Finalement, les Belouizdadis n’ont fait qu’une bouchée du CABBA en lui infligeant une correction. Ce succès important est l’œuvre des joueurs mais aussi de l’entraîneur qui a changé beaucoup de choses en peu de temps.
Ce premier match de l’ère Dumas était très important car il fallait avant tout reprendre sur des bases solides mais aussi et surtout, retrouver la confiance à la maison. Chose faite avec l’art et la manière puisque le leader n’a fait qu’une bouchée de son adversaire en faisant une démonstration de force et en marquant 4 buts au cours des 90 minutes. Si les joueurs ont fait ce qu’il fallait au cours de cette partie affichant une grande détermination et une grande maîtrise, il y a aussi un autre facteur qui y a été pour beaucoup et qui ne passe clairement pas inaperçu et on parle de l’entraîneur français, Franck Dumas. Ce dernier a lancé son aventure de la meilleure manière et a réussi à donner un nouveau souffle à l’équipe qui a produit au passage sa meilleure performance sur 90 minutes cette saison.
Un nouvel état d’esprit
On peut le dire sans se tromper, si les résultats étaient au rendez-vous au cours de la phase aller du championnat, l’état d’esprit n’y était pas. L’ambiance était tendue mais cela a beaucoup changé. Dès son arrivée, le coach a improvisé une réunion avec les cadres et leur a fait passer le message, il était là pour eux et allait les protéger. En retour, les joueurs devaient tout donner sur le terrain. Cela a eu pour effet d’instaurer un tout nouvel état d’esprit au sein du groupe car voir un Sayoud assurer le repli défensif et se battre sur chaque ballon est une nouveauté très positive. Idem pour un Selmi qui en 17 minutes de jeu a fait mieux en termes de volume et d’implication que sur l’ensemble de la phase aller. Un état d’esprit qui se voit sur le terrain et tout cela donne un aperçu sur le changement qu’il y a eu.
Proximité
Ce qui a également changé au sein du groupe, c’est la proximité entre les joueurs et le staff technique. Des joueurs avec qui on a échangé sont tous unanimes pour dire que Dumas est très proche de son groupe et que lorsqu’il est l’heure de travailler, il est là à tout surveiller mais une fois l’entraînement terminé, il est là à blaguer, charrier et discuter avec ses joueurs, chose qui n’arrivait que très rarement avec l’ancien entraîneur, Abdelkader Amrani.
Le groupe est sous le charme
Dans cette histoire, il n’y a que du positif à retenir et cela fait que les joueurs sont sous le charme de leur entraîneur et de sa méthode de travail. Strict mais cool à la fois, Dumas a trouvé le moyen de faire combattre ses joueurs sur le terrain et pour une première, le résultat était flagrant. Pourvu que ça dure.
Le jeu
Ce qu’il convient de dire aussi, c’est que ce n’est pas uniquement sur le plan psychologique que les choses ont évolué. Le jeu aussi connaît un changement et dans le bon sens. Si on pouvait constater un excès de précipitation lors de la phase aller, ce n’est plus le cas. Avant-hier, on a eu droit à une version du Chabab qui ne se précipite pas du tout. Chaque joueur était à son poste, appliquait les consignes et assurait son rôle convenablement. Le jeu a une touche, la conservation sont aussi des changements perceptibles. C’est à ça que le coach s’est attaqué depuis sa venue et les premiers signaux sont positifs. Cela rappelle ce qu’avait fait le coach lors de son passage à la JSK avec les résultats qu’on connaît. Les Belouizdadis espèrent que ce sera aussi bien sinon mieux.
- Z.