Le directeur d'un important centre de recherche russe a affirmé mardi au président Vladimir Poutine que son laboratoire était prêt à tester dès juin sur des humains des vaccins expérimentaux contre le nouveau coronavirus.
Rinat Maksioutov, à la tête du centre d'Etat Vektor, a indiqué lors d'une réunion entre M. Poutine et les directeurs des principaux centres de recherche russes prévoir une première phase de tests cliniques de trois vaccins à partir du 29 juin sur un échantillon de 180 volontaires. «Les groupes de volontaires ont déjà été créés. Nous avons reçu plus de 300 candidatures», a-t-il expliqué au président russe. Selon M. Maksioutov, les scientifiques de son laboratoire situé près de la ville sibérienne de Novosibirsk ont développé des prototypes de vaccins basés sur six plateformes technologiques. Les tests sont actuellement en cours sur des souris, des lapins et d'autres animaux afin de déterminer le prototype le plus prometteur d'ici le 30 avril. Il a ajouté que Vektor prévoit de mener les études précliniques d'ici le 22 juin, juste avant les tests sur des humains. Rinat Maksioutov a également affirmé que les premiers tests sur des humains pourraient démarrer dès mai «si le ministère de la Santé l'autorise». Selon lui, Vektor dispose de technologies de vaccins testés sur les humains pour d'autres maladies qui pourraient être utilisés pour développer celui contre le coronavirus. Le laboratoire Vektor a mené des recherches secrètes sur les armes biologiques durant la période soviétique et contient des échantillons de virus divers allant de la variole à Ebola. La Russie compte actuellement 7 497 cas de coronavirus avérés et 58 morts à déplorer.
Des questions sur le Covid-19?
Les experts répondent
«M. Arruda a mentionné, que les personnes qui devraient porter un masque sont celles qui toussent afin de protéger les autres. Si ces gens toussent, ne devraient-ils pas faire la quarantaine?»
«Les gens qui toussent devraient être chez eux. Les gens qui ont des allergies saisonnières et de l’asthme peuvent tousser. Ce n’est jamais noir ou blanc. Les gens qui toussent en raison du COVID-19 devraient rester confinés.»
«Vous parlez constamment du "pic". Comment savez-vous que c'est à tel moment qu'il sera atteint? Sur quoi vous basez-vous?»
«On devrait parler d’un sommet quand on va avoir plusieurs jours où le nombre d’hospitalisations, de personnes aux soins intensifs et de décès se sera stabilisé. On pourra dire qu’on aura atteint un sommet et qu’on aurait une décroissance ensuite.»
«Quelles précautions devrons-nous prendre à l'arrivée des moustiques? Nous vivons dans un quartier très boisé, y aura-t-il plus de risques pour nous?»
«Il n’y a rien qui indique que le virus peut être transmis par les moustiques. On continue de prendre les mesures de protection habituelles contre les moustiques. On met du chasse-moustiques et on porte des manches longues. Pour l’instant, il n’y a pas d’évidence que ce virus est transportable par des moustiques.»
«Combien de temps le virus peut-il survivre sur les tissus comme les vêtements, les sièges d'auto ou d'avion et les divans?»
«On n’a pas de données. Les seules données qu’on a sont que le virus peut vivre 24 heures sur le papier et carton et trois jours sur l’acier et le plastique.»
«Est-ce que la lumière a une influence sur le COVID-19 et est-ce que les conditions météo favorisent sa propagation?»
«Il y a plusieurs études contradictoires. Pour l’instant, on ne peut pas le savoir. On n’a pas de réponses.»
«Je suis infirmière, ma collègue de travail avait l'habitude de me reconduire à la maison à la fin de la journée. Est-ce qu'on risque de recevoir une contravention?»
«Si vous faites du covoiturage, prenez des précautions comme une assise à l’avant et l’autre à l’arrière. Évitez de vous parler. Vous avez beau travailler ensemble, vous ne voyez pas les mêmes patients et vous ne vivez pas avec les mêmes personnes. Je ne croirais pas qu’on vous donnerait de contravention.»