Le PDG de Serport et président du CA de l’USMA, Achour Djelloul, ne considère guère la décision du TAS en faveur de l’USMA comme une victoire.
«Ce n’est pas ce que j’appellerai une victoire, pour moi, cette décision est un fait», commente d’emblée le patron du club des Rouge et Noir. Mais parce qu’elle est aperçue ainsi par les supporters usmistes, touchés dans leur amour-propre par la LFP, Medouar en particulier et ensuite la FAF et ses instances et aussi par le TAS algérien, nous avons insisté sur la «symbolique» de cette décision, mais Achour Djelloul a refusé de s’enflammer, encore moins d’investir dans cette décision, préférant se pencher sur l’avenir. «Ecoutez, moi je commente les vraies victoires, celles dont l’Histoire se souviendra», martèle-t-il.
«On a fait ce qu’on devait faire»
On a alors demandé à notre interlocuteur pourquoi l’USMA et lui-même se sont donné autant de mal et déboursé autant d’argent pour quelque chose qu’il ne considère pas «importante», Achour Djelloul nous a arrêté pour dire : «Je n’ai pas dit que ce n’était pas important, j’ai dit que ce n’était pas une victoire qui mérite une jubilation de ma part… L’USMA et sa direction ont fait ce qu’elles devaient faire, on a été lésés, on a fait ce qu’il fallait pour que notre club, notre équipe et nos supporters soient rétablis dans leur droit, maintenant que c’est fait, on avance et on passe à autre chose. Pour ce qui est des détails de cette décision, je crois que le DG a déjà tout dit.»
M. B.