Après la sortie des membres du CSA et de l’ancien président Hannachi suite à l’annulation de la réunion prévue samedi au siège provisoire, le directoire a tenu une conférence de presse pour répondre des accusations et apporter certaines précisions dans plusieurs dossiers. Une réponse en bonne et due forme de la part du trio Aït Djoudi, Madjène et Zouaoui avec au passage quelques tacles bien appuyés envers Hannachi, Mellal et certains membres du CSA qui ne sont même pas dans le comité de surveillance. Le directoire rappelle qu’il traite tout le monde avec le plus grand respect et exige la réciprocité.
La réunion d’avant-hier
Zouaoui : «Il y a des manières de communiquer !»
«Je veux donner un aperçu par rapport à l’épisode de la réunion. On est dans une SSPA. On est venus à la JSK pour restructurer le club, c'est-à-dire éradiquer les mauvaises habitudes. Il y a des manières de communication et de travail. Je ne peux recevoir un SMS jeudi à 21h pour m’informer de la réunion samedi matin. On a des engagements, Madjène était en France. Aït Djoudi était au Maroc. On ne peut organiser une réunion du jour au lendemain. On n’a jamais refusé la réunion, cependant, il y a des manières. Il fallait envoyer des convocations à l’avance. Il faut que les fans qui sont derrière nous doivent savoir ce qui se passe à la JSK. On tiendra la réunion quand ils le veulent. Quant au local, Madjène n’était pas là et sa famille habite en haut. On nous a ramené beaucoup de gens. Comment peut-on ouvrir les portes. Il n’y avait personne.»
Madjène : «J’ai reçu le sms à 20h38, j’étais en France»
«On m’a envoyé un sms à 20h38. J’étais en France pour des affaires professionnelles. Ce n’est pas comme ça qu’on agit. Une convocation à l’avance, ça aurait été plus judicieux. Je profite de chaque jeudi pour mes engagements professionnelles puisque le week-end en championnat je suis avec l’équipe. Si on nous avait avertis à l’avance, on se serait présentés le plus normalement du monde. Ils auraient pu nous appeler et ça aurait été plus facile mais ils ne l’ont pas fait.»
Aït-Djoudi : «J’étais de passage seulement»
«Moi, j’étais à l’enterrement de l’ancien président de l’équipe, Abtouche. Je n’étais que de passage là-bas et j’ai trouvé certaines personnes qui n’avaient rien à voir avec la réunion en question.»
Dettes de la CRL :
Zouaoui : «On n’a pas menti, on a agi»
«On ne ment pas aux supporters. J’ai déjà déclaré que ce mois, on réglera la CRL et on versera deux mois aux joueurs. Mercredi matin, on a fait les virements que ce soit à la CRL ou pour les joueurs. Toutefois, il est impossible d’encaisser le jour même, il faut deux à trois jours. Ce matin, les joueurs sont partis et ont pris leur argent. Jeudi après-midi, les joueurs concernés par la CRL ont retiré leur argent. Il y a des gens qui ne font que semer la zizanie entre les joueurs et l’administration actuelle mais ils n’ont pas réussi. Nous, on est là pour travailler, et sérieusement. Ils n’ont pas pu nous avoir car on ne leur a pas laissé l’occasion. La dernière fois, c’était le logo et maintenant, les salaires. De quoi ils se mêlent ? C’est notre gestion. Je pense qu’aucun autre club n’a payé ses joueurs avant nous. On a payé la CRL en suivant la loi et puisqu’on peut avoir un milliard de dettes jusqu’en fin de saison, on profite de ça pour garder cet argent qui sera dépensé ailleurs.»
Madjène : «La déclaration de Kerbadj faisant foi»
«Kerbadj a déclaré que le club avait réglé la CRL et s’était mis en conformité par rapport aux nouveaux statuts.»
Aït Djoudi : «Certains jouent la désinformation»
«Sur le site du club et sa page sur les réseaux sociaux, l’information du paiement de la CRL et des joueurs a été donnée mais d’autres ont joué la désinformation. C’est une honte. L’essentiel, c’est que les dettes sont réglées, de quelle manière ? C’est nous qui l’assumons. 25 ans de gestion, personne n’a parlé et maintenant, on vient nous demander des comptes ! Mon message est clair. À la limite, un peu de respect.»
Crédits bancaires
Madjène : «Crédit vient du mot crédible»
«Vous avez parlé de crédits bancaires. Le mot crédit vient de crédibilité. Lorsqu’on donne un crédit à quelqu’un, c'est-à-dire que ce dernier est crédible et digne de confiance. Les plus grandes sociétés dans le monde fonctionnent avec des crédits et offrent des garanties et c’est comme ça qu’on peut régulariser la situation. Celui qui a dit ça, ne connaît pas le sens du mot crédit…» A ce moment-là, il est interrompu.
Zouaoui : «Faux, on n’a jamais fait de crédit»
Ce dernier voulait apporter une précision de taille : «S’il vous explique la notion du crédit, ça ne veut pas dire que nous avons fait un crédit. Ce n’est pas vrai. On n’a fait aucun crédit. Quand on est arrivés, le compte était dans le rouge, on ne va pas parler des chiffres mais aujourd’hui, il n’est plus dans le rouge et par conséquent, ce n’est pas avec des crédits. Les gens qui disent ça, il faut qu’ils assument.»
Réapparition de Hannachi
Madjène : «Il a oublié sa gestion désastreuse»
«Je pense que l’ancien président a dû oublier l’état dans lequel il a laissé le club. Vous journalistes êtes mieux informés que nous. Il me semble que l’année passée, la JSK avait 16 points à cette époque. L’équipe a changé, la sérénité est revenue. Je pense que le club se porte bien sauf qu’autour des gens essayent de perturber car ils sentent quelque chose de mauvais pour eux.»
Aït-Djoudi : «Qu’il se taise un peu»
«Quand j’ai quitté le club en 2014, il me devait de l’argent et une grande somme en plus. Cependant, je n’ai rien dit. S’il aime le club, qu’il se taise un peu. On est préoccupés car on veut avancer, car on veut que le club soit meilleur. On a une phase retour compliquée et on veut recruter des joueurs. Maintenant, celui qui veut du positif c’est pour l’équipe pas pour telle ou telle personne. Que faisait-il à la réunion ? Il dit qu’il passait par là mais il a grillé un sens interdit pour venir !
Les attaques de Chérif Mellal
Madjène : «Quand on aime le club, on l’aide, on ne cherche pas le fauteuil»
«Lorsqu’on aime un club, on n’attend pas à ce qu’on soit président. Nous, on n’a pas hésité un instant à entrer dedans pour dépenser notre argent. On savait que la mission était délicate pour ne pas dire impossible. Cependant, c’est une mission qui nous incombe en tant qu’enfants de la JSK. Celui qui veut aider ne doit pas attendre d’être président.»
Aït-Djoudi : «Il n’a rien donné à la JSK»
«Ce monsieur sur lequel on parle n’a jamais donné à la JSK. Madjène, Zouaoui et moi l’avons fait. Celui qui a de l’argent, ne doit pas être présomptueux puisqu’il y a la loi pour entrer dans le club. Ce n’est pas une question d’argent ou de pouvoir. Il a peut-être mis de l’argent, mais pas pour la JSK. Il l’a peut-être utilisé pour payer les gens qu’il croit forts et vous savez tous de qui je parle.»
Zouaoui : «Il a tout fait pour ne pas prendre le club»
«Nous on a dit que ce bonhomme est une supporter de la JSK. On l’a rencontré à trois jours de notre prise de pouvoir. Il voulait acheter la majorité des actions et d’accord, il n’y a pas de problèmes. On voulait l’aider pour convaincre l’ancienne direction pour qu’il prenne le pouvoir et s’il voulait qu’on travaille avec lui, c’était d’accord sinon, on se serait retirés. Je lui ai dit que s’il n’avait pas les 80 milliards pour racheter les actions, il n’avait qu’à apporter ce qu’il pouvait et on allait l’aider avec notre argent et celui qui injecte le plus sera élu président. Il a dit d’accord, après on ne l’a plus revu. Il a dit qu’il ne rentrerait pas jusqu’à l’ouverture du capital et j’injecterai alors 50 milliards. Il a été soutenu et c’est normal au vu de la situation. Après, ça sort cette histoire de patrimoine en Allemagne qu’il va investir à la JSK. Ensuite, il est passé de 50 à 10 milliards. Il critique le CSA et après, il a négocié avec eux. Tout cela veut dire arriver à la présidence par tous les moyens. Depuis qu’il est apparu, il a tout fait pour ne pas prendre la JSK et maintenant, il dit qu’il se retire. On avait mis de l’argent mais quand Sadmi est arrivé, on s’est retirés sans faire de bruit jusqu’à ce qu’ils nous aient appelés. On n’a pas trouvé un tapis rouge, on a trouvé des problèmes. »
Leur probable destitution à l’AGEx du 7 janvier
Madjène : «On s’est investis à fond»
«On est arrivés à une situation où ça me rappelle une chanson d’Aït Menguellet. Qu’est-ce qu’ils cherchent à travers ce qu’ils font ? Ces gens-là, s’ils changent quelqu’un, c’est qu’ils ont un intérêt. Si l’AGEx décide de notre destitution… D’ici la fin décembre, il pourrait y avoir une nouvelle décision qui sera prise unilatéralement. D’ici le 7 janvier, nous allons continuer à travailler, c’est tout. Lorsque j’ai une mission je m’investis à fond dedans. »
Zouaoui : «On travaillera jusqu’au dernier souffle»
«Que ce soit le 7, le 17 ou le 27, on continuera à travailler jusqu’au dernier souffle. Maintenant, si on est destitués de manière légale, je dis bien légale, on se retirera. On n’est pas venus à la JSK pour nos intérêts.»
Aït-Djoudi : «On a hérité d’une situation catastrophique»
«On a fait le bilan et je pense qu’on a hérité d’une situation difficile. On travaille et on va continuer à travailler parce que la situation dont nous avons hérité était catastrophique.»
Ouverture du capital :
Zouaoui : «Si on le fait maintenant, la JSK disparaîtra»
«On aimerait bien l’ouvrir et on est pour sur le fond mais pas sur la forme. Dans l’état actuel des choses, on ne peut pas ouvrir le capital. Si seulement vous saviez. Si on le fait maintenant, la JSK partirait pour de bon et on ne la retrouverait pas. Elle deviendra une équipe qui joue dans le régional. Ce n’est pas nous qui décidons mais il faut d’abord stabiliser le club. Ça prendre 3 mois, 6 ou même une année mais le capital sera certainement ouvert. Dans l’immédiat, il serait préférable et mieux de l’augmenter. Si on l’ouvre, il y aura beaucoup de problèmes. La procédure en l’état des choses ne peut avoir lieu.»
Ekedi, recrutement et les jeunes
Zouaoui : «Ekedi n’a pas le niveau pour jouer à la JSK»
«Ce joueur est lié à la JSK par un contrat. On ne peut pas enlever tel ou tel joueur comme ça. On a trouvé les joueurs sous contrat. Si le joueur a failli à son devoir de professionnel, il sera sanctionné. De notre côté, on a un staff technique et le coach a fait son constat disant que le joueur n’a pas le niveau pour jouer à la JSK. Si on trouve une brèche juridique, il partira. Dans le cas contraire, on le gardera. S’il a le niveau, le coach l’aurait utilisé.»
Aït-Djoudi : «Ekedi n’est pas Ebosse, j’ai rassuré les jeunes et on avance dans le recrutement»
«Il y a de la subjectivité dans le jugement. Je suis dedans. J’ai dit qu’il y a une valeur, une telle somme. L’étranger qui vient doit apporter le plus. Demain, il part il prend son argent en devises. Nous, au lieu de s’entraider, on la gaspille sur ceux qui ne la méritent pas. J’aurais aimé que ce joueur soit avec nous et nous donne du plaisir. Ebosse quand il est venu, il a passé trois jours de tests. Le 2e jour, j’ai dit à son manger qu’il était bon et ce dernier était tout heureux. Je rêve que ce joueur (Ekedi) soit comme Ebosse, je lui déroulerai le tapis rouge. Cependant, on ne peut pas jeter notre argent comme ça. S’il avait le niveau pour nous aider, bienvenu à lui. Maintenant, concernant les jeunes, on avait décidé d’en garder 5. On devait jouer le match samedi puis c’était vendredi et après, jeudi. Je me suis réuni avec les jeunes et je leur ai parlé et rassurés. Ce n’est pas en étant des enfants du club qu’ils gagneront le respect, c’est en démontrant sur le terrain.» Et d’enchaîner sur le recrutement : «On a ciblé nos postes et on avance dans les négociations avec nos cibles. Le jour où on signera un joueur, tout le monde sera au courant. On ne privilégie personne.»
- Z.
Hanine Meftah (porte-parole du CSA) répond au directoire :
«On sait tous faire des crédits bancaires et utiliser l’argent des subventions»
Le jeune responsable du club sportif amateur, désigné ces derniers jours porte-parole du CSA, revient sur cette réunion qui n’a pas eu lieu et qui devait réunir les membres du CSA ainsi que les membres du directoire.
«Le conseil de surveillance doit se réunir périodiquement dans un délai qui ne dépasse pas 3 mois»
«Les lois sont très claires, le conseil de surveillance peut provoquer une réunion de travail avec les membres du directoire à tout moment, déjà, les lois exigent des réunions périodiques des membres du conseil de surveillance afin de contrôler la situation du club. Comme tout le monde le sait, le conseil de surveillance est composé des actionnaires, c’est à eux donc de demander des comptes aux membres du directoire, maintenant, puisqu’ils veulent polémiquer, je vais tout dire, ce qui s’est passé samedi passé est un acte très grave dans l’histoire du club», nous dira l’ancien président de section handball de la JSK.
«On pouvait les destituer sans même leur présence, par respect, on leur a envoyé des SMS»
Selon Meftah, les membres du directoire n’ont aucune excuse à faire valoir après le dérapage de samedi passé. «C’est un manque de respect et de considération de leur part, nous, nous avons convoqué ces membres à cette réunion par des SMS et cela deux jours avant, car, nous respectons les gens, on pouvait les destituer sans meme leur présence, néanmoins, nos intentions n’étaient pas de les destituer, on voulait parler sur plusieurs sujets qui concernent la vie quotidienne et l’avenir de la JSK, et puis, pourquoi ils n’ont pas répondu à nos SMS par des SMS pour s’excuser pour leurs absences ou pour justifier leurs absences ? Il ne faut pas chercher des poux sur la tête d’un chauve. Je ne parle pas d’Aït-Djoudi, lui, il est venu malgré qu’il ne soit rentré au pays que vendredi soir, je parle des deux autres membres du directoire.»
«Ce sont le CSA et les autres actionnaires qui commandent ou c’est le directoire ?»
Selon Meftah, la pyramide est inversée à l’heure actuelle à la JSK, il explique : «Au lieu de présenter des excuses, au lieu d’essayer de trouver des solutions pour l’équipe, ils sont en train de polémiquer, la JSK a besoin de tranquillité et de sérénité et non pas de bruit et de polémique. A ce que je sache, c’est le CSA, qui reste l’actionnaire majoritaire du club avec plus de 94% des actions, et les autres actionnaires qui commandent et non pas les membres du directoire qui ont été installés pour redresser la barre, malheureusement, ils n’ont rien fait, pis encore, ils défient les actionnaires, c’est très grave.»
«On a provoqué cette réunion dans les règles de l’art»
Le jeune porte-parole du CSA estime que la réunion de samedi passé a été provoquée dans les règles de l’art : «Qu’ils arrêtent de dire n’importe quoi, la réunion de samedi passé a été provoquée dans les règles de l’art, vous pouvez demander aux gens du domaine. On ne travaille pas au pif, on respecte les lois de la République.»
«Pourquoi ils ont fermé le siège du club ?»
Le porte-parole du club sportif amateur n’arrive pas à comprendre pourquoi le siège du club a été démoli, puis fermé : «Ils ont bien calculé leur coup, ils n’ont pas fermé le siège du club pour rien, au jour d’aujourd’hui je ne comprends pas pourquoi ils voulaient dès le départ refaire le siège du club, ce n’est pas la priorité de la JSK à l’heure actuelle, ceci dit, ils savaient ce qu’ils faisaient, aujourd’hui, on se retrouve sans siège, sans bureau, c’est très grave, le geste de samedi passé restera dans les anales du club.»
«Le SG travaillait jour et nuit dans le bureau provisoire, on ne dérangeait personne»
Pour argumenter ses dires, Meftah Hanine avoue : «Depuis la fermeture du siège du club, le secrétaire général travaillait jour et nuit dans le bureau provisoire, même le week-end il se présentait tranquillement, il fait son travail et il ferme le bureau à son départ, jusque-là il n’y a eu aucun problème mais le jour où on a provoqué une réunion du conseil de surveillance, on a trouvé des prétextes, non, on ne doit pas se cacher derrière ces histoires, on doit dire les quatre vérités aux supporters.»
«Qu’on arrête de mentir aux supporters»
Pour conclure, Meftah, estime qu’«aujourd’hui plusieurs tempêtes secouent le club, c’est très grave d’en arriver à cette situation. Au lieu de calmer les esprits et d’essayer de trouver des solutions, on a préféré ajouter de l’huile sur le feu et, surtout, qu’on arrête de mentir aux supporters, on est en train de travailler avec l’argent de la banque, avec des crédits bancaires, d’ailleurs, sur ce plan, chaque partie doit assumer ses responsabilités. Moi, personnellement, j’aurais aimé voir les 18 milliards dans les caisses du club…»
- Z.
Zeghdoud (pdt Conseil de surveillance) : «On a envoyé les sms 2 jours avant la réunion»
Le président du conseil de surveillance était dans tous ses états hier, à la suite de la conférence de presse animée par les membres du directoire, selon Mohammed Zeghdoud, la réunion de samedi passé a été provoqué d’une manière plus que légale : «Moi, je n’aime pas trop polémiquer, mais, puisqu’on cherche des prétextes, les choses sont très claires sur ce plan, on a envoyé les ms deux jours avant la réunion, c’est très correct, je n’entre pas dans les détails, au lieu de s’excuser, ils sont en train de justifier leurs absences par des arguments qui ne tiennent pas la route, ils ont terni l’image du club par cette histoire de bureau fermé de l’intérieur.»
«On n’a pas besoin de convocations pour provoquer cette réunion»
Mohammed Zeghdoud estime aussi que les membres du directoire n’avaient pas besoin de recevoir des convocations par écrit afin d’assister à la réunion du conseil de surveillance : «Et puis la première AG qu’on a provoquée, celle du sept août, on travaillait toujours dans la légalité, même la justice nous a donné gain de cause, je ne veux pas revenir en arrière, c’est juste un exemple, pour cette réunion de samedi passé, on n’avait pas besoin de convoquer les membres du directoire par écrit, c’est des membres du directoire et non pas du conseil d’administration.»
«Le conseil de surveillance peut provoquer une réunion de travail d’un moment à l’autre»
Selon le président du conseil de surveillance, les membres de ce conseil, qui sont tous des actionnaires, peuvent provoquer une réunion de travail avec les membres du directoire d’un moment à l’autre : «Ce n’est pas la peine de redire à chaque fois la même phrase, mais apparemment, on n’arrive pas à comprendre les choses, le conseil de surveillance peut provoquer une réunion à tout moment, c’est pour cette raison qu’on a installé ce conseil de surveillance.»
«Hier, le SG a fait son travail dans un cybercafé de la ville, c’est très grave»
Mohammed Zeghdoud qu’on a joint hier en fin d’après-midi était aussi furieux contre cette histoire du siège du club : «Puisqu’ils ont fermé le siège du club, ils devaient louer un bon siège d’abord, hier, le SG a fait son travail dans un cybercafé de la ville, c’est très grave, il ne pouvait pas accéder au bureau provisoire, non ce n’est pas comme ça qu’on travaille, on doit respecter les gens et surtout les actionnaires, comme je vous ai déjà dit, je ne parle pas trop mais je travaille beaucoup, tout ce qui a été fait depuis le mois d’août passé est légal, on ne travaille pas au pif.»
«Basta ! les crédits et les découverts bancaires, le club est assez endetté»
Pour conclure, le numéro 1 du conseil de surveillance précise et avertit en même temps : «Ils ont payé les joueurs et la CRL ? On ne peut plus travailler avec les crédits bancaires et les découverts, je ne vais pas me taire sur ce point, le club est lourdement endetté, on ne doit pas risquer nos biens avec ces gens-là, moi, j’avertis, que celui qui a ramené un crédit l’assume, ces membres du directoire, se sont engagés de ramener l’argent et de mettre le paquet, on n’a rien vu pour le moment.»
- H.
Benyoucef : «Je serai à la hauteur de la confiance placée en moi»
Attendu hier soir au centre d’Aïn Benian par les responsables kabyles, Lies Benyoucef, le désormais ex-pensionnaire du PAC, annonce qu’il devait les rencontrer afin de finaliser avec eux. Avant même d’officialiser son transfert à titre de prêt, il affirme qu’il ne rechignera pas sur l’effort pour apporter le plus attendu de lui.
On a appris que les dirigeants vous ont donné rendez-vous pour ce soir, confirmez-vous l’information ? (Entretien réalisé en début de
soirée)
Effectivement, au moment où je vous parle, je m’apprête à me rendre au centre d’Aïn Benian où l’équipe de la JSK est en regroupement afin de rencontrer les dirigeants kabyles. C’est eux qui m’ont donné rendez-vous pour ce soir et je peux vous dire d’ores et déjà qu’en principe, je finaliserai avec eux.
Avez-vous récupéré votre lettre de libération ?
J’irai à la JSK à titre de prêt pour 18 mois. Un responsable du PAC m’accompagnera au centre d’Aïn Benian et ma lettre de prêt est déjà en sa possession.
Les contacts avec le CRB n’ont pas abouti, peut-on dire dès maintenant que vous serez la première recrue de la JS Kabylie en ce mercato hivernal ?
Comme je vous l’ai déjà dit, je me rendrai au centre d’Aïn Benian afin de finaliser avec les responsables de la JSK.
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Est-il vrai que vous avez demandé à vos dirigeants de partir à cause de votre désaccord avec votre entraîneur ?
Non, je n’ai pas de problème avec mon entraîneur, mais je ne suis pas satisfait de ma situation au PAC. Le dernier match de la phase aller était la goutte qui a fait déborder le vase. C’est là que j’ai décidé de changer d’air afin d’opter pour une équipe qui me permettra de jouer.
La JSK ne dispose pas d’un véritable meneur de jeu, pensez-vous que vous serez en mesure de tenir ce rôle ?
Bien sûr, je connais mes qualités et je ferai tout pour être à la hauteur de la confiance placée en moi. Les dirigeants m’ont sollicité pour que j’apporte un plus et je ne rechignerai pas sur l’effort pour y parvenir.
Pouvez-vous nous dire le nom du premier dirigeant qui a pris attache avec vous ?
C’est le manager Karim Doudane qui m’a contacté avant qu’on me donne rendez-vous au centre d’Aïn Benian.
Quel est votre message aux supporters kabyles qui s’attendent à un recrutement de qualité en ce mercato hivernal ?
Je leur dirai que je serai à la hauteur de leurs attentes. Je suis conscient de ce qu’on attend de moi et je ne les décevrai pas. Au moment où je vous parle, je n’ai rien encore conclu avec les responsables de la JSK, mais normalement, je signerai ce soir.
N. Boumali
Le match de cet après-midi sera un bon test pour le groupe
Le RCK pour préparer l’ESBA
Pour meubler cette trêve, l’entraîneur Azzedine Aït-Djoudi a programmé un match amical cet après-midi à partir de 15h face au RC Kouba. Ce sera une occasion pour le coach kabyle de faire tourner son effectif en attendant la rencontre de ce jeudi face à l’ESBA pour les 1/32 de la coupe d’Algérie. N’ayant assuré qu’une seule séance depuis la fin de la phase aller, Aït Djoudi sera fixé cet après-midi sur la forme de chacun de ses joueurs.
Décevants En championnat, les Jaune et Vert sont contraints d’aller le plus loin possible en coupe d’Algérie pour tenter de sauver leur saison. Bien
que l’ESBA ne soit pas un foudre de guerre, l’entraîneur Aït Djoudi prend ce match très au sérieux pour éviter toute mauvaise surprise.
- Boumali
Aït-Djoudi a assuré l’entraînement d’hier après-midi
Rentré au pays vendredi dernier après avoir passé quelques jours avec
sa famille au Maroc, Azzedine Aït-Djoudi n’a assuré sa première séance d’entraînement qu’hier après-midi à cause de contraintes professionnelles. Aït-Djoudi tentera sans nul doute de mettre fin aux écarts disciplinaires qui ont été enregistrés ces derniers jours.