Le manager général du pôle de performance, Toufik Korichi, n’a pas manqué de répondre aux insinuations de l’entraîneur kabyle à la fin de la rencontre et il le met au défi de prouver qu’il a tout ce qu’il faut pour être qualifié.
Le Chabab a battu la JSK avec l’art et la manière sur le score de trois buts à un et semble avoir écarté un concurrent de la course au titre. A la fin de la rencontre, l’entraîneur tunisien des Canaris, Yamen Zelfani avait eu des mots clairs et a laissé entendre qu’on lui avait joué un mauvais tour pour qu’il ne puisse pas s’assoir sur le banc au cours de cette rencontre. D’ailleurs, lorsqu’il a été interrogé sur sa situation, il n’a pas hésité à insinuer que Toufik Korichi avait quelque chose à y avoir puisqu’il a parlé des gens du CRB. Hier, on a donc décidé de contacter le concerné pour avoir ses impressions sur ce qu’a dit le coach kabyle et d’emblée, notre interlocuteur nous a fait savoir : «Je parle en tant qu’ex-DTN de la FAF, membre de la commission technique de la CAF mais aussi en tant qu’expert CAF. La loi est très claire et moi je ne vais pas baisser le niveau pour répondre à l’entraîneur de la JSK mais je dirai ceci. La FAF n’a fait qu’appliquer la loi pour un coach étranger. S’il est Africain, il doit avoir la CAF A ou l’UEFA A. S’il est étranger, il doit avoir l’UEFA Pro et encore, s’il est de la région Asie, il doit avoir l’AFC Pro. Ce dernier n’a pas les diplômes requis et donc, il ne peut être coach et même pas adjoint. La DTN a fait son travail et a étudié le dossier. S’il y avait un diplôme, il n’y aurait pas eu de problème mais dans ce cas, il n’y a rien et il ne peut travailler. De mon côté, je n’ai aucun contact avec la FAF ou la DTN dans ce sens.»
«S’il veut travailler, qu’il montre un diplôme»
Toujours sur ce sujet, Toufik Korichi nous a également affirmé : «Je pense que la loi est claire et encore une fois, je n’ai rien à voir avec la FAF ni avec la DTN. Maintenant, s’il veut travailler, il fait comme le stipule la loi et doit ramener les documents qui prouvent qu’il peut être qualifié, et voilà.»
«Je suis disposé à l’aider si…»
Pour finir, le premier responsable du Chabab tend une main au coach tunisien : «S’il parvient à ramener le diplôme CAF A ou UEFA A ou un document prouvant qu’il peut être qualifié, je plaiderai sa cause au niveau de la CAF pour qu’il puisse travailler le plus normalement du monde.»
- Z.
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