vais le haïr. Au contraire, je garde toujours de bons souvenirs du Chabab, notamment lors de mon premier passage. Les problèmes sont entre les personnes, pas entre le club et moi. Après mon départ, je suis parti me soigner en France, mais j’ai eu quelques échos du club. J’ai appris que les résultats n’ont pas suivi avec l’entraîneur qui m’a remplacé.

 

Et que dites-vous de la venue de Badou Zaki ?

Depuis son arrivée, Badou Zaki a su remettre les choses en place ; il a parlé aux joueurs et réussi à ramener tout le monde à la raison. Les résultats ont suivi. Je souhaite que le club poursuive sur cette bonne dynamique et qu’il retrouve la place qui doit être la sienne, c’est-à-dire parmi les premiers et non les derniers. Je n’omets pas de dire bienvenue à Badou Zaki dans son second pays, je lui souhaite pleine réussite, j’espère qu’il mènera le club à une position confortable.

 

Qui, selon vous, luttera pour le titre cette saison ?

L’an passé, l’USMA avait pris une avance au terme de la phase aller. Là, je vois que le niveau est le même dans tous les clubs à part quelques-uns qui souffrent. Tant mieux, disons, puisque tout le monde va tenter sa chance. Cela va peut-être rehausser le niveau qui est jusque-là affecté par une violence passée de l’agression verbale à celle physique, puisque les joueurs et les autres acteurs de notre football sont devenus des proies facilement accessibles.

H. D.