Dans une interview accordée à la BBC Sport Africa, Ahmad Ahmad, le président de la Confédération africaine de football, se dit hésitant à se présenter pour un second mandat à la tête de la CAF.
Les élections auront lieu en mars 2021 en Éthiopie. Il affirme qu’il ne prendra sa décision finale que tardivement : «Je prends toujours conseil auprès de toutes les parties prenantes du football africain. Une fois que ce sera fait, je pourrai dire si je me lance ou non», a déclaré le vice-président de la FIFA.
L'ancien président de la Fédération malgache, qui fait l'objet d'une procédure d'enquête de la FIFA pour des questions d'éthique, a ajouté : «Je n'exerce pas cette fonction par ambition personnelle. Je le fais bien plus par motivation collective et actuellement, même si j'y réfléchis un peu, je ne veux pas trop y penser».
La CAF, comme de nombreuses organisations sportives, est confrontée à un cauchemar logistique pour l’organisation des tournois reportés comme la prochaine Coupe d'Afrique des Nations, ainsi qu’au déficit financier : «Je préfère mettre mon énergie dans les obligations auxquelles la CAF doit faire face ces jours-ci, qui sont très urgentes. Nous faisons un effort pour stabiliser nos finances à la CAF, mais en même temps nous aidons substantiellement les fédérations. Nous avons décidé de donner 300 000 dollars à chacune d'elles, ce qui implique un engagement énorme de la part de la CAF à hauteur de 16,2 millions de dollars, mais c'est une obligation. Nous devons investir pour pouvoir espérer augmenter les revenus futurs».
Kh. S.