Comme il fallait s’y attendre, les réactions des présidents de clubs sont mitigés quant à la décision du bureau exécutif de la Fédération algérienne de football (FAF) de passer par une assemblée générale extraordinaire pour trancher sur l’avenir des compétitions.
En effet, du coté du CRB, on aurait préféré que l’arrêt définitif du championnat soit retenu par le BF. Ce qui lui aurait permis d’être désigné champion de la saison, en s’appuyant sur le classement établit avant l’arrêt de la compétition. Un scénario évoqué, d’ailleurs, par Toufik Korichi : «J'aurais aimé que le Bureau fédéral décide de mettre un terme définitif à la saison, d'autant qu'il a les prérogatives, selon l'article 82 des statuts, nous sommes devant un cas de jurisprudence. Il y a aussi l'article 29 des statuts, relatif à la convocation d'une AGEx. Cette dernière ne pourra en aucun cas trancher l'avenir du championnat. Pour gagner du temps, l'idéal aurait été d'arrêter la saison et de convoquer une AGEx qui se prononcera sur la suite à donner», dira-t-il dans déclaration à l’APS et d’ajouter «Nous n'avons aucune visibilité par rapport à l'actuel exercice, ou bien la saison prochaine. Soyons objectifs, le nombre de cas de Covid-19 ne cesse d'augmenter, le danger demeure toujours présent et le sera pour longtemps. Impossible de reprendre dans de telles conditions, c'est vraiment compliqué. Malheureusement, nous sommes en train de tourner en rond»
Un tout autre son de cloche du coté de la direction du MCA qui, par le biais du président de son Conseil d’administration, Abdenacer Almas, salue la décision du BF qu’il estime empreinte de sagesse. Almas s’exprimera à l’APS en avouant que «cette décision traduit la volonté de la FAF de faire participer la partie prenante pour trancher une fois pour toute l'avenir du championnat». Le PCA du MCA reconnaît la souveraineté de l’assemblée générale est affirme : «Nous respecterons la décision qui sera prise à l'issue de cette AGEx. Tout le monde veut être fixé sur le sort qui sera réservé au championnat, le suspense n'a que trop duré».
K. A. S.