Belhadj : «Belaïli a une dette envers moi»

En marge de la cérémonie de présentation, ce mardi, du joueur Elamali, le premier responsable du MCO a répondu aux questions de la presse en évoquant l’actualité de son club et ses perspectives d’avenir.

 

Président, où en êtes-vous dans les contacts avec Belaïli ?

Avant de répondre à cette question, je tiens à rappeler qu’en 2011, alors que je n’étais pas au MCO, c’est moi qui avais réglé Youssef Belaïli en lui versant un montant qui correspondait à sa valeur. Depuis, cet élément n’a jamais oublié ce geste de ma part en le rappelant maintes fois dans la presse. Maintenant que sa peine a été réduite, on l’accueillerait à bras ouverts dans notre club. Toutefois, cela dépend de sa volonté de jouer ici en Algérie ou à l’étranger ; on est donc suspendu à la décision que prendra Belaïli. Sinon, j’ai chargé Moulay Haddou de prendre contact avec lui et son père. Par ailleurs, je lui ai demandé de fixer un rendez-vous avec eux pour discuter formellement de son retour au MCO.

 

Pour Zaâbia, les nouvelles dispositions prises par la FAF ne vous permettent pas de le récupérer…

C’est vraiment dommage ! J’ai rencontré Zaâbia, il y a quelques jours, et j’ai senti que je pouvais le convaincre en dépit des détails financiers, notamment concernant le rachat de son contrat de l’Espérance  de Tunis qui représentait un frein dans les négociations. J’avais espoir de le faire signer chez nous ; hélas cette loi (interdiction de recruter des étrangers dont l’âge dépasse 27 ans, ndrl) nous prive des services de cet attaquant qui s’est révélé chez nous par son sens des buts.

 

Une autre mauvaise nouvelle est tombée en début de semaine, à savoir l’interdiction de recrutement qui frappe votre club en raison de litiges financiers avec d’anciens employés du club…

Quand on voit le MCA, qui est géré par Sonatrach, la 1re entreprise du pays, l’ESS ou la JSS qui disposent de moyens financiers colossaux figurer parmi les équipes interdites de recrutement, alors que je gère pratiquement avec mon argent le MCO, au moins cela me redonne un peu le moral. On va régler ce problème. Seulement, sur les cinq anciens joueurs qui se sont plaints à la CRL, on va en régler quatre, à savoir Bouaïcha, Beradja, Bourzama et Saïdi. Par contre pour Gafaïti, l’affaire est au niveau de la justice car j’estime qu’on est victime d’un abus de confiance. On a versé 4 salaires à Gafaïti et s’il continue à le nier, on s’en remettra à Dieu.

 

Et pour le cas Hichem Chérif, que comptez-vous faire ?

On réglera ce cas avec la CRL ; il était prévu une confrontation avec lui ce lundi. Or, le président de la FAF a décidé de changer la composante de la commission qui siège dans cette CRL après les récents problèmes entre cette commission et plusieurs clubs.

 

Ces derniers jours, on a dévoilé les noms concernant la liste des libérés…

On n’a jamais dit que tel ou tel sera libéré. Déjà, on a perdu plusieurs éléments avec Aguid, Belarbi, Bellabès, Moussi, Bencheikh, Delhoum, voire Nessakh qui est annoncé à l’ESS. Ce qui fait qu’on ne compte pas, du moins pour le moment, libérer des joueurs.

 

Mais à ceux qui seront maintenus, vous leur proposez de revoir à la baisse leur salaire, non ?

Effectivement, dès ce vendredi on va les convoquer un à un pour discuter de leur reconduction dans l’effectif. Vu que le club n’a pas atteint ses objectifs, il est tout à fait normal qu’on revoie à la baisse les salaires. Mais après en cours de saison, si un joueur apporte beaucoup au club, il sera revalorisé, ce que je peux promettre aux joueurs en question.

 

Helaïmia estime qu’il n’est pas payé suffisamment, alors qu’il est à sa deuxième saison en tant que titulaire…

Pour le moment, Helaïmia n’a pas abordé ce sujet avec moi. Certes, un proche de l’USB, qui est connu à Oran,  m’a demandé cette semaine de lui céder Helaïmia. Si ce dernier me sollicite pour un départ, on est prêt à négocier avec l’USB, pas de problèmes.

 

L’opérateur Ooredoo va-t-il signer un nouveau contrat de partenariat avec le club ?

On est disposé à négocier un nouveau contrat, mais on refuse la révision à la baisse de 50% du premier contrat. On attend donc une proposition de la part d’Ooredoo qui était notre partenaire des années durant.

 

Si les actionnaires ne valident pas les bilans financiers, les pouvoirs publics vont bloquer les subventions, redoutiez-vous cette sanction ?

De toute façon, je supporterai de ma poche toutes les dépenses du club, car que représentent 2,5 milliards d’aide financière ? Rien par rapport aux sorties d’argent du club : alors, je ne me fais pas de soucis à propos du blocage ou non des subventions.

 

 

Qu’avez-vous à ajouter ?

C’est ma dernière année en tant que président vu que mon mandat de 4 ans prend fin l’été prochain ; je souhaiterais finir ce mandat positivement.

M. S.

 

C’est OK pour Lakhdari

N’ayant pas trouvé d’accord définitif avec Lakhdari lundi dernier quand il l’a rencontré à l’hôtel Sheraton, le président a fini par se mettre d’accord avec le manager du joueur mardi soir. Concernant le salaire, c’est Baba qui nous l’a révélé hier. Ce qui fait que les petits doutes qui subsistaient concernant le transfert du défenseur du MOB ont été dissipés à la grande satisfaction des deux parties.

 

Benali de retour ?

Six mois après avoir quitté le MCO et rejoint son ancien club le MOB, Salim Benali pourrait revenir au MCO. En tout cas, son nom figure sur la short-list établie par les recruteurs du club oranais.

 

Le stage durera 13 jours

Le stage d’intersaison, qui se déroulera vraisemblablement en Tunisie, durera 13 jours. C’est le président qui l’a révélé durant son intervention en marge de la cérémonie de présentation d’Amine Elamali.

 

 

Vers une domiciliation à Bouakeul

Avant le début de la nouvelle saison, tous les clubs de l’élite professionnelle choisiront le stade où ils recevront en championnat leurs adversaires. Le MCO, qui reçoit depuis longtemps à Zabana, pourrait changer de domiciliation pour l’exercice 2017/2018 en optant pour le vieux stade Habib-Bouakeul. Seulement cette fois, la FAF a, lors des nouvelles dispositions réglementaires qui ont étés rendues publiques en début de semaine, fait savoir aux clubs de l’élite professionnelle qu’ils ne seront plus autorisés en cours de saison à changer de domiciliation après. Néanmoins, qu’est-ce qui motive le MCO à vouloir recevoir ses adversaires à Bouakeul ? Pour le président Ahmed Belhadj, la réponse est simple. «Dans ce stade, malgré sa vétusté comparativement à la capacité d’accueil de Zabana, on a fait lors de la réception une meilleure recette (MCO- USMA 0/0 a été joué à Bouakeul, ndlr), contrairement à Zabana où nous réalisons des recettes insignifiante», justifie Baba qui estime, par ailleurs, que partager le terrain de Bouakeul ne pose absolument pas de problème. «On entretient une bonne relation avec nos amis de l’ASMO ; on trouvera certainement un compromis concernant les créneaux horaires pour les entraînements», estime le président du MCO qui est décidé, selon lui, d’opter pour Habib-Bouakeul pour les raisons précitées. Reste à savoir quelle sera la réaction des autorités locales, lesquelles ont toujours imposé au club de recevoir à Zabana, notamment en raison du côté organisationnel des rencontres.

M. S.

 

 

 

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