L’ancien boss des Sanafir martèle à Compétition
-«Je suis actionnaire, je n’ai jamais quitté la SSPA»
- «Au mercato, le club a besoin d’une césarienne»
-«L’ENTP doit rester et prendre les bonnes décisions»
Voulez-vous, d’abord, nous dire pourquoi, avant que le directoire que vous présidiez soit dissous, vous aviez décidé de quitter le CSC ?
J’ai décidé de ne plus participer aux réunions du directoire qui dirigeait le CSC, avant qu’il soit dissous, car je ne pouvais continuer à travailler avec des gens qui rejetaient toujours mes suggestions. Et, la preuve est là, j’ai voulu que nous engagions comme coach Paul Put, qui fait, actuellement, les beaux jours de l’USMA, mais, ils ont préféré recruter Portugal, qui, comme vous le savez, a décidé de prendre la poudre d’escampette, après avoir coaché durant un mois le CSC. Cela dit, pour votre information, je n’ai jamais quitté la SSPA/CSC, parce que je suis toujours un de ses actionnaires.
Le CSC n’a réussi à gagner aucun match aux sept dernières joutes du championnat. Que préconisez-vous pour que votre club soit remis sur orbite ?
Pour que le CSC sorte du marasme qu’il vit, il a besoin d’une césarienne avant le mercato d’hiver. Mais, pour que cette opération réussisse, elle doit être faite par ceux qui ont fait accéder et le CSC en Ligue 1 Mobilis et lui ont donné une envergure africaine, le docteur Fersadou et ses proches collaborateurs d’alors. Mais, attention, il faut que la direction de l’ENTP rappelle ces anciens dirigeants le plus tôt possible et avant que soit clos le mercato d’hiver, afin qu’ils puissent prendre et appliquer des décisions radicales qui remettraient si Dieu veut sur rails le CSC.
Et quelles seront, selon vous, les décisions qui s’imposent pour que le CSC soit remis sur les rails ?
Comme la crise que vit le CSC est d’ordre organisationnel et non financière, car la direction de l’ENTP, qui mérite tous les éloges, ne lésine sur aucun moyen pour que nos joueurs accomplissent bien leur devoir sur le terrain, Il faut revoir la composante de l’encadrement et l’effectif de notre club, au mercato d’hiver prochain. Mais, pour que cette opération soit réussie, elle doit être effectuée par ceux qui ont fait accéder le CSC en 2010 en Ligue 1 et ont su lui redonner une envergure africaine en un laps de temps très court, le docteur Fersadou et son équipe, qui sont seuls capables de sortir le CSC du marasme qu’il vit en ce moment.
Le CSC va jouer un match de coupe, ce samedi, contre la JSS à Béchar. Pensez-vous qu’elle peut revenir de la Saoura avec le billet qualificatif pour le prochain tour ?
Comme notre équipe se retrouve, aujourd’hui, sans entraîneur en chef, qui a décidé de partir sans aviser personne, je ne peux me hasarder à vous dire qu’elle va battre la JSS et se qualifier au prochain tour de la coupe. Cela dit, vu qu’en coupe il n’y a pas de hiérarchie, et bien qu’ils aillent affronter la JSS à Béchar, je souhaite de tout cœur que nos joueurs réussissent à gagner la partie et décrochent la qualification pour le prochain tour.
Selon vous, pourquoi le coach espagnol Miguel Angel Portugal a décidé de partir sans aviser la direction actuelle du CSC ?
Je sais très bien pourquoi Portugal a décidé de jeter l’éponge et de partir, mais c’est à l’actuelle direction de vous le dire. Cela dit, pour votre information, c’est la première fois qu’un coach abandonne notre club, car, par le passé, quand j’ai présidé le CSC, aucun entraîneur, y compris Lemerre, le champion du monde, n’a osé quitter notre club avant la fin de son contrat. Dommage.
Nous vous laissons le dernier mot…
Je voudrais que les fans du CSC qui demandent le départ de l’ENTP cessent de le faire, car cette entreprise est l’unique bailleur de fonds de notre club et personne ne peut nier son apport à notre club. Et, la preuve est là, l’ENTP vient de décider de faire rejoindre Béchar par vol spécial notre équipe, ce soir (hier jeudi) ce qu’il lui a coûté la bagatelle de 300 millions de cts afin qu’elle puisse aborder dans les meilleures conditions possibles le match de coupe qu’elle va jouer contre la JSS, samedi. Cela dit, si la direction de l’ENTP veut que le CSC évite le purgatoire, elle doit, avant le mercato d’hiver, confier sa gestion à ses anciens dirigeants qui ont réussi à le faire accéder en Ligue 1 Mobilis en 2010.
R. G.