Hannachi devrait récupérer sa lettre de libération aujourd’hui
Se trouvant dos au mur après les déclarations de Nezar dans lesquelles il a affirmé qu’il refuse de négocier avec le manager du joueur, le président Hannachi a décidé de prendre le dossier d’Aribi en main comme nous l’avons rapporté d’ailleurs dans notre dernière édition. Il avait offert au départ 1 milliard de centimes en contrepartie de la lettre de libération d’Aribi, mais avec l’entrée en course du nouveau président du CRB pour le recrutement de cet attaquant, le président de la JSK a été contraint de revoir à la hausse son offre. D’après un dirigeant kabyle que nous avons joint dans la soirée d’hier, le président Hannachi a proposé 1,2 milliard de centimes pour convaincre Nezar à lui céder son attaquant.
Signature
Si dans la journée de lundi dernier le président Nezar avait affirmé qu’Aribi est plus proche du CRB que de la JSK étant donné que l’offre des Belouizdadis est meilleure que celle des responsables kabyles, mais les données ont changé depuis la soirée de lundi après la conversation qu’a eue le président Hannachi avec son homologue du CAB. Sauf revirement de dernière minute, Aribi est attendu cet après-midi à Tizi Ouzou afin d’officialiser son transfert. Le président Hannachi doit juste envoyer 1,2 milliard de centimes à Nezar, la somme sur laquelle il s’est entendu avec Nezar pour racheter le contrat d’Aribi pour que ce dernier rallie la ville des Genêts afin de signer son contrat au profit des Jaune et Vert. Les dirigeants de la JSK affirment haut et fort que la venue de l’attaquant du CAB est officielle et qu’il est leur quatrième recrue en ce mercato hivernal, mais tant que celui-ci n’a rien signé, on se contentera juste de dire qu’il est attendu pour cet après-midi à Tizi Ouzou pour officialiser
son transfert. Le président Nezar que nous avons à maintes fois appelé dans la soirée d’hier pour voir s’il a effectivement donné son accord de principe au président Hannachi pour lui libérer son meilleur buteur est resté injoignable.
A. H.
Le manager qu’il a désigné pour négocier avec Nezar négocie avec le CRB
L’amateurisme de Hannachi
Se vantant d’être dans le milieu du football depuis une cinquantaine d’années, le président Hannachi s’est fait doubler dans le transfert d’Aribi par le président Hadj Mohamed qui n’a été installé à la tête du CRB que la semaine dernière. Il n’a pas fait une offre plus conséquente que celle faite par le président Hannachi pour le rachat du contrat de l’attaquant du CAB, mais il agit en professionnel, ce qui lui a permis d’assurer les services d’Aribi. Sa proposition n’est que de 1,2 milliard de centimes, alors que celle de Hannachi était d’un milliard. La seule différence entre le président de la JSK et le président du CRB est que ce dernier a pris le dossier en main, alors que Hannachi a chargé le manager du joueur de négocier la lettre de libération (d’Aribi) avec le président du CAB Farid Nezar. Le plus grave est que ce manager auquel le président Hannachi a confié la mission de lui recruter Aribi, n’a pas hésité un seul instant à négocier avec les responsables du Chabab le salaire de son joueur. Le président du CAB n’a pas cessé de dire qu’il refuse de négocier avec un agent de joueurs, mais le président Hannachi n’a fait qu’à sa tête. Si ce manager n’avait pas négocié la mensualité d’Aribi avec les dirigeants du CRB, les supporters auraient compris l’amateurisme de leur président, lequel oublie apparemment qu’un agent de joueur ne cherche qu’à empocher sa commission pour chaque transfert. Et dire qu’il était le premier à s’intéresser à cet attaquant, mais il s’est fait doubler par un novice plutôt par un professionnel qui ne compte pas sur les autres pour qu’on lui recrute des joueurs.
Une direction vide
Alors que tous les clubs se professionnalisent, la JSK continue à fonctionner avec un ou deux dirigeants. Le président Hannachi a fait le vide autour de lui et aujourd’hui, il n’arrive même pas à concurrencer un président qui n’a été installé dans ses fonctions que quelques semaines de cela. Le conseil d’administration du club le plus prestigieux d’Algérie ne renferme que 4 ou 5 membres dont certains ne sont là que faire dans la figuration. Ils ne décident de rien et ils
ne savent que dire oui à leur président. Ce n’est pas donc un hasard si l’image de la JSK se ternit d’une saison à l’autre. L’affaire de l’attaquant El Behari qui a signé un contrat de 18 mois, alors que les règlements interdisaient à tout joueur amateur de signer dans un club pro prouve la déliquescence de ce club mythique. Dans un passé récent, les autres clubs demandaient conseils aux responsables kabyles, mais cet époque est révolue. Pour que la JSK retrouve son lustre d’antan, il faudra une administration forte. Il faut aussi que le président Hannachi ouvre le capital pour permettre à de vrais industriels d’investir dans le club. La JSK ne peut pas se contenter uniquement de quelques sponsors pour assurer sa bonne marche. Ce qui s’est passé avec Hamia, Lamhane et Aribi doit interpeller le président Hannachi sur son incapacité à continuer à gérer le club tout seul.
Mohamed A.
Afin de se concerter sur la préparation hivernale
Réunion Hannachi-Hidoussi hier après-midi
Le président Hannachi a tenu une réunion de travail hier après-midi avec l’entraîneur Sofiane Hidoussi pour se concerter sur la préparation hivernale. Le coach tunisien a souhaité la programmation d’un stage d’une dizaine de jours pour mieux connaître son groupe, chose qui a été satisfaite par son employeur. Pour ne pas contrarier son entraîneur, le président Hannachi a annulé le déplacement au Maroc où son équipe devait participer à un tournoi en ce début du mois de janvier. En outre, il a demandé à son entraîneur de combler les lacunes décelées lors de la phase aller et de faire de son mieux pour remettre l’équipe sur les bons rails. C’est hier que le président Hannachi et son entraîneur devaient arrêter la durée du stage que devra effectuer l’équipe à Alger.
A. H.
Des amendes à l’encontre de certains joueurs
Vu que plusieurs joueurs n’ont pas repris avec le groupe lundi dernier, le président Hannachi menace de les sanctionner financièrement. S’il met à exécution ses menaces, ceux qui ont fait l’impasse sur la séance de la reprise se verront infliger des amendes financières qui varieront entre 10 et 20 millions de centimes. Le président Hannachi était présent lundi dernier au stade et il n’a pas apprécié que certains de ses éléments ne reprennent pas les entraînements comme convenu. En plus des internationaux, 7 éléments n’avaient pas répondu à l’appel de la reprise. Cela n’a pas été du goût du président Hannachi qui s’attendait à ce que ses joueurs débutent la nouvelle année avec plus de volonté et de motivation.
Baïtèche veut saisir la CRL
Selon une source proche de la direction, Karim Baïtèche compte saisir la Chambre de résolution des litiges de la FAF pour récupérer sa lettre de libération afin de signer à la JSK. Il a rallié hier en fin d’après-midi la ville de Constantine afin de demander à l’entraîneur Abdelkader Amrani de faciliter son départ. L’entrevue entre les deux hommes était prévue pour la soirée d’hier, mais si le nouvel entraîneur s’oppose à son transfert, l’ex-pensionnaire de l’USMA envisage de saisir la CRL pour avoir gain de cause. Il n’a pas été payé depuis plus de trois mois et même si le coach Amrani affirme qu’il compte sur lui à la phase retour, Baïtèche est déterminé à quitter le CSC en ce mercato hivernal. Il boude l’équipe depuis la reprise des entraînements et il a assuré aux dirigeants kabyles que dans le cas où il ne trouverait pas un accord avec ses responsables, il saisira la CRL. N’ayant pas pu s’imposer au CSC, l’enfant d’Aïn Benian veut à tout prix rejoindre la JSK en ce mois de janvier. Pour ne pas entrer en conflit avec les dirigeants du CSC, le président Hannachi lui a demandé de récupérer lui-même sa lettre de libération.
N. Boumali
Hannachi songe à Bougueroua
Libéré par le CRB à la suite de son arrestation par les services de sécurité pour possession de drogue l’attaquant Bougueoura a été proposé aux responsables kabyles. Le profil de cet attaquant intéresse le président Hannachi, mais avec cette histoire de drogue, il hésite à entrer en contact avec lui. Il le voulait depuis qu’il portait le maillot du RC Arba, mais avec ce qui s’est passé dernièrement, le
président Hannachi réfléchira mille fois avant de relancer sa piste même s’il veut à tout prix recruter deux attaquants en ce mercato hivernal.
Hidoussi à ses joueurs :
«Il faut oublier le cauchemar de la phase aller»
Rentré de Tunisie où il a passé les fêtes de fin d’année, l’entraîneur Sofiane Hidoussi a assuré la séance d’hier après-midi en compagnie d’Adjali et Kharoubi. Il s’est adressé à ses joueurs avant la reprise des entraînements en leur demandant de croire en leurs qualités et de faire de leur mieux pour faire un meilleur parcours à la phase retour. «Il faut oublier le cauchemar de la phase aller. Le doute s’était emparé de vous, mais vous avez les moyens de revenir lors de la seconde manche du championnat. Je sais qu’avec le travail, vous pourrez faire de belles choses à la phase retour. Le parcours enregistré jusqu’à maintenant n’a pas été à la hauteur des attentes de nos fans et nous devons rectifier le tir à la reprise du championnat. Rien n’est encore perdu, mais on doit travailler d’arrache-pied pour combler nos lacunes», leur a-t-il dit.
N. Boumali
Rial toujours absent
Le capitaine Ali Rial n’a toujours pas repris les entraînements avec le groupe. Ce n’est pas la première fois qu’il fait l’impasse sur la reprise des entraînements sans qu’il soit inquiété par qui que ce soit. Il avait boudé l’équipe après le match face au CRB en menaçant de ne plus remettre les pieds à la JSK, mais il avait fini par
reprendre sans qu’il ne soit rappelé à l’ordre. Mal au point lors de la première manche du championnat, Rial sera sans nul doute libéré à la fin de l’exercice actuel.
Entraînement ce matin à Harouza
En attendant de programmer un stage à Aïn Benian, l’entraîneur Sofiane Hidoussi a programmé une séance ce matin à la forêt Harouza pour travailler le volet physique. La séance de l’après-midi, elle sera consacrée à l’aspect technico-tactique et elle aura lieu sur le terrain du 1er-Novembre.
Les supporters très sceptiques
La JSK a-t-elle les moyens pour jouer sur 3 fronts ?
Suite au parcours catastrophique enregistré lors de la première manche du championnat, les supporters ne sont pas confiants pour l’avenir de leur équipe, du tout. Ils pensent que c’est une erreur de jouer sur les trois fronts, alors que leur équipe est menacée par la relégation. Le président Hannachi ambitionne d’aller loin en coupe de la CAF et en coupe d’Algérie pour sauver sa saison, mais a-t-il pris en compte la qualité de son effectif ? Evidemment non, sinon il se contenterait seulement d’assurer le maintien et d’arracher la qualification pour les 1/8 de finale de la coupe de la CAF. Les adversaires de la JSK en coupe de la CAF ne sont pas des foudres de guerre et malgré les lacunes qui existent dans l’équipe, les poulains de Hidoussi devront atteindre la phase des poules sans aucun problème. Le seul inconvénient est qu’ils feront deux longs déplacements en Afrique, ce qui pourrait se répercuter négativement sur l’équipe. Ne disposant pas déjà d’un effectif riche puisque certains titulaires n’ont pas leurs places à la JSK, l’entraîneur tunisien aura du mal à jouer sur 3 fronts. Si l’équipe n’était pas menacée par la relégation, le président Hannachi n’aurait rien à perdre en jouant sur plusieurs fronts, mais comme l’équipe se trouve au bas du tableau, le moindre mauvais calcul pourrait coûter à l’équipe sa place en Ligue 1 Mobilis. Il n’a assuré que trois recrues jusqu’à hier après-midi et comme certaines d’entre-elles ne sont pas compétitives, il devra revoir à la baisse ses ambitions. Il ne suffit pas de dire que je veux aller loin en coupe de la CAF et en coupe d’Algérie, mais il faudra avoir les moyens de sa politique. Lui affirme qu’il a une bonne équipe capable de battre n’importe quel adversaire, mais les supporters sont très sceptiques. S’ils n’étaient pas revenus en force lors des deux derniers matches joués à domicile face respectivement au CRB et Nasr El- Fedjoudj, la JSK aurait terminé l’année 2016 sans aucune victoire sur son terrain. Le président Hannachi fait de la coupe d’Algérie et de la coupe de la CAF ses deux principaux objectifs, mais il risque de le regretter dans le cas où la JSK ne réussirait pas une remontée en championnat.
N. Boumali
Toujours pas de meneur de jeu
La direction de la JS Kabylie peine toujours à recruter un vrai meneur de jeu en ce mercato hivernal. Le président Hannachi a ciblé Sayoud, Tabti et Lamhane, mais il n’a conclu avec aucun d’eux. Pourtant, s’il avait pris le dossier de Lamhane en main, il aurait réussi à le faire revenir. Malheureusement, au lieu de négocier avec les responsables de l’O Médéa sa lettre de libération, il lui a demandé de récupérer lui-même le fameux document qui lui permettra de faire son retour à la JSK. Il avait proposé 1,2 milliard de centimes en contrepartie de la lettre de libération de Hamia et il n’avait à aucun moment évoqué Lamhane avec les responsables de la formation de Médéa.
S’il avait proposé 300 millions de centimes au président Boukhelkhal comme il l’a fait le président du CRB, il aurait racheté son contrat. Pour Tabti, il s’intéressait à lui au mois de novembre dernier, mais il n’avait rien fait pour racheter son contrat. Il le voulait déjà au mois de juin dernier, mais il n’avait pas mis le paquet pour le recruter. Les dirigeants de l’USMBA avaient fait une offre intéressante à leurs homologues de l’ASMO, ce qui leur avait permis de récupérer sa lettre de libération. En ce qui concerne Sayoud, les dirigeants parlent de leur intérêt pour ce joueur, mais ils n’ont jamais passé à l’action. Le président Haddad a mis fin à leurs espoirs de bénéficier des services de ce joueur en déclarant avant-hier qu’il est intransférable. A 11 jours de la clôture du marché des transferts, le président Hannachi n’a toujours pas recruté un meneur de jeu, alors que tout le monde s’accorde à dire que la JSK a besoin d’un meneur de jeu pour espérer sauver saison et cela en plus d’un buteur et d’un bon défenseur central.
N. Boumali
Hamar refuse de libérer Hadouche
Selon une source digne de foi, le président de l’ESS, Hassan Hamar, s’oppose catégoriquement au départ de son attaquant Hadouche. Ce dernier nous a confié en début de semaine que le président Hannachi l’a contacté, mais il n’a pas son destin entre les mains. Hadouche aurait rencontré son président ces derniers jours pour lui faire part des contacts qu’il a reçus de la part de la JSK et de l’USMA, mais le président Hamar lui aurait rétorqué qu’il a besoin de lui et qu’il n’ira nulle part.
N. B.
Intérêt pour Bouchema
Libéré par la direction du CRB en raison de son désaccord avec son entraîneur, le milieu Bouchema a été proposé aux responsables kabyles. Ces derniers se seraient renseignés sur lui et on ignore s’ils ont pris attache avec lui. Bouchema que nous avons joint dans l’après-midi d’hier affirme qu’il n’a pas été contacté par la JSK. Il est utile de rappeler que le président Hannachi voulait ce joueur lorsqu’il portait le maillot de l’USMA.