PAR M.STITOU
C’est fait, vous êtes au MCO pour les deux prochaines années, votre sentiment ?
Je suis ému, car c’est quelque chose qui me tenait à cœur. Aujourd’hui, je suis vraiment content de pouvoir, enfin, jouer pour ce grand club.
Ce n’est pas la 1re fois que ce club vous convoite…
(Il nous coupe) C’est le destin, effectivement j’ai été sollicité par le passé par le MCO, mais ce transfert ne s’est pas concrétisé, cependant comme dirait l’autre, il n’est jamais trop tard pour bien faire !
Pourquoi avez-vous décidé de quitter le NAHD ?
Avec l’instabilité au niveau de la barre technique, j’avoue que je ne me suis pas retrouvé, sinon je ne manquais de rien au Nasria (Fellahi, son agent, intervient, pour rappeler que Bennaï n’avait pas de soucis financiers ou de prise en charge au NAHD) seulement je désirais jouer pour le MCO, avec son public, qui est un vrai atout, c’est une ambiance que je souhaitais vivre sur le terrain. Avec ma signature au MCO, j’attends vraiment avec impatience, de jouer mon premier match à Zabana.
On suppose que vous n’avez pas connu de grosses difficultés pour avoir votre libération ?
Bien que ce soit moi qui aie demandé à résilier mon contrat, les responsables du NAHD m’ont facilité la tâche, je tiens à les remercier pour ce précieux geste.
Ces derniers temps, vous avez un peu trop bougé, à quoi est due cette instabilité ?
Avant, j’ai joué pendant trois ans à l’USMH, deux ans au WAT, non je réfute cette étiquette de joueur instable, qu’on veut me coller. Je viens de signer pour une durée de deux ans au MCO, je ferai tout mon possible, pour honorer mon contrat.
Le fait que le MCO est dauphin en L1 Mobilis, a-t-il pesé sur votre décision ?
C’est normal, un joueur cherche toujours à travailler dans un climat serein, comme le MCO est en bonne position dans le classement de la L1, cela me pousse à espérer, de remporter, pourquoi pas, le titre de champion, à la fin de cette saison.
Avec un effectif qui est déjà en place, il faudrait lutter pour gagner votre place ?
Je sais où je mets les pieds ! De par mes qualités d’attaquant qui peut évoluer sur tous les fronts, je pense qu’avec le travail et le sérieux, je serai à la hauteur de la confiance placée en moi par les dirigeants du club.
Connaissez-vous des joueurs qui sont déjà au club ?
Hormis Zeghli qui était mon coéquipier au CSC, les autres, j’échange avec eux, quand on se croise dans les matches officiels.
M. S.
Herida du PAC, d’ici demain
Après Zeghli et Bennaï, le club phare de l’Ouest va engager une troisième recrue, d’ici demain, il s’agit de Herida Islam, un milieu offensif qui évolue au PAC. «Je vais me déplacer à Alger ce mercredi pour régler les derniers détails de ce transfert», révèle Baba, qui tient d’ailleurs à remercier Zetchi, le président du PAC : «C’est la première fois que je lui parle, c’est quelqu’un de bien», reconnaîtra le président du MCO.
Ce sera l’ultime recrue
D’après toujours le président du MCO, une fois le transfert d’Islam Herida officialisé, l’opération recrutement sera close. Par ailleurs, lors de notre rencontre avec lui hier à l’hôtel Phoenix, Baba a tenu à préciser : «Je n’ai ramené aucun joueur sans l’aval de notre entraîneur, on travaille en étroite collaboration dans ce domaine.» Une précision aux relents de soutien pour son entraîneur qui fait l’objet ces derniers jours de critiques.
Fenouch, un émigré venu tenter sa chance
Ce jeune attaquant âgé de 23 ans, formé à Toulouse et qui a évolué récemment en D2 belge, a rejoint hier matin le groupe. Venu tenter sa chance, Fenouch Mehdi sera jugé par le staff technique, ce vendredi, lors du match amical prévu entre le MCO et le SAM, à Zabana.
Bennaï portera le numéro 19
La dernière recrue du club va porter le numéro 19, c’est l’inusable Hassani Krimo, également présent à la cérémonie de signature hier à l’hôtel Phoenix, qui a donné l’information aux journalistes, à propos du numéro que portera Bennaî cette saison au MCO.
Pas de deuxième stage
Finalement, l’option de programmer un second stage a été rejetée par la direction du club, après concertation avec Omar Belatoui. En effet, avec la programmation du match OM-MCO le 26 janvier, la direction a renoncé à organiser un deuxième stage. Interpellé sur ce sujet hier, en conférence de presse, Ahmed Belhadj expliquera : «On voulait seulement éloigner l’équipe de la pression d’Oran, avec des personnes, que Dieu leur pardonnent, qui cherchent à nous déstabiliser, on a songé à organiser un second stage.» Après la reprise lundi prochain, l’équipe continuera son cycle de préparation ici à Oran.
L’agent de Bennaï encense le président
Hier, après la présentation de son joueur, l’agent Fellahi a pris la parole, où il a rendu un hommage à Baba. «C’est un président qui ne veut que du bien à son équipe. Je tiens à le remercier pour tout ce qu’il a fait pour faciliter le transfert de Bennaï au MCO», reconnaîtra l’agent Fellahi.
Le MCO a versé 200 millions pour racheter son contrat
Selon nos informations, la direction du MCO a avancé la somme de 200 millions à Bennaï, cette somme a permis au joueur de racheter son contrat du NAHD. En faisant un tel geste, Bennaï, qui a été, au passage, sollicité par d’autres clubs afin de se montrer reconnaissant envers Baba, n’a pas ouvert la porte aux présidents d’autres clubs qui désiraient s’attacher ses services.
M. S.
Baba avait le visage noir
En marge de la cérémonie de présentation de la deuxième recrue du club, hier à l’hôtel Phoenix, c’est un Ahmed Belhadj meurtri par les critiques auxquelles il fait l’objet, ces derniers jours, qui s’est lâché devant les derniers journalistes, qui quittèrent tardivement la salle où Bennaï a été présenté. «J’accepte tous les coups bas, les critiques concernant ma gestion du club, mais toucher à ma famille, je ne l’accepterai jamais», déplore le premier responsable du MCO, qui avait le visage noir. «Je vais m’occuper de ces personnes qui ont osé toucher à ma vie privée», prévient-t-il. En dépit du soutien de ses proches, Baba ne comprend pas pourquoi cet acharnement. «On me demandait d’améliorer les résultats de l’équipe, aujourd’hui, elle occupe la deuxième place du classement, que veulent ces personnes ?» C’est à ce moment précis qu’un de ses proches amis lui recommande d’interrompre la discussion. «Mohamed, c’est le moment de partir», l’invitera son proche ami, qui avait remarqué que le président n’avait plus le moral. Il faut dire qu’à la sortie d’une première partie de la saison, Baba s’attendait à des louanges, plutôt qu’à des critiques, allant jusqu’à toucher à sa famille, ce qui justifie son désarroi !
M. S.